mercredi 31 décembre 2008

"J'aimerais écrire des mots d'amour, parce que parler c'est pas mon fort"

Hier soir, réunion au sommet mit super ZHériss'
18h30, nous faisons une escale au pré pour nourrir les chevaux. D'une main experte, elle fait tout dans le noir : passer sous les barbelés, verser de l'eau , leur filer du foin, mettre les granulés dans la mangeoire.

Elle me taxe une blonde. Nous partageons l'instant, comme quand nous avions 15 ans, le nez en l'air, à mater les étoiles. Il fait moins trois, j'ai la colonne vertébrale secouée de frissons; je me sens tellement vivante.

Le ciel, nôtre ciel, est complètement dégagé; le pauvre croissant de lune qui pointait au coucher du soleil a disparu.

La Grande Ourse est énorme, si près du sol qu'on pourrait presque s'y préparer un thé ! Cassiopée, Vénus, l'Oeil du Cygne...je les emprisonne toutes dans mes yeux pour lui parler de Toi. Un sourire béat leur succédera dans la soirée.
C'est comme ça en ce moment.

Je me sens vulnérable et invincible, pétrifiée et prête à déplacer les montagnes.

Je sais tout. Je ne sais plus rien; amnésique, amnistiée du passé.

La beauté de ce monde m'apparaît partout en filigrane : ce matin en me levant je jette un regard par la fenêtre du couloir : il y a des gouttes glacées sur les branches des rosiers..je me surprends à penser "moi je t'offrirai des perles de pluie..."

J'ai de la musique dans la tête, du matin au soir et du soir au matin. Elle s'accompagne d'envies de danser qui montent de mes pieds à mes reins. De danser le plus lascif des tangos, la plus étourdissante des valses.
"Tourne et retourne moi, tourne, et, cent fois, mille fois, jusqu'à perdre la tête."

Mes tempes et mon coeur sont les membranes d'autant de bodhràns, sur lesquels se battraient les reels les plus endiablés que l'Irlande ait jamais connus.

Je rêve à demain. Pas à après demain, pas à la décennie à venir, non; juste à demain et ce que nous pourrions en faire. Je suis transcendée, je saurai n'être jamais conventionnelle, je vais réinventer l'art de Te faire la cour; Tu n'as pas idée de ce que je peux me surpasser.

Vivement 2009 et Tes yeux dans les miens...

Parfois je doute : à force de lire entre les lignes, arriverai-je jusqu'au paraphe ? Je ne peux me résigner à croire que Ta lettre resterait anonyme...Mais si je dois apprendre que tout ceci n'est qu'une méprise alors fais-le vite, et bien; que la lame soit froide et vive et que ma tête tombe du premier coup.


Lecteur, lectrice : sur cet épisode au suspens haletant se clôt l'année 2008.
Je m'en vais donc, comme toi, fêter dignement le passage au nouvel an. C'est dans une grande ferme au milieu de rien que je partagerai une raclette avec une dizaine d'autres doux dingues, à l'heure où certain(e)s auront encore fait péter les p'tits fours et le saumon fumé (moi je m'en lasse!)
Garde-toi de l'abus de bulles qui font pousser les cheveux à l'intérieur le 1er au matin, et de la gastro qui rôde.
Je t'embrasse et te souhaite, outre un bon réveillon de la Saint Sylvestre, une douce et heureuse année 2009.

jeudi 18 décembre 2008

Happineeeess is a waaarm gun, bla bla tchou tchou...

  • J'ai encore plein de révisions en retard.
  • J'ai rien compris à mon cours de maths et le partiel c'est demain...
  • J'suis crevée.
  • J'crois que je me suis déchiré un truc dans le dos..en tout cas j'ai mal..du coup je vais pas à l'entraînement ce soir (et c'est pas plus mal parce que j'ai des courbatures de dingue..genre les dents qui poussent..mais au niveau des mollets et des côtes)
  • Mon frère ne rentre chez les parents que deux jours après moi.
  • ça caille et il fait pas beau
  • Je quitte la région 15 jours... et ça va être long... et je risque d'avoir du mal à tenir

MAIS

  • J'ai réussi à trouver trois personnes pour covoiturer avec moi samedi : ça veut dire deux autres conducteurs potentiels (sur un trajet de neuf heures crois-moi ça fait plaisir!) et un voyage deux fois moins cher que d'habitude.
  • Samedi soir on va au Saint Pat' avec Djé et sa soeur Soph'-la-déjantée ; y a un concert en plus !
    Je vais me mettre à l'envers avec eux et ça va être bon. Ça va être bon de rire pour rien. Ça va être bon d'être en terre pas inconnue, de retrouver tous ces visages familiers, de sentir la bière et le rhum nous rincer le gosier. Ça va être bon de faire tourner.
  • Je vais rentrer chez papa-maman et vais me refaire un stock de câlins pour les trois décennies à venir.
On va se faire des grandes balades dans le froid (et la neige avec un peu de chance) avec nos chiens-qui-sont-pas-à-nous et après on boira du chocolat chaud vin chaud..à la cannelle...

Mon père m'entretiendra de ses ventes de poêle à granulés et on va encore passer des heures à rêver de maisons bioclimatiques et tout ça en sifflant du punch sous la couvrante devant les tex avery. Moi je lui dirai que j'ai dégotté des artificiers avec qui m'éclater sur Toulouse en ramassant les cacahuètes avant que la maternelle ne gueule parce que ça fait des taches sur le parquet.
Ma mère aura ressorti ses décos de Noël, ses branches de noisetier peintes, ses jolies nappes et ses chandeliers. On va passer du temps dans la cuisine, faire des orangettes, des bûches, des Plätzchen, des marrons.

  • Et puis on va se faire un p'tit Nowel en famille, sans costard, sans mettre les p'tits plats dans les grands, juste nous cinq et mon Jean.
Mon Jeannot : mon p'tit Pépère, qu'a pris un coup de vieux mais qu'à son cerveau qui tourne à plein tube et ses yeux qui brillent, le verbe qui nous innonde d'amour, et ses souvenirs heureux de notre Jeanine et moi j'arrive jamais à finir de lui coller des baisers tendres sur ses joues rapeuses.

C'est juste bon de savoir, que pour mon 21ème 25 décembre, je me réveillerai dans la même chambre..même si ça fait un moment que je n'essaie plus de deviner où sont cachés les cadeaux et qu'on n'attend plus en râlant devant la télé que les parents soient levés pour ouvrir les paquets.

On fera le déjeuner du 25 avec tonton, tata et mon couz adoré. On va se descendre quelques bonnes bouteilles, dans la joie et surtout, la bonne humeur. On va encore être morts de rire parce que la grand-tante, quand elle est cuite et qu'on ne vaut guère mieux, nous fait une imitation de la bande-son (en chinois) de son cours de Qi Quong .(après le Jurançon, l'Epineuil, le Chablis, l'Irancy et le Crémant de Bourgogne..pour peu qu'on ai pris un rata à l'apéro et qu'on se soit envoyé "une 'tite prune" à la fin du repas c'est vrai qu'on fait apparaître des nouvelles couleurs dans les cartouches d'éthylotest)
  • Je vais revoir ma Normandie zHérissouille. Faut qu'on se programme quelques jours parce que j'en ai, des choses à lui raconter !
  • J'ai un plan New Year's Eve : une dizaine de personnes de 19 à 22 ans, autour d'une bouffe à la bonne franquette, dans une ferme isolée; des gens que j'aime et avec qui ça fait un bail que j'ai pas pris le temps de vivre. Tu vois, c'est pas un plan pour dire que j'ai une vie sociale et que j'ai un truc de prévu au jour de l'an, parce que ce serait à une autre date que je serais aussi franchement heureuse. Mais là, démarrer 2009 avec mon frère, la Zhérissonne, AM (aka "Ringo", à cause d'une soirée délire sur les Beatles..oui on a les délires qu'on peut!) et d'autres jeunes gens passionnants...c'est juste à savourer, à boire comme du p'tit lait. C'est avoir le beurre et l'argent du beurre (...du coup on sait ce qu'il me manque pour bien continuer l'année hein!)
  • Mon frère rentre chez les parents..et on va y être en même temps !!!
  • 15 jours c'est quoi à l'échelle d'une vie ? Bon, et puis dans mon bled le portable ne passe pas mais on a quand même le téléphone et Internénettes hein!
Je te souhaite, à tous et à toutes un vrai, beau, bon, joyeux et chaleureux Noël.
Si t'es plutôt heptabranché du chandelier, alors joyeuse Hanouka à toi.
Si, comme la zHériss', tu fêtes pas Noyel, par conviction personnelle, éthique, végétarienne, athée, altermondialiste du coude et anticapitaliste du genou..alors je te souhaite de bonnes vacances. Enjoy ton p'tit monde et les derniers jours de 2008 !

Bisous baveux
La Greenouille.

PS : si tu passes sur ce blog et que tu te sens l'âme de la crémière qui pourrait venir à mon secours... y a mon mail qui traîne par là; fais-toi connaître !

PS one more time : si tu veux venir à mon secours mais que t'as pas compris la blague de la crémière, lâche-l'affaire, ça ne marchera pas entre nous

PS the last one : wouahou, j'suis en mode "déconne" moi ce soir, je m'autolyse de rire..on sent que c'est bientôt la quille hein !

dimanche 14 décembre 2008

Correspondances

Je t'ai déjà vaguement parlé de C., aka Ninja. C'était ma binôme de choc à l'IUT. Elle est devenue une amie très proche, par la force des choses (et aussi parce qu'avec tous les rapports qu'on finissait à la bourre, j'en ai passé des nuits chez elle!).
Ben là je ne vais pas te parler d'elle mais de son père.

Quand C a approché de ses vingt ans, S, sa chérie, a eu la charmante idée de lui faire un montage photo pour l'occasion. Etant la photographe du groupe, et disposant déjà ainsi de nombreuses photos de C, j'ai proposé de me charger du truc. S s'occupait de contacter les amies et les parents de C. Elle leur a donné mon mail pour que je puisse recevoir de quoi améliorer mon diaporama. Le père de C m'a scanné des dizaines de photos, en douce. C'était amusant cette complicité pour monter la surprise.

Après avoir offert le montage, j'ai reçu un mail du père de C. Elle venait de l'appeler, euphorique, et lui me félicitait de la réussite de ce cadeau. Ça, c'était fin février.

Nous aurions pu nous en tenir là. Mais figures-toi qu'il a continué à m'écrire; pour m'encourager, papoter, prendre des nouvelles pendant mon stage et puis à la rentrée...

C'est un amoureux fou des lettres, qu'il manie avec brio. Un littéraire contrarié en somme.
Chacun de ses mails est un véritable régal, dans la forme comme dans le fond. Il s'y exrpime avec une fluidité déconcertante, alors que c'est un être plutôt mutique dans la vie..la communication orale ne lui est pas aisée.
Il a des formulations si riches, et elles dénotent toutes d'un humour certain. Cet humour que j'apprécie tant s'est en fait avéré être un masque derrière lequel j'ai appris à connaître un homme très sensible, très fin, et parfois très seul.

J'ai pris pour habitude de lui répondre. J'y mets une grande application et tente vainement d'égaler son niveau de plume. Je me régale de nos joutes verbales..qui ne sont, à vrai dire, pas réellement des joutes mais plutôt une espèce de synergie. C'est une émulation qui s'est créée entre nous.

Notre dernière lubie? Échanger mes critiques ciné contre ses chroniques littéraires.

Je ne sais pas si C est au courant de cette drôle de correspondance. Je ne suis pas certaine qu'elle comprendrait l'intérêt que nous y trouvons.

Ouais.
Je sais.

C'est étrange.

jeudi 11 décembre 2008

Matin, midi, soir




Matin

Je suis dans mon lit, seule.

Le réveil sonne, j'ouvre les yeux et je te regarde, toi..le néant qui est à côté de moi. Je me lève et ne te bouscule donc pas, ça caille.
Je mets en marche, mécaniquement, la bouilloire et traverse l'appart' en mode automatique pour allumer la radio. Je ne dis pas bonjour ; il n'y a que moi ici.

"bip-bip-bip-bip ..vous écoutez France Inter, il est sept heures!" Ah, si, lui j'aurais presque envie de lui dire bonjour mais il ne peut pas m'entendre. À lui, et à ses potes du 7-10, et dire aussi à Caroline Cartier que j'adore son "Cartier libre".

Je n'ai à m'enquérir d'aucun autre sommeil que le mien..et nul ne me voit sortir doucement de ma nuit. Je ne tends pas le sucre, ni même le beurre ou le thé. Pas besoin de faire attention de ne pas lécher la cuillère avant de la replonger dans le pot de confiture.


Midi

Rebelote. Je rentre manger. "Chers amis, bonjour!" ouais, c'est ça, bonjour Lui, il a une voix trop jeune pour présenter ce jeu, je préfèrais Louis Bozon (j'ai connu la version Jeu des mille francs, avec Lucien Jeunesse..mais j'étais vraiment môme) Je me fais un plat; parfois je réchauffe un truc un peu plus sophistiqué que j'ai préparé la veille au soir, ou le week-end mais je m'en lasse..c'est fade de manger face à la fenêtre.


Soir
(c'est le pire le soir)

Je rentre et n'attends pas.
Je peux laisser la clef dans la serrure, la porte ne risque pas de s'ouvrir de l'extérieur.
S'il est tard et que je rentre (du hand, d'une soirée)..c'est pareil; personne ne m'attend.
Je n'ai pas de parfum "odeur de Toi" à retrouver sur un pull ou une écharpe qu'on aurait laissé traîner là, et qui me chavirerait le ventre.

J'aimerais me dépêtrer de cette absence de présence humaine dans mon chez-moi, de ce silence, de ce trop plein de tendresse qui voudrait pouvoir déborder, enfin.

Même pour les aspects pas drôles du quotidien je ressens ce vide :
je ne m'engueule jamais avec moi-même à propos de la vaisselle, des courses, de l'inondation de la salle-de-bain ou des affaires qui jonchent le sol.
Des fois, je rêverais d'une grosse prise de tête, pour un truc futile, ou de me sentir "obligée" d'aménager mon emploi du temps.

Au lieu de ça, je suis libre comme l'air (il faut croire que je ne l'ai pas assez éprouvée pour vraiment l'apprécier, cette "liberté")

Donc :
je recherche baume au cœur, ou autre traitement qui s'avèrera efficace. Posologie et durée à définir.
Pas de contre-indications, ni d'allergies (ah si, je déclenche un urticaire géant quand on parle de Nicolaï S. et de ses copains du francoKremlin et je fais des crises d'hilarité à l'évocation de l'"opposition"(au fait, le PS va changer d'emblème floral : la rose va être remplacée par le muguet : c'est la seule tige capable de porter autant de cloches..^^))

Y a-t-il un médecin dans la salle ?

dimanche 7 décembre 2008

give me five

Noël - cape - banda - repas - tables - soutif -plot de chantier -danse effrenée -valoche - semelles usées - agronome - houba houba -vodka pamplemousse - déhanché - marie - jeanne - lunettes -café -brunch -marché de nowel sur la place du Cap' - métro - pendaison de crémaillère - lesbiennes - Monbazillac -musique - Fronton - ambiance - jeanne - marie - match gagné (wouhouuuuuuu les filles!!!!)

Trame décousue d'un week-end tissé d'or.

Se sentir soi. Se sentir bien. Réaliser qu'on a gagné 10 ans de temps en un mois seulement et se dire que c'est bon. (hé Toi, si tu passes par là oui, Toi..prends pas la grosse tête, la majuscule c'est parce que je dis "tu" à mon lectorat ; faut bien qu'on s'y retrouve ici! give me five !)

Demain c'est lundi, et c'est même pas grave !! Tu doutes ? Tiens, écoute ça !

mardi 2 décembre 2008

Bam, mange-toi ça !

Bon, ben voilà, ça y est. Ce qui devait arriver arriva.
A force de croire que j'peux l'faire
A force de trouver que je ne sais bosser que dans l'urgence
A force me dire que j'ai le temps
A force de travailler la nuit par faute de ne l'avoir pas fait le jour
A force d'avaler plus de café qu'une italo-turco-colombienne
A force de croire qu'Epson fait des imprimantes qui impriment plus vite qu'un mach 3
A force de pas savoir/vouloir me foutre des coups de pieds là où il faut quand il le faut...

...j'suis arrivée 35 minutes trop tard à la scolarité.
i.e. : j'ai zéro, d'office : convoquée direct au rattrapage : " ne passez pas par la case départ- ne touchez pas 20 000 francs!"

et en plus, j'ai manqué 4h de TD pour finir cette merde. "Absence injustifiée : moins 1 à l'examen"!
..jsuis restée
comme une conne avec mon p'tit dossier rose sous le bras, devant la vitre du bureau désespérément vide..
vide...comme la corbeille "rapport de stage 1A, deux exemplaires" que le prof a déjà soulagée de son contenu
Comme une conne avec mes nerfs usés jusqu'à la corde et ma soudaine envie de chialer.
Comme une conne avec mes dents qui me font mal d'avoir été aussi serrées.
Comme une conne avec le vertige des 35 heures passées sans dormir pour rattraper toutes ces heures passées à ne rien faire.
Comme une conne avec mon envie de vomir la fin du deuxième litre de café ingurgité pour tenir debout.

Bon,ben ça va, arrête de pleurer Pénélope ! Maintenant t'assumes, t'es une grande fille, hein ?!
Alors tu remballes tes cliques et tes claques et tu te dis que c'est bien fait pour ta gueule et que ça n'arrivera plus. Et puis te te motives paske ce soir y a la présentation des expériences à l'étranger "Asie, Afrique, Amérique du Sud" alors tu tiens bon la rampe..faut avoir les yeux ouverts jusqu'à 20h..c'est quoi 38 heures, c'est rien, hein ?

mardi 25 novembre 2008

GreenSubmarine

Ce dernier mois je me suis immergée dans "la toile".
Tout juste si j'ai laissé dépasser le périscope.
Les ballastes se sont vidés de tout l'air qu'ils contenaient, je me suis enfoncée.
Sauf que là je touche le sable.
Et comme tu le sais, la greenouille c'est un animal amphibie : je vais avoir besoin de sortir la tête de l'eau avant de passer du GreenSubmarine au Koursk...

Je me suis regardée couler mon cursus et, tout en étant consciente du problème, j'ai eu la sensation de n'avoir aucune emprise sur moi-même et sur cette logique auto-destructrice (oui, j'en fais peut-être un peu trop là!)

Seule ma vie "professionnelle" a pâti de cette situation : sur le plan social, je te rassure, tout va très bien. Je ne me suis coupée ni de ma famille, ni de mes amis, j'ai une nouvelle super pote au sein de l'équipe de handball (je confirme Kanou, le hand c'est un sport de lesbiennes !! ;) Non, une pote j'ai dit. Mais si!) , je sors et je m'entends bien avec un bon nombre de personnes.
Mais le fait est que tout ce temps passé sur l'ordinateur (mon blog, les tiens, les forums, la musique, les films, msn...) ne l'a pas été sur mes cours.

Cette nuit je me suis vue d'en haut et j'ai eu peur : 10h d'ordinateur en 24h c'est juste pas possible!!!
Un peu plus et c'était l'overdose.

Alors avant de virer complètement junky, je vais faire un sevrage cybernétique :
travailler, manger à table, dormir plus de 5h par nuit, aller en cours le matin...tout ça ne peut pas me faire de mal.

N'ayant pas la volonté suffisante pour équilibrer comme il se devrait mon temps d'Internet et mon temps de travail, je vais prendre l'air un instant...

I will be back




jeudi 20 novembre 2008

Forrest Gump

Non, je n'ai pas entrepris de traverser les Etats-Unis en courant comme ce type là (ni en marchant, comme Antoine de Maximy). C'est juste qu'il y a une réplique qui me plaît dans ce film : "vos chaussures doivent être très confortables. Je suis sûr qu'on peut marcher des heures avec des chaussures pareilles, sans rien sentir."

Hé bien, ça y est : j'en rêvais, je l'ai fait !! Je viens de m'offrir ça :
Pour ta gouverne, c'est le dernier modèle de chez qui-tu-sais pour le handball.
Le prix est absolument indécent; je pourrais bouffer trois semaines avec une telle somme ..j'ai honte..quand on pense qu'en plus c'est fabriqué au Vietnam par "les p'tits chinois qu'ont les pieds coupés" comme disait Papy.
(hein quoi ? Attends, il y a eu un bruit bizarre là.
OK : grill+truc congelé 1–assiette 0 ; heure du décès 22h44 (oui je mange tard, je rentre de l'entraînement!) Faich', déjà que je n'avais que trois assiettes... je vais être obligée d'augmenter la fréquence des vaisselles)

Je te disais donc que mes nouvelles pompes de sport, elles me font culpabiliser et que je viens de réouvrir mon découvert..et que ça, ça craint (et puis je me suis engagée sur une soirée qui va me coûter au moins 20€ ce week-end, et aussi un ciné avec une pote du hand...en plus faut que je retourne chez le coiffeur, que je paye mes factures..rho p*tain, la fin du mois va être sévère!).

Oui, mais... sans déc' : elles déchirent non ?! T'aurais vu comme je me la pétais j'étais fière tout à l'heure avec ça aux pieds.
En tout cas elles sont faites pour durer (à ce prix là, y a intérêt!!!) ; les copines ont toutes le modèle précédent (oui mais je leur parle quand même hein, j'suis pas chienne! ;) ) depuis au moins 2 ans, 6 pour certaines et ça va encore.


Bon sinon je voulais partager un truc avec toi : tout à l'heure en rentrant, j'ai mis la radio dans la voiture. France Inter vient de consacrer une journée entière à Serge Gainsbourg, dans le cadre de son partenariat avec le musée de la musique de Paris. Musée qui ouvre une exposition, semble-t-il assez unique en son genre, sur l'homme à la tête de chou.
Alors, j'ai monté le son :



Et puis après, extrait d'interview; Serge a dit "j'ai testé des drogues, au Népal notamment..et ça m'a pas franchement réussi. Non. Moi j'ai une drogue naturelle, c'est la rêverie et le pouvoir de la poésie. Ça me suffit."
Et, là, en roulant dans la nuit (ou presque, p*tain de lampadaires!!), le son de sa voix aussi clair (heu, un peu anisé quand même?) que s'il eût été à côté de moi sur le siège passager, je me suis pris une espèce de bouffée de bonheur en pleine tronche. Tu sais, le truc qui fait que là, sur l'instant, tu te sens transcendée, transportée, émue.

Il y a des moments comme ça, où je me sens atteinte par un rayon de soleil, par une chose gracieuse, impalpable. Ce soir la grâce...avait des cheveux sales, une barbe de trois jours et les oreilles décollées...

mercredi 19 novembre 2008

Pas envie

Je n'ai pas envie
d'aller en cours, de me mettre au taf, de me coucher tôt, de poursuivre ce cursus,d'en démarrer un autre,de quitter cette ville...
Pas un caprice de gosse; juste l'impression de perdre mon temps, de ne pas être à ma place, de ne rien trouver pour me motiver.
Envie de rien mais envie de tout: de voyager, de découvrir, de travailler (ailleurs que derrière un bureau), de trouver des repères...
Envie de hurler, envie de me taire.
Envie de comprendre, envie d'arrêter de penser.
Séisme amplitude 7, mon cerveau va imploser.

lundi 17 novembre 2008

elle sort...

Bon, j'ai décidé d'arrêter de pourrir les commentaires de chez Zeste pour vous parler de moi. Pour celles et ceux qui n'auraient pas suivi l'affaire, je faisais remarquer il y a peu que j'avais le feeling avec les mecs noirs. Pour être plus exacte, ce sont eux qui ont le feeling hein, parce que moi en fait...Ben ce sont des mecs !
À Tours je me faisais draguer par un Angolais, ici c'est la délégation antillaise du club de hand qui me tombe dessus. Mais qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu?! Ils pouvaient pas être présents dans ma vie y a deux ou trois ans ces mecs là ? À une époque où je me serais intéressée à eux !!! Non parce que non contents d'être sympas et cultivés (euh.. pas tous en fait), ils sont plutôt pas désagréables à regarder les bougres!

Tout ça pour dire qu'hier j'ai pensé à cette chanson et ça m'a fait bien marrer :



Et puis, puisqu'on est avec Anaïs, un bout de son dernier album, avec une chanson qui fait qu'on se pose plein de questions...

dimanche 16 novembre 2008

"Nous n'héritons pas la terre de nos parents..."

Bon s'il ya bien un truc que j'ai retenu de mon DUT environnement, c'est que : quelle que soit ta bouffe, si tu peux pas te payer que du bio, ben ce que t'as dans ton assiète contribuera à te faire passer l'arme à gauche.

Je m'explique (ou je t'explique) : dans la nourriture "industrielle", il ya des graisses saturées, des colorants, des émulsifiants, des conservateurs..plein de trucs pas bon pour tes artères, ton système endocrinien, blablabla.

Et puis si tu suis les "5 fruits et légumes par jour", "pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé" et que tu manges des produits de la mer, alors tu avales des métaux lourds, des toxines, des herbicides, des fongicides, pesticides...
Quand tu bois du vin t'avales aussi ces merdes, quand tu bois de l'eau pas minérale tu bouffes des nitrates, quand tu bois de l'eau minérale tu t'intoxique aux minéraux et tu contribues au réchauffement climatique...


Nos enfants nous accuserons


Je vais bien, tout va bien !

samedi 15 novembre 2008

pas de répit


Jeudi : entraînement
Vendredi : soirée club
Samedi : match ?
Dimanche : stage travail des configurations d'équipe
Lundi : réunion technique chez le coach
Mardi : Entraînement
Mercredi : rien en rapport avec le handball..mais 2h de basket avec l'école

On m'aurait dit ça l'an dernier, je l'aurais pas cru. Je fais même du hand' dans mes rêves..pfiou !


edit : parceque y en a des qu'arrivent pas à lire en jaune et que j'ai pas envie de changer la couleur ;p le dimanche c'est stage stravail des configurations d'équipe (de 10h à midi, évidemment)

vendredi 14 novembre 2008

La mère-la-bricole

J'ai repensé à un truc en lisant le billet de Kanou sur les bottes...

Vois-tu (oui en fait je crois que je vais garder le "tu" ; je préfères, si tu n'y vois pas d'inconvénient), j'ai grandi à la campagne. J'ai connu la joie d'aller donner du pain dur aux chevaux derrière le pâté de maisons, de dévaler des pentes jaunes de coucous aux premiers rayons de printemps et de faire des bouquets monstrueux des ces fleurs dont ma mère ne savait plus quoi faire , de dévaler ces même pentes en luge les années à neige, de ramasser des noix dans les talus, de faire trempette dans le lavoir (dans de l'eau à 15°C, les enfants sont solides!) pour attraper les "crevettes d'eau douce" (que depuis, je sais qu'on dit des "gammares")

J'ai assisté à la traite des vaches de la ferme où nous achetions les oeufs et le fromage, j'ai donné mon pouce aux petits veaux, j'ai caressé des très gros lapins (rien à voir avec les p'tites peluches qu'on te vend en animalerie, non, le gros Géant papillon de 5kg!), j'ai rigolé en regardant à travers la lucarne les groins des cochons qui barbotent dans l'auge...

J'allais en forêt jouer à tarzan avec les lianes (et crouch! la grosse gamelle dans le roncier!), ramasser des "bâtons magiques, cailloux magiques", des châtaignes, des champignons...
Par la suite, j'ai pu glaner dans les haies de quoi préparer des boissons apéritives rafraîchissantes (pour ce qui est du premier verre en tout cas), améliorer mes connaissances en ornithologie, profiter du ciel qui rougeoie pour de magnifiques balades vespérales qui sentent bon les contreforts himalayens...
Je m'égare là. C'est pas "Martine à la ferme" que je voulais écrire !

Si je te raconte tout ça, c'est pour te dire que, de mes deux ans à mes..bé maintenant en fait, les bottes en caoutchouc ont accompagné ma vie. Mais l'accessoire qui ne m'a suivi que jusqu'à mes 10 ans, c'est le "pantalon de cochon". C'était l'arme absolue qu'avait trouvé ma mère pour éviter de faire douze lessives par semaine.

Alors là, précision : pour que tu vois pourquoi c'était une sacrée ruse : dans ma Bourgogne natale, la boue c'est du mois de septembre d' octobre au mois de juin mai. Et comme avec mon p'tit frère nous adorions faire du catch jouer dans le jardin, ou sauter dans les flaques (et quand tu sautes.. y a pas de boue sur la bas du jean grâce aux bottes..mais par contre t'as le cul tout plein de terre!), ma maman avait eu l'idée de nous confectionner les fameux "pantalons de cochons".

Je t'essplique : avec du tissu genre K-Way, un élastique pour la taille, un pour chaque cheville tu fabriques un pantalon... et hop! tu veux jouer outdoor? Pas de problème, t'enfiles le truc par dessus ton fut', tu vas faire ta Mimi Cracra "dehouors" et hop tu l'éjectes avec les bottes avant de revenir dans la maison boire un bon chocolat chaud. Et comme une mamagreen c'est super malin, elle en avait même fait pour les potes qui venaient à la maison.


Dans les genre diy, la mamagreen elle avait aussi fait des serviettes de table à élastique : tu te passais le truc autour du cou au début du repas et ton t-shirt était à peu près propre à la fin (en plus c'était rigolo de tirer dessus...plutôt sur celle des autres parce que quand tu l'as prise une fois dans la tronche et que l'élastique était encore en forme tu le fais pas deux fois de tirer sur ta serviette !).

Elle avait aussi fabriqué des sacs de couchage en forme de nounours. Alors là c'était tellement la grande classe que, quand on allait manger chez des amis je demandais toujours si on risquait de rentrer trrrrrrrès tard et si je pouvais l'emmener au cas où j'aurais été fatiguée (moi frimeuse?).

Je n'ai jamais photographié tout ça donc pour les illustrations t'attendras noël, hein. Et pour les bricoleuses qui voudraient les patrons, on arrange ça par mail !

jeudi 13 novembre 2008

"blanchi" !

Oui, "blanchi" je trouve que pour un ancien d'Occident ça sonne pas mal comme terme !

Je n'avais pas prévu d'écrire deux billets aujourd'hui mais je ne peux pas m'empêcher de réagir à la nouvelle : Vanneste a remporté son pourvoi en cassation.

Ça veut tout simplement dire, qu'au XXIème siècle en France, tu peux te permettre de dire que "l'homosexualité est inférieure à l'hétérosexualité" quand tu es parlementaire (ou aussi faire des amalgames plus qu'écoeurants entre homosexualité et pédophilie) .

La Justice, celle qui est censée faire appliquer les lois de la République-liberté-égalité-fraternité.. (dont une certaine loi du 30 décembre 2004 réprimant les injures et discriminations homophobes), cette même justice donc estimera que "Si [tes] propos litigieux ont pu heurter la sensibilité de certaines personnes homosexuelles, leur contenu ne dépasse pas les limites de la liberté d'expression."

Et alors, tu pourras venir narguer SOS-homophobie, ActUp et le SNEG en bavant " Je suis satisfait. Cette décision me fait retrouver une certaine idée de mon pays et prouve qu'il y a une vérité".

Moi aussi cette décision me fait retrouver une certaine image de mon pays...



(à quand la réouverture?)

Mon "braza"

John est plus jeune que moi, de deux ans et demi.
Desfois c'est un vrai boulet. Il a toujours des plans foireux, à pas savoir quel train il prend, chez qui il dort, comment il rentre, avec qui il part en vacances...
Il a toujours l'air d'avoir fumé un arbre
et d'ailleurs la meilleure photo de lui petit a été faite devant un magnifique pied d'énormes Papaver ...même quand il a pas de THC dans le sang (oui d'accord c'est devenu rare) il a des yeux de lapin russe..rapport à ses tendances allergiques.

Bon, okay, mais à côté de ça :

Il a le mérite d'avoir grandi entre deux filles aux caractères plutôt..bien trempés. Alors le sien de caractère, il est doux, tempéré, zen.
Il me rassure parce que quand je le vois, je me dis qu'il y a quand même une place pour les rêveurs dans ce monde.
Il trace son bonhomme de chemin : il a choisi la voie d'ingé son et ça colle carrément bien à ce qu'il est, à sa façon de vivre.
Il ne pleure pas aux enterrements... ça me laisse le droit de pleurer pour deux dans ses bras.
Il est plus grand que moi..mais je ne lui en veux pas (et en plus, ce s'rait pas facile à vivre pour lui de mesurer moins d'1m65).
Il joue de la guitare et même que, quand je l'écoute, ça me fout une grosse boule dans le ventre (oui j'ai les nerfs qu'il soit meilleur musicien que moi, mais c'est aussi parce qu'il joue vraiment bien).
Il a rien trouvé de mieux à me répondre que "ben c'est cool" quand je lui ai annoncé que j'aimais les filles (genre je lui aurais dit, "tiens y va faire beau demain" c'était pareil!)
Il me fait mourir de rire! En plus, il fait toujours des blagues que personne ne comprend..et ça, ça me fait encore plus rire.
Il est toujours entouré de gens super intéressants (et toutes ses copines sont canons! ;) ).
C'est un gauchiste qui réfléchit.
C'est un complice de mes sorties salles obscures, cinéphile averti en devenir.
C'est le portrait de son père au même âge.
C'est mon frère et en plus mes copines le trouvent mignon (wouho, pas touche!)



mercredi 12 novembre 2008

ça écoute quoi une greenouille?

Ah, ben zut, à force de changer tout le temps je ne sais plus s'il vaut mieux que je vous dise '"tu" ou que je te dise "vous"...(bon alors, c'est là que tu t'exprimes ou que vous prenez la parole pour me dire ce que tu en penses et quel est votre avis!)
Bon alors (pour la suite je vais mettre "tu" parce qu'à jongler comme ça je vais attraper le mal de l'air) comme tu as pu le constater, sur le côté là, j'ai mis plein de chansons/musiques.

Et je ne voudrais pas te balancer mon univers musical à la tronche comme ça, sans un minimum d'explications.Ça va être compliqué quand même parce qu'il y a vraiment beaucoup de choses.

Alors on va essayer de grouper :

  • Des incontournables (Brel, Barbara, Piaf, Brassens, Gainsbourg ) pour la culture; pour les idées aussi, souvent
  • Des ceux dont j'aime les textes, la musique et dont les chansons sont des repères liés à certains épisodes importants de ma courte vie : Renaud, Lynda Lemay. Ils sont liés à A. aussi (bien fatiguées, il n'est pas difficile de nous faire pleurer sur un Mistral Gagnant ou un Je suis Grande)
  • Des souvenirs d'enfance (Henri Dès et Anne Sylvestre)..parce que c'est drôle de voir que 15 ans après on se souvient encore des paroles. Et aussi, les textes d'Anne Sylvestre pour adultes sont de pures merveilles (j'adore la Lettre ouverte à Elise)
  • Des "merci papa" (Rolling Stones, the Beatles, Joe Cocker, Joan Baez, Janis Joplin, the Who, Creedence Clearwater Revival, Country Joe, Bob Dylan, BB King, John Mayall...) où comment, après avoir décrété à 14 ans que c'était rien que "d'la musique de vieux"..j'ai du admettre que quand même, c'est vraiment trop bon !
  • Des "merci maman" : ce sont souvent les mêmes, avec l'ouverture aux musiques du monde en plus, donc tu peux la remercier pour les quelques musiques klezmer, roms et balkaniques ou orientales qui traînent ici. C'est aussi "à cause" d'elle que j'ai le virus "musique trad" (Maes et Pariselle, Minuit Guiboles, Airs de rien..et d'autres à venir..attends j'ai pas fini de charger mes MP3 sur deezer!)
  • Du "merci frangin" (Lynyrd Skynyrd, Rodrigo y Gabriela) parce que c'est toujours super d'avoir l'air débile à deux quand on se déchaîne dans la voiture sur un seul et même morceau !
  • Des voix de femmes qui me transportent ( KT Tunstall, Joan Baez, Souad Massi, Alela Diane, Moriarty).
  • Des trucs bizarres que m'a fait apprécier C. (la grande Sophie, Mademoiselle K, Goldfrapp...)
  • Du festif, du qui pulse (plus ou moins), du qui met du soleil dans la vie ( Babylon Circus, Dub Incorporation, Bhale Bacce Crew, Les hurlements d'Léo, La rue Kétanou, Tryo... )
  • Du Mozart aussi, parce que c'est bon pour l'âme (ben quoi? on en donne bien aux vaches et aux pieds de tomate!)
  • Des bouts de trucs que j'aime : le Crumble de Kriss sur Inter (générique) ou des musique de films (surtout du Klapisch)
  • Du qui me plaît en ce moment et qui me fera peut-être royalement ch*** d'ici deux mois, parce que je suis comme ça, j'évolue.

Quand je vais chez quelqu'un, j'aime bien regarder sa bibliothèque et sa collection de CD, parce que je trouve que ça en apprend beaucoup sur la personne. Alors voilà, je pense que vous me connaissez beaucoup mieux maintenant...

mardi 11 novembre 2008

Ach ! Miss triste

Desfois t'achètes un ticket à gratter

Tu grattes frénétiquement, tu prends même pas le temps de sortir une pièce, t'y vas cash; du bout des ongles... et, l'espace d'un instant, t'es sûre d'avoir les trois citrons/les quatre lunes/les trois croix/les trois ronds..'fin les trucs qui, collés ensemble, font que tu penses avoir gagné le gros lot.

Et puis en fait, à bien y regarder, tu t'es plantée : t'as rien gagné du tout.
T'as vu que c'que t'as voulu voir, tu t'es laissée emporter par ton enthousiasme; tu t'es dit que t'allais avoir la chance du débutant. Ben non, ça marche pas à tous les coups hein.
Avec les nanas c'est pareil...

Rassures-toi, t'as quand même gagné..le droit de rejouer ;)

mardi 4 novembre 2008

Les chansons d'amûuur !

Non, rien avoir avec le film éponyme.

Juste que Val a évoqué l'idée, qui a plu à Tilu et que j'ai moi-même trouvée sympa. Donc voilà, ce fut très difficile de n'en sélectionner que 5 mais j'ai trouvé.

Alors en 1) les Beatles, une vieille que j'aime bien, et puis c'est une sorte d'hommage à l'homme de ma vie, le seul que j'aie jamais eu envie d'épouser : mon papa ;)

En 2) La liste de Rose...et un joli inventaire à la Prévert, un !

En 3) Mon côté Punk..pas punk du tout pour le coup!, une guitare envoûtante, un duo sensuel (et sans suite), un texte plein d'espoir..Inch Allah

Number four la jolie KT..pas grand chose à dire, y a qu'à l'écouter.

La Nummer fünf, ode aux objets banals du quotidien de l'être aimé...qui deviennent exceptionnels puisqu'ils sont les siens... et une spéciale dédicace à ma Zhérissouille (elle ne me lira pas mais tant pis) qui a eu un jour l'idée géniale de me coller du Renaud dans les zoreilles.




mercredi 29 octobre 2008

Invité surprise

Je ne l'ai sans doute pas déjà dit ici : j'habite à 200m de mon école d'ingé. DONC je rentre chez moi tous les midis pour manger, plutôt que d'ingurgiter les trucs lourds et indigestes du RU.
Ce midi, alors que je préparais des betteraves au dessus de l'évier (oui, je sais, ma vie est palpitante!!) j'entends une sorte de "schblong". Comme je n'ai rien fait tomber dans l'évier, je me retourne et là je manque de tout lâcher de surprise (et la betterave rouge ça tache!). Il y a un type derrière ma fenêtre. Oui, alors là, il est utile de te préciser que je n'ai pas de balcon, pas même de rebord de fenêtre, et que je vis au 2ème étage.

Bon, le mec est en train de faire les carreaux. Et moi, je ne sais même pas s'il me voit (et s'il voit le bordel monstre qui règne dans cet appart!!). De nuit, je sais qu'on voit chez moi si la lumière est allumée, mais de jour, la vitre a un aspect de miroir...vue d'en bas, je ne sais pas ce que ça donne avec le nez collé dessus !
Alors du coup, jsuis restée comme une conne pendant 10 minutes à attendre que le bonhomme ait fini pour pas avoir à m'asseoir à table, en face de ladite fenêtre et commencer à manger, là, devant quelqu'un qui bossait.

J'aurais préféré qu'on m'envoit ses copines ;)


mardi 28 octobre 2008

Allo Houston ?

Oui je sais ce que tu vas me dire : il est une heure du mat' passée, j'ai école demain tout à l'heure et je ne dors toujours pas. A cela je te répondrai que

1) Je suis rentrée d'une réunion technique chez le coach à 22H, en n'ayant pas encore mangé et,oui, Zeste, nous avons regardé des vidéos de matchs de l'équipe de France féminine de handball ;)
2) Je viens juste d'avoir ma connexion internet alors j'en profite, desfois qu'elle se mette à foirer dès que je vais m'endormir
3) Il y a une bande d'abruti(e)s qui gueule dans mon couloir depuis plus de deux heures (et la dernière fois que j'ai eu l'idée saugrenue de la ramener, ils m'ont gravé une b*te de 80 cm de haut sur ma porte d'entrée...et dire que ces gens sont de futurs cadres...j'ai envie de me pendre là!!)

La bonne nouvelle c'est que je poste depuis mon chez-moi !!

vendredi 24 octobre 2008

Rock in the city

C'était hier soir, et c'était bon.
Surtout celle qui pourrait être la fille de Joan Baez et de Leonard Cohen..ou quelquechose du genre. J'ai aimé son look, j'ai été transportée par sa voix...à (re)découvrir

A quoi ça sert ?


Découvrez Idir!

Un jour faudra que je te parle de mon "petit" frère...
Aujourd'hui je suis triste (et pas mal énervée après la vie de cons qu'on va mener!) : il rentre de Boulogne ce soir, je repars à Toulouse demain matin... 6 mois qu'on n'a pas réussi à rester dans la même maison plus de 5 jours...
Y a des frateries qui peuvent pas s'blairer et qui sont obligées de se supporter; lui je l'adore et on ne se voit plus...
et merde tiens!

lundi 20 octobre 2008

C'est mathématique !

De retour chez les parents, pour encore une semaine. Mon stage en exploitation agricole se passe trrrès bien. Mes patrons, appelons-les D. et B., sont gays sympas et nous avons établi des liens de confiance et de complicité que je ne pensais pas voir s'installer en si peu de temps.

Le matin je fais les fromages avec B., ancien cuistot, et le soir je vais à la chèvrerie avec D. et son employé pour nourrir et traire les bêtes. Mais comme l'employé était de congé aujourd'hui, je suis allée à la traite du matin avant de monter démouler les crottins (le premier qui rigole jlui mets une beigne!). C'est là que la relation de confiance m'a marquée ; D. m'a demandé de préparer et donner seule les biberons aux chevrettes nées la semaine dernière.

Seulement voilà : les petites choses, qui, il y a une semaine encore, étaient toutes mouillées et flageolantes, sont déjà franchement affamées à 8h du mat' et ont compris le principe " ouverture de porte = biberon" ah les malines ! Et ces gouffres à lait petits ventres à pattes sont complètement frappés surexcités dès que l'on s'approche de ladite porte.

Je te donne les données de l'énoncé :

- 12 chevrettes (alimentées par lots de 3)
- 2 boxes et un couloir
- 2 bras et 2 jambes
- 6 biberons (+ un entonnoir et une casserole à bec dans le seau de lait)
- environ 1 bib' 1/2 par tête (soit 8,5 litres de lait)


...et si je te dis que j'ai réussi cet exploit, et même que j'étais super fière de moi, parce que d'habitude nous sommes trois pour nourrir les goinfres...ben t'es obligé(e) de me croire parce que c'est la stricte vérité.
le tout en à peine plus d'une demi-heure !! ch'uis 'ach'ment balèze!!!!

mercredi 8 octobre 2008

And the winner is

Juste parce que ça me fait vraiment trop plaisir pour eux et qu'ils l'ont bien mérité (même s'ils ne m'ont pas filé de boulot cette année)
(Pour les non germanophones, il y a un onglet "Français")

Et si vous voulez voir comment ils ont gagné, c'est ici I , ici II et là III

Je tiens à préciser (parce que...merde, un peu de sexisme de temps en temps!) que la conception de ces joyaux de l'art pyrotechnique est faite par une femme!!!

Ceci est un test de message anti-daté....
Nous sommes en réalité le 7 octobre, 18h50

mardi 7 octobre 2008

Ça s'en va et ça revient

Vous connaissez toutes et tous ce jouet d'une simplicité déconcertante qui, selon les périodes, envahit puis déserte les cours de récré.

Balancé dans le vide, il tombe; chute libre et vertigineuse depuis la paume de ma main.
Il arrive en bas : bout de course, bout d'ficelle qui se tend brusquement... ...zzboïng! il remonte, plein de punch, tournoyant à une vitesse folle. Pas besoin d'ascenseur. A nouveau il entre en contact avec la main qui le caresse et l'éjecte. Un rapide tour du poignet; la ficelle s'enroule et se déroule autour de lui.
Parfois, fausse manip' : il s'épuise, finit sa course en bas du fil dans un tourbillon désespéré. Inutile de s'acharner : si je veux relancer, il faudra rembobiner tout le fil. Je crois que mon envie d'écrire est scotchée sur ce fichu jouet...

un instant, je rembobine !

samedi 6 septembre 2008

Merci Ronald !


Découvrez Goran Bregović!


Me revoilou !

Je vais essayer d'être concise car Internet n'est pas encore disponible chez moi et je suis sur le parking d'un McDo pour pouvoir utiliser la wifi..Qui fonctionne assez bien pour que je viennes de finir de lire vos blogs à jour et du coup j'suis un peu en rade question batterie d'ordinateur...

Mercredi 9h30-10h30 : soutenance, à Tours : il pleut et il fait froid, tant mieux je transpire assez comme ça. Je déborde de quelques minutes sur mon temps de présentation mais nul ne me le fait remarquer. Les questions des trois jurés s'enchaînent pendant 35 minutes, un peu hard au début et puis plus zen sur la fin.

Mercredi 11h30 : ça y est, la voilà, je l'attendais presque : la migraine me tombe dessus en même temps que la pression redescend, c'est toujours comme ça. Mal de tronche et repas aller-retour...sympa.

Mercredi suite et fin : je reste pour la soutenance de ma pote C. , quitte Tours à 17h passées... me tape 7h de bagnole avec mon résidu de migraine, 3h de sommeil au compteur, l'utérus en folie et une vilaine envie de tuer tous les autres conducteurs.

Jeudi 9h : rentrée à l'Agro Toulouse, après une nuit de 4 heures (insomnies de merde!)..j'suis super fraîche, ya pas à dire.

10h30 : "accueil" par les 2A : ils ont mis en place un sacré boxon. Je retiendrai:

  • 40 pirates en rouge et noir
  • des étudiants qui dévalent les escaliers de l'amphi en bateau gonflable
  • du pastaga distribué à la seringue véto gros calibre
  • des plateaux de sangria
  • du rosé distribué à la sulfateuse
  • des chansons débiles mais drôles
  • un strip tease intégral
  • un concours de ventrigliss dans l'amphi

Une soirée, souvent à thème, par soir, pendant trois semaines jusqu'au WEI (week-end d'intégration)... ça va être fatigant !!

Bref, après ça j'ai quand même trouvé le temps de m'inscrire, de récupérer mes clefs d'appart, mes affaires à l'hôtel, de vider toute seule mon kangoo (deux étages sans ascenseur, un kangoo plein à craquer..le tout en une heure !!!)

Me voilà installée...manque plus que la WIFI et tout sera bon.

A bientôt (pas trop vite non plus parce que je compte pas passer ma vie sur le parking de McDo'...je n'y mange même pas!)

Ah, au fait, j'ai eu mon DUT !!! (Merci Tilu pour les encouragements.)

Autre message : Zeste, j'suis arrivée trop tard pour commenter ton billet sur ton retour à la vraie vie...Profite bien ! Tu as raison de prendre du recul (surtout pour des bisous et des câlins!!). C'est vrai que la blogosphère prend vite beaucoup de temps et que ce n'est pas toujours simple à gérer (moi aussi je venais plusieurs fois par jour sur ton blog!!). Je continuerai à te lire.

lundi 1 septembre 2008

J'ai pas le temps pour ce jeu là

Euh, ben comme je vous l'ai dit, là ça va vite, ça va vite, ça va trop vite (et puis la neige elle est trop molle pour moi ! non, zut, ça c'est pas moi!).

'Fin bref, j'suis un peu beaucoup charrette niveau temps pour vous pondre un vrai message. J'ai dans mes tiroirs la vidéo du dernier pyromusical des potes mais même ça j'ai pas le temps de vous la poster (j'peux pas vous la filer à froid, sans commentaire!). Tout ça pour dire que ce s'ra plus zen d'ici quelques siècles jours...et que donc...le prochain post sera toulousaing ! (Allez, en voiture Simonne!)

jeudi 28 août 2008

Jamais une épouse de président n'aura été aussi classe !

J'écoutais une chronique de Didier Porte sur Inter il y a quelques jours et il nous a beaucoup parlé de la première dame de France, avec moult illustrations sonores. Parmis celles qu'il avait dégotté, il y avait celle-ci :



Je sais que c'est plutôt triste pour Brassens...mais là, vu ma chute d'humeur, j'ai besoin de ce genre de conneries...

mercredi 27 août 2008

Scared

J'ai peur.

Les jours défilent : J-10, J-8 je n'arrive pas à m'y coller à cette saleté de soutenance. Rien à dire stage trop merdique ; déjà pour écrire 40 pages de mémoires j'ai galéré, mais alors là, jvous jure, à force de ramer je vais devenir championne d'aviron toutes catégories !!

Et puis la rentrée qui enchaîne, moins de 24h après l'heure H...pfiou, Tours-Toulouse dans la soirée, la nuit dans un hôtel merdique parce que je n'aurai pas eu le temps de récupérer mes clefs d'appart. Bizutage du premier jour...trois semaines de trucs débiles avant le week-end d'intégration...autant dire que je n'ai pas franchement hâte d'y être.

Et puis une ville encore plus grande que la précédente : enthousiasme et apréhensions se battent en duel dans ma tête (vous savez comme dans les vieux cartoons de Tex Avery ou Hannah et Barbera, quand le personnage se retrouve face à un cruel dilemme et qu'un angelot et un diablotin se font la guerre sur ses épaules. (je le sais que je ne suis pas Tom le chat!!))

En gros ça pourrait donner ça :

Enthousiasme : ben allez quoi ! Toulouse, merde ! la "ville rose" et tout et tout. Les ballades le long du Canal du Midi, la place du Capitole...
Une grande ville, tu sais, avec des endroits "intéressants" pour les filles qui aiment les filles, plein de soirées, de concerts, les transports en commun, la chaleur du Sud...

Appréhension : ben ouais, super, une grande ville qui pue les oxydes de soufre et d'azote, avec des bus bondés !! Et puis les bars de lesb' où on te reluque intégralement à peine le pas de la porte franchi, merci bien !!

Enthousiasme : de toute façon, elle y va pas pour faire la chouille, ele y va pour bosser, tu sais, dans la super Ecole d'Agronomie qu'elle a eu presque d'un claquement de doigts alors que des tas de gens se tapent 2 ans de prépa et des concours de oufs pour pas être pris !

Appréhension : ouais, ben si elle avait su que ce s'rait aussi compliqué tout ça, elle aurait même pas tenté le concours, comme ça elle aurait pas eu à choisir entre sa licence pro tranquiloute à Aurillac et trois ans d'études de ouf à Toulouse!!!

Enthousiasme : rho tu commences à nous les briser là ! Tu te rends compte de l'opportunité que c'est de faire un cursus pareil !! Et puis, elle qui rêve de voyager depuis longtemps, elle va enfin pouvoir se bouger hors hexagone, pour trois mois ! c'est du sérieux ! c'est sa 2ème année qui l'exige ! Et moi je suis sûre qu ça va être génial cette année à Toulouse. Que même si elle ne va pas jusqu'au bout du cursus, elle en tirera le bénéfice d'avoir tenté. Et pour la prime, elle va se remettre au hand, fumer un peu moins, rencontrer l'amour de sa vie ou juste des amourettes qui la feront évoluer...lâche-nous les basques avec ton pessimisme, je te dis que cet exil toulousaing c'est un trucs à vivre à fond, quoi qu'il en soit.

Appréhension : ghh...


Ben oui, c'est souvent la partie exaltée de ma personne qui l'emporte sur mon moi grognon-bougon...

N'empêches : j'ai quand même 'ach'ment la trouille !

samedi 23 août 2008

A 15 ans...

A. (aka "ma zHérissonne") était ma siamoise meilleure amie, nous buvions des monacos dans les bars quand nos parents consentaient à nous emmener en ville et nous nous cachions pour partager nos cigarettes . Nous avions toutes les deux eu le coeur brisé par le même garçon à deux ans d'intervalle (on partage pas tout à fait TOUT, t'es pas fou?!), nous lisions les mêmes bouquins, passions nos journées (hors cours puisque jamais dans la même classe) ensemble et avions le même intérêt précoce pour les mecs aux allures de hippies et le petit postérieur du remplaçant de bio joliment mis en valeur dans un Levis archi-serré.

Nous rêvions de voyages, d'autonomie ("vivement la majorité!"), de flirts et d'histoires d'amour avec un grand A. Elle avait l'âme rebelle, pour ne pas dire anarchiste, j'étais plus conventionnelle et ses prises de position décuplaient mon admiration pour elle. Je la trouvais belle.

Elle n'habitait qu'à 8km de chez mes parents mais nous ne nous connaissions que depuis le collège. Le soir, à peine descendues du bus, nous nous appelions pour reprendre notre conversation (ça rendait mon père tellement furax qu'un jour il a débranché le téléphone en plein pendant un de nos coups de fil).
Nous avions brillamment décroché notre brevet et nous nous quittions pour deux lycées différents; elle partait en lettres, moi en sciences. Un lien sacré nous unissait, du moins nous le pensions. En fait, une seule grosse dispute avec séparation de trois mois, en six ans, c'est plutôt pas mal.

Beaucoup de ruptures, de chagrins d'amour et de larmes plus tard, le bac (et bientôt +2 pour moi ?!) en poche et après avoir évolué chacune de notre côté nous pourrions faire ce bilan :

Nous buvons toujours des monacos ( et accessoirement du cidre (une bouteille pour deux) quand on va à la crêperie ;-))
Nous fumons toujours en cachette (oui je sais, c'est ridicule, mais ça fait tellement longtemps qu'on se planque, c'est devenu super compliqué de sortir de la clandestinité).
Je viens de lui rendre un de ses livres.

Nous ne passons plus nos journées ensemble et avons beaucoup de mal à être dans le même département voire Pays! au même moment (Yonne, Indre-et-Loire, Côte d'Or, Haute-Vienne...Suisse!).

Je dois pouvoir compter sur une seule main le nombre de fois où nous nous sommes vues entre aout 2007 et aout 2008 (et je suis comme vous, je n'ai que dix doigts, équitablement répartis). Nous allons encore nous éloigner pour trois ans : elle à Rouen, moi à Toulouse, pas simple !

Pour ce qui est des convictions, elle n'a pas changé d'idées, elle les a juste adaptées à la dure réalité du monde dans lequel nous vivons. Et les conventions?...elle a trouvé l'homme de sa vie et s'installe avec lui quand moi je découvre les merveilles du monde de Sapho... ;-) putain je viens de m'outer sur mon blog!

Elle n'est pas belle, c'est pire que ça : elle est radieuse, magnifique, elle possède ce charme naturel, cette beauté modeste... Sa peau est dorée, ses lèvres sont fines, ses yeux félins (pas jalouse, envieuse!)...

Le lien sacré il existe bel et bien. Elle est mon héroïne, mon âme soeur, ma confidente. La seule personne en ce monde avec qui je partage tant. Elle, moi, nos doutes, nos envies, nos vies, notre intimité. Nous chérissons les lettres et les belles phrases mais ce n'est qu'à demi-mots que nous nous dévoilons l'une à l'autre. Je la comprends, elle me comprend. Une allusion, un geste, un regard, une nuance dans la voix ; communication du fond des âges, du bout des sens.

Une amitié, un amour à toute épreuve. C'était il y a six ans et pourtant c'est aujourd'hui. Rien n'a changé au fond. Là, quelquepart, ensemble, nous avons 15 ans... enfin plus tant que ça : nous parlons de maison, de bébés, d'école d'ingé. Et ailleurs dans ma tête il y a ces mots qui résonnent "Allez viens, j't'emmène au vent" (c'est sorti quand nous étions en 6ème!)


Nous avons dîné ensemble hier. Il fallait marquer le coup, pour les anniv et la longue séparation qui s'annonce. J'aurais aimé faire un instantané d'elle, fumant dans l'air du soir après avoir nourri les chevaux; pas la peine, le portrait s'est imprimé dans mon crâne et ce n'est pas un polaroïd, plutôt de la haute définition. J'aurais voulu, au moment de la raccompagner, que le temps s'arrête et que notre étreinte se prolonge un peu...

Peu importe, nous avons levé les barrières et les tabous que la distance et le temps avaient laissé se glisser entre nous. C'est au tour des Beatles de passer dans ma tête "Love you forever and forever, love you with all my heart. Love you whenever we're together, love you when we're apart."

Malgré la panique qui va bientôt faire partie intégrante de mon quotidien (la soutenance!! le déménagement! la rentrée ! le week-end d'intégration!! ...!!! ) , je suis sereine ; j'ai retrouvé mon étoile. Je la regarde vivre et j'aime ça.

dimanche 17 août 2008

Si je gagne au loto

Vous vous êtes déjà demandé ce que vous feriez si vous gagniez au Loto, à l'Euromillion, à tous ces jeux d'argent ?

J'ai eu des rêves de voyage, des rêves de caritatif, des rêves de collection d'instruments et création d'un studio pour artistes amateurs.
Aujourd'hui je me dis qu'avec une grosse somme d'argent je LA rachèterais, la maison de mes grands-parents.



Parce que c'est dans cette cuisine que ma grand-mère nous préparait la brioche servie chaude au petit déj (avec du beurre en quantité et de la gelée des groseilles du jardin).

Parce que c'est dans cet atelier que mon grand-père nous fabriquait des meubles de poupées et des épuisettes pour aller pêcher les tritons dans la mare au fond du jardin.

Parce que c'est derrière cette fenêtre que j'ai observé mes premières mésanges, et le pic épeiche qui galérait pour venir manger la margarine parce qu'il était trop gros pour tenir sous le toit de la mangeoire.

Parce que c'est sous ce petit banc de pierre, dans ces interstices du puits, derrière ces hortensias, que, munis de paniers, nous dénichions les animaux en chocolat que les cloches avaient déposés là pour nous.

Parce que c'est dans ce jardin que mes parents se sont mariés (ben oui, on est roots ou on l'est pas!)

Parce que Papy, à 85 ans révolus, passait des journées entières à tailler les rosiers, désherber (à la main!) sa bande de roulement tracée au cordeau, arroser, biner...

Parce que je peux lire dans les yeux de mon père tant de souffrance à l'idée de devoir laisser d'autres gens habiter cette maison. Parce que cette souffrance est sans doute lisible dans mes yeux aussi. Parce que, hier, je suis allée tondre la pelouse et que j'ai pleuré pendant deux heures.

Parce que ma salope de cousine qui ne rêve que du pognon qu'elle pourra tirer de la vente ne peut pas s'en tirer comme ça. Parce que la vie est trop injuste parfois.

J'ai beau me dire que c'est un bien petit malheur, que j'ai la chance d'être en vie et en bonne santé, que j'ai des parents, des amis, qui m'aiment et que j'aime, etc...la blessure est là, béante, suintante. Elle n'arrive pas à cicatriser, elle s'ouvre à nouveau à chaque évocation du nom de ma cousine, à chaque passage à la maison. Elle tire sur les lèvres, les paupières, trouble mes nuits, me fait déverser des torrents de larmes, m'empêche de faire mes deuils.

J'ai des pensées, violentes, des envies violentes, un besoin de me faire violence, de danser à en avoir des crampes, de jouer à en avoir le souffle coupé, de rire à en pleurer. J'ai envie de métal dans ma chair, d'encre sur ma peau, de douleur physique, de douleur du corps, celle qui peut-être saura effacer, un instant, la douleur de l'âme.

Journée de merde hier, temps de merde aujourd'hui. Répet' demain, concert après-demain. J'ai hâte d'oublier un peu. Manger, boire, jouer, se marrer, faire danser, ne plus penser, panser...

samedi 9 août 2008

Eté marathon

Les copines sont parties jeudi matin. J'ai passé 3 jours hors du temps. Il faudra absolument que je vous raconte ça, mais là, pas le temps. J'ai rendu la maison et suis, telle une rom, avec ma vie dans ma voiture. J'ai trouvé asile chez un collègue, le temps de boucler ce p*tain de mémoire. Si tout va bien, je pars lundi soir pour San Sebastian...
Je trouverai le temps de poster vendredi ou samedi prochain. En attendant, faite gaffe aux insolations...

jeudi 31 juillet 2008

Tiens bon la barre

L'air sent l'iode de la mer toute proche. Il fait nuit mais l'air est encore lourd, étouffant. Ou alors j'ai un poids sur la poitrine. Celui qui me fait le souffle court ces temps-ci. Celui qui provoque cette tension, ce noeud dans mon dos. Encore à la bourre, je m'y suis prise comme un manche, une fois de plus. Je ne dormirai pas, tant pis. Je veux avoir bouclé ce mémoire dimanche.

Dimanche à l'heure de l'apéro.

Parce que quand Baz, Tiber et Emy arriverons je sais que ce poids ne sera plus. Il ne sera alors plus question que de plage (j'aime regarder les filles qui marchent...), de drinks (mojito!), de gros pétards volutes de fumée good-odorantes , du plaisir d'être en vacances ensemble et de ne penser à rien d'autre qu'à l'instant présent pendant quelques jours.

Demain, fini le stage. Trois mois passés si vite. Le temps de rien. Ah si, être prise en école d'ingé à Toulouse, y trouver un appart... Une page qui se tourne et un gros pavé de vie à écrire.

Humeur changeante, hormones capricieuses (ou alors mes ovaires sont en grève; eux aussi en ont assez de travailler plus pour gagner rien). Le break approche. Tenir bon. Trois jour, pas la fin du monde en soi. Et pourtant...

Edit (1h00) : "se coucher tard nuit"

jeudi 17 juillet 2008

Jamais deux sans trois : sans moi !

Et si mon vrai nom était Scoumoune ?
Avant-hier j'ai ensablé l'AX du parc sur une piste, à une heure de route de la maison du parc, à la fin de ma journée de prospection, j'ai mis une-demi heure à me dégager et j'ai eu une trouille comme je n'en avais pas ressenti depuis longtemps.
Hier je me suis embourbée. J'ai mis une demi-heure à essayer de me dégager mais impossible : la voituré était "posée". Je me suis faite tracter avec un gros 4x4 par le patron d'une scierie située à 2km de là.
Aujourd'hui ? Aujourd'hui je reste au bureau...

lundi 14 juillet 2008

Accro à la poudre...noire !

D'aussi loin que je me rappelle, j'ai toujours adoré les feux d'artifices. Au plaisir de spectatrice s'ajoutait la fierté de voir mon papa et ses copains courrir ventre à terre et lance d'allumage à la main.
Mon père tirait des feux d'artifices avant ma naissance et il en tire toujours à l'heure actuelle. Hier soir il était dans la commune dans laquelle il travaille habituellement comme quincailler, et aujourd'hui il est dans l'Indre avec mon frère.
Cette passion héréditaire m'a donc prise dès mon plus jeune âge, et je savais déjà installer une ligne de tir ou mettre les bombes dans les mortiers à 13 ans. J'aimerais bien, comme Papa, passer le certificat d'artificier, le fameux "K4"...mais il faut une semaine de formation à laquelle mes obligations scolaires ne m'ont jamais laisser le loisir d'assister...
Dès 13 ans donc, je filais un coup de main sur les petits chantiers de mon paternel. Mais pour pouvoir bosser avec les professionnels du feu qu'il compte parmi ses amis, il fallait attendre d'être majeur. Et ça m'a semblé bien long ! L'année de mes 18 ans, j'ai continué à l'aider et puis je me suis débrouillée pour le laisser tout seul l'année suivante.
En juillet 2007, j'ai signé mon premier vrai contrat d'artificier avec la société Intermède. (j'ai mis le lien de leur site en bas : allez voir!)
Ce travail est intense et difficile : il fait souvent chaud, nous faisons énormément de manutention, passons quinze mille fois de la position debout à accroupis puis debout...sans compter le stress des trucs qui posent problème : le respect des périmètres de sécurité, les mômes qui jettent des pétards sur le champ de tir, les lumières de la ville qui ne s'éteignent pas, à 10 secondes de l'heure H, l'ordi qui bug, la bande son qui ne part pas...
Chez Intermède il ya deux pros : Delphine, qui conçoit les feux, dirige la boîte, prospecte les nouveaux marchés et Jean-Eric qui est un fou génial de la mise en oeuvre. Tous les autres artificiers sont des amateurs passionnés : étudiants, retraités, cadres commerciaux, chauffeur de taxi, plombier, menuisier, photographe...
J'adore l'ambiance qui règne sur nos chantiers : entre les vieux briscards qui trouvent toujours une raison de râler, les jeunes qui s'éclatent et qui bossent comme des bargeots, la tension palpable qui monte qui monte qui monte à mesure que le ciel s'assombrit...
Pour ce qui est du feu en lui même c'est autre chose. Je suis une accro à la poudre noire. A quelques minutes du tir, vous me croisez complètement euphorique et nerveuse à en avoir les mains qui tremblent, tous les sens en éveil ou presque. La seule chose qu'on ne puisse pas faire c'est en effet goûter le spectacle pyrotechnique. Alors quand les lumières s'éteignent c'est tout un monde qui s'ouvre à moi : j'aime entendre les bombes sortir des mortiers et le regarder monter à toute allure avant l'explosion qui me retourne les tripes. J'aime entendre le grondement, les sifflements, les crépitements et les coups de tonnerre que cela génère. J'ai la chair de poule quand les explosions font vibrer mon coprs des pieds à la tête. Et l'odeur de la poudre brûlée et du souffre me transporte.
Lorsqu'il est bien fait, le feu d'artifices est beaucoup plus qu'un spectacle : c'est une communion, un évènement d'une sensualité envoûtante, à la limite de l'acte sexuel. ha, non promis, j'exagère pas, moi ça me fait simplement perdre la tête!
Pour la fête nationale, la boîte met en place plusieurs équipes réparties dans différentes communes. En 2006, j'avais fait le montage de Colombes le 13 et celui de Châlon sur Saône le 14 (le 14 j'avais assisté au feu qu'une de nos équipes avait monté sur le lac Kir à Dijon). En 2007 le feu de Colombes a été monté le 12 et je suis allée le tirer avec Delphine le 13 après avoir installé le feu de Bobigny. Le 14 nous étions 8 ou 9 à bosser sur les deux terrains de rugbys constituant le tir de Ris Orangis et le spectacle était magique.
Cette année je suis malheureuse : je suis en stage en Gironde donc privée de participation aux feux :je suis hyper frustrée. Pour compenser, j'irai passer une semaine au pays Basque espagnol pour les feux de la Semana Grande à San Sebastian. Si j'ai réparé mon appareil d'ici là, je tenterai de vous ramener de jolies photos. En attendant, je vous laisse celles de l'an dernier...

dimanche 13 juillet 2008

Aventures estivales, tome 3

Maintenant il me reste à vous raconter ce qui a suivi mon voyage spécial "passage des oraux".

Le samedi suivant ma virée parisienne, le 5 donc, je suis allée à Bordeaux pour participer à ma première gay pride. J'avais failli aller à celle de Tours avec mes potesses l'an dernier mais comme j'avais du travail en retard (une fois n'est pas coutume!) j'étais restée à la maison. J'étais verte après coup parce que les filles s'étaient vraiment éclatées (bon, en fait, elles s'étaient surtout pris une grosse murge..d'où les anecdotes délirantes qu'elles ont pu me raconter ensuite).

Au départ j'avais proposé à ma pote Ninja de venir avec moi...mais en fin de compte, elle ne voulait pas venir parce que 1) sa copine était loin d'elle et qu'elle ne voulait pas faire une pride sans sa moitié, 2) elle ne voulait pas croiser son ex.

Résultat des courses, je ne me suis pas dégonflée; j'avais trop envie de rencontrer des nanas faire la chouille et puis il fallait que je prenne l'air : trop marre de ma co-stagiare/coloc pantouflarde !

Je n'ai pas regretté. L'ambiance était terriblement conviviale et j'ai carrément déliré avec pleins d'inconnus. Bon, c'est vrai, j'ai mis du temps à me lâcher, (la musique de boîtes ça m'emporte moins facilement qu'une bonne bourrée!) mais une fois derrière le char de tête j'ai fait comme les autres : j'ai bougé mon corps au son des basses et me suis égosillée (après j'ai récupéré un sifflet, ça fait moins mal à la gorge!). Alors ok, le DJ a grillé un ampli au bout de trois quarts d'heure et je n'ai pas fait de "rencontre " à proprement parler, mais il restera inébranlable le souvenir de cette marche des fiertés.

Et puis une semaine en suivant une autre, je suis retournée me faire bouffer par les moustiques pendant deus jours avant de reprendre la route, pour Clermont cette fois ci. Je devais aller porter mon dossier d'inscription à la licence pro agronomie d'Aurillac. Là, on remarquera comme c'est super les inscriptions dans le supérieur : on te fait tout faire via internet, remplir 15 fois ton état civile et ton dossier scolaire depuis la petite section mais au final, on t'envoies quand même un dossier papier et faut que tu te cogne 5 heures de route pour aller leur remettre en mains propres. Si ça c'est pas du grand n'importe quoi...!

Après avoir poireauté trois plombes, eu un rdv à trois avec la sécu étudiante et t'être un peu énervée parce que la nana en face de toi est décalquée de faire des inscriptions à la chaîne et qu'elle ne voit pas la ligne où il y a écrit que tu es aussi assurée pour les stages sur ton attestation (et qu'en plus elle est surprise que tu viennes t'inscrire alors que t'as pas encore ton bac+2...ben oui mais hé, patate, les soutenances c'est en septembre !! alors même si je ne vois pas comment je pourrais foirer le truc, officiellement mon DUT je ne l'ai pas encore!), bref; après tout ça, il faut que tu passes entre les mailles des filets des gros escrocs de l'OF*P qui veulent te refourguer toutes les revues possibles et imaginables à un prix "très attractif"...mon cul oeil !


Je suis allée passer la soirée et la nuit chez les parents de F, à côté d'Aurillac. F c'est ma voisine, 'fin celle de mes parents parce que je n'habite plus vraiment chez eux. Mais F c'est plus que ça. Elle tient plus de place dans mon coeur qu'aucun de mes oncles ou tantes n'en aura jamais. Parce qu'elle s'est toujours comportée à mon égard comme une tante, voire une mère, l'aurait fait; parce que j'ai la clef de sa maison et elle celle de la mienne; parce que nous nourrissons nos animaux respectifs quand nous partons en vacances, parce que ses enfants ont été les modèles de mon enfance et aussi parce que dans les moments difficiles j'ai autant envie d'être là pour eux (elle, son mari, ses enfants) qu'ils ont su l'être pour moi...

Bon, donc, sur la route pour aller chez les parents de F, j'ai eu largement le temps d'apprécier le paysage : les vallées, les monts verdoyants, les lauriers de st antoine et les reines des prés en fleurs, les vaches nourries à l'herbe et leur bonne odeur de vraie campagne (ça ne vous parle peut-être pas, mais moi, cette odeur de bouse de vaches qui bouffent autre chose que de l'ensilage, ça me rappelle toujours le Jura, les bons moments passés là-bas..et du coup j'aime bien) qui a dit beeeeuurk ! ??
D'autant plus de temps pour admirer le paysage que je me suis retrouvée coincée derrière un camion de foin et que sur les lacets des routes du Cantal, un camion de foin ça n'avance pas vite. Ok, ça sent bon le foin mais comme je roulais avec les fenêtres ouvertes, j'ai passé deux heures à éternuer après...


Avant de repartir, j'ai visité Aurillac : c'est mignon comme tout, et pour l'allergique aux grandes villes que je suis, c'est parfait ! Y a plus qu'à espérer que je n'ai pas trop réussi mes oraux d'admission et j'atterris là pour un an et sûrement plus, tant la région m'a séduite.

samedi 12 juillet 2008

Aventures estivales, tome 2

Je sais, ça fait un moment que je n'ai rien posté. Je n'avais pas trop le temps...et puis l'envie d'écrire m'avait un peu lâchée pour être honnête. Ce n'est pas faute d'avoir des choses à raconter... Et même que desfois je me dis : tiens, faudra faire un billet comme-ci ou comme-ça là-dessus...et puis je ne prends pas le temps, ou je ne trouve pas les mots. C'est une sacrée discipline d'être un(e) blogueur(se) régulier(e). La discipline c'est pas trop mon truc en fait !


Alors, comment vous résumer les dix derniers jours ? Hmm. Okay je me lance. La semaine restant la semaine, avec son lot de chaleur excessive-moustiques-fougères de 2m-tiques, je ne vais pas m'étendre là-dessus. Par contre il s'est quand même passé deux-trois trucs ces jours-ci.

Les 2 et 3 juillet, j'étais convoquée aux oraux d'admission pour les ENSA-ENITA (écoles d'ingenieurs agronomes) à Paris. Et là, bon ça va être long mais faut absolument que je vous raconte l'histoire des billets de train sinon on perd la moitié de l'intérêt de conter ce voyage. Donc le vendredi précédant l'épopée parisienne, je vais retirer mes billets à la gare de Biganos (au sud de Bordeaux). J'avais compté que j'en aurais pour environ 80€ l'aller-retour. Je rentre donc dans la borne mes choix d'horaires, de confort, de réduc (le jour des mes 26 ans je pleure!!), etc. Et là, le truc me sort mes billets pour...tadaaa ! 130€ !!! Bon, j'ai halluciné, mais comme il fallait à tout prix (c'est le cas de le dire) que je fasse ce trajet, je ne bronche pas.

Le mardi matin, je chope ma liaison pour Bordeaux à 6h30 et une fois arrivée sur le quai, je cherche dans quelle voiture je m'installe pour monter à Paris. Coup d'oeil rapide sur mon billet...hein ?! que vois-je ?! Mes deux billets sont en 1ère classe !! D'où l'écart de 50€...Pourtant, je me revois appuyer sur "2ème classe" sur l'écran de la borne, j'en suis certaine. Tant pis, c'est trop tard pour changer. Je fais mon aller en 1ère (au passage, la sncf torréfie le café elle-même et de façon artisanale et ce sont les employés qui fabriquent les gobelets en carton avec leurs petites mimines, d'où le prix du café : 2,40€) mais une fois arrivée gare Montparnasse, je m'empresse d'aller changer mon billet retour : le machin jaune me recrache un avoir de 42€...ça va mieux !


Ensuite je file dans le 18ème, vers la porte de St-Ouen. Je vais retrouver Julian, un ami de mon premier lycée, chez son mec. Bon je les ai un peu réveillés en sonnant (quoi?! il était 11 heures et ils savaient que j'allais venir...pas ma faute s'ils ont picolé la veille!!). Nous discutons, je fais connaissance avec David (le copain), qui est styliste (oh ça va les clichés sur les gays qui bossent dans la mode ! il est juif aussi...dans le genre clichés..hinhin). Ce type est adorable, très marrant, et son appart' a une déco qui déchire !!

Je ne m'éternise pas après le déjeuner puisque l'oral d'Anglais est à 16h20...dans le 13ème arrondissement. J'ai 20 minutes pour préparer une synthèse et un commentaire sur le texte suivant http://www.nytimes.com/2008/04/20/opinion/20sun1.html?ex=1366516800&en=76ddfc593bd4cbc1&ei=5124&partner=permalink&exprod=permalink

Un peu chaud le truc, au vu de notre non pratique de l'Anglais à l'IUT et du fait que j'ai fait Allemand 1ère langue au départ ! Mais ça aurait pu être pire..et puis mon accent est plutôt bon...

RDV à Châtelet avec mon frangin qui plane à 10 000 et qui avait "oublié" de me dire qu'il venait quelques jours sur Paris (et aussi qu'il avait passé son permis le matin même!). Le temps de boire une bière et de savourer une heure ou deux ensemble et je repars, gonflée à bloc. Il est comme ça mon petit frère, il a l'air tout stone et son esprit carbure à fond pour sortir des vannes qui me font hurler de rire. C'est un artiste, un rêveur, un gauchiste, un mec, mon meilleur ami...

Le moral au top, je repars chez David. Julian avait un dîner de prévu ailleurs...il nous laisse passer la soirée ensemble. Je me mets à ma présentation pour l'oral sur stage du lendemain (je ne vous ai pas dit ? je fais toujours TOUT au dernier moment!) j'y reste jusqu'à 2h du mat sans interruption (si ce n'est pour manger..et aussi pour apprendre avec stupéfaction la libération d'Ingrid Bétancourt). Réveillée à 6h par le chat qui faisait du kung-fu à côté de mon clic-clac (m'en fous, j'l'ai enfermé dans la salle de bain pour gratter une heure de dodo!)...je pars pour les deux oraux restants. Je ne sais pas du tout ce que ça va donner (résultats le 23 juillet) mais globalement, je n'ai pas souffert ! J'ai quand même retrouvé Julian après la dernière épreuve. Nous avons marché dans Paris et mangé dans la cour du grand palais...bien contente de cette pause avant de repartir pour Bordeaux.

Et là, l'épilogue du chapitre "billets de train"!!

J'arrive à la gare 10 minutes avant l'heure de mon train retour. Mais...le numéro de train du panneau d'affichage n'est pas le même que sur mon billet ? Normal, mon billet est pour le deux..et nous sommes le trois... Obligée de reprendre un billet, à 50 €..pour être sur un strapontin alors que si j'avais gardé la 1ère classe, j'en avais pour 10€ de moins !!! Le premier qui se moque je lui arrache la tête ; c'est quand même pas de ma faute si les machines déconnent pour me piquer mes sous non ?!