vendredi 31 décembre 2010

L'étreinte

Parce que c'était le moment idéal pour qu'elle me prenne dans ses bras et que cette séparation là était un peu difficile.
Il y a dans son cou cette odeur qui me rassure, qui fait qu'inlassablement mon nez se colle contre la peau douce et chaude.
Laisser échapper dans mes larmes de mon angoisse et de ma peine, et la serrer fort contre mon cœur, comme si ça pouvait m'empêcher de partir... de la laisser encore me regarder m'éloigner.
Avoir peur à chaque fois que cette étreinte puisse être la dernière : putain de route, et putain de vie aussi...
Et me rassurer en me disant qu'elle sera là à mon retour, sans questions, à l'écoute malgré tout.

Il peut s'en dire des choses dans une étreinte de 5 minutes.

Elle sait que je l'aime, et je sais qu'elle m'aime...ce n'est pas grave, on se le redit quand même.

Ma dernière étreinte maternelle de l'année 2010..que d'émotions !

mercredi 29 décembre 2010

Mon frère m'offre toujours des bouquins bizarres !

Après le Testo Junkie de Beatriz Preciado, cette année j'ai eu droit à ça :

Tiens, mate le 4ème de couverture :

Près de vingt ans après la publication de son Manifeste cyborg, qui en fit l'une des philosophes féministes les plus commentées dans le monde académique anglosaxon, Donna Haraway explore à nouveau la forme pamphlétaire qui sied si bien à son style mordant et férocement politique. Si l'appropriation de la figure du cyborg avait permis d'ouvrir de nouvelles perspectives plus à même de penser l'essor de la culture technoscientifique, ici «les espèces de compagnie rassemblent, sous des formes inattendues, humain et non-humain, organique et technologique, carbone et silicium, autonomie et structure, histoire et mythe, riches et pauvres, état et sujet, diversité et déclin, modernité et postmodernité, nature et culture». Pour la philosophe des sciences ayant consacré ses travaux aux interrogations qui émergent de l'implosion du partage moderne entre nature et culture, les relations de coévolution, de cohabitation et de partenariat qui se sont tissées entre les chiens et les humains sont examinées à travers un ensemble de pratiques historiquement et culturellement situées, des premiers contacts de l'homo sapiens avec ce «loup civilisé» jusqu'aux techniques d'élevage et de dressage modernes, en passant par les compétitions de sports canins. En suivant les entrelacs de nature et de culture qui se cachent derrière la douteuse notion de «race», Haraway retrace la généalogie complexe des chiens de montagne des Pyrénées, des bergers australiens et des chiens errants de Porto Rico rapatriés aux États-Unis. Comment vivre ensemble sans ignorer la portée éthique des relations entre ces partenaires que sont l'homme et le chien ? Voilà ce à quoi cet ouvrage nous invite tous, cynophiles ou non, à réfléchir.

Ouais..ça laisse perplexe...mais il y a des phrases sympas (enfin, celles que j'arrive à comprendre) comme celle qui suit 

"Partenaires réciproques, dans nos différences spécifiques, nous sommes l'incarnation d'une infection développementale qui s'appelle l'amour." ..ça en jette hein !

Et il m'a aussi offert ça :

C'est drôle, surtout quand on a eu  une éducation judéo-chrétienne (nan nan, mais j'ai pas bouffé du cathé..ouais, ok, j'ai fait baptème, première communion, profession de foi, et confirmation). 
Ben voilà...je m'ennuie, (Khanh est partie hors de nos frontières, plus de nouvelles quotidiennes, elle me manque aussi pour ça..parce qu'elle est mon interlocutrice préférée...) alors je bouquine...

Demain je reprends la route...à nous le réveillon toulousain !!

vendredi 24 décembre 2010

Chassez le naturel...

 
(vu comme ça, ça paraissait over simple, même en version lesbienne ! ..spéciale dédicace aux PAF ^^)

Elle était mignonne, elle l'est. Le courant passait bien (comprends par là que j'avais de quoi être certaine de mes chances de "conclure" ^^).
Je l'ai trouvée plus jolie en vrai qu'au travers de sa webcam. J'ai adoré cette partie (ces 5 parties en fait) de billard , si sensuelle, et sur fond de provoc', de sa part et de la mienne, dans le verbe et dans les gestes (en plus je suis plutôt douée au billard : c'est bon pour mon ego). J'ai eu envie de l'embrasser, de la toucher, qu'elle m'embrasse, qu'elle partage une nuit ou plus avec moi.
Oui, MAIS.
Mais quand l'occasion s'est présentée, elle ne l'a pas saisie..et le soufflé est retombé.

Au deuxième rendez-vous, je n'avais plus envie de rien (en tout cas pas d'elle!). J'avais juste envie qu'elle s'en aille.
Je l'ai trouvée vulgaire. C'était déjà le cas la première fois mais j'avais mis ça de côté (bé quoi?..je voulais juste un plan cul; le but c'était pas de l'emmener dans une soirée mondaine!)(...en plus je ne fréquente pas les soirées mondaines)

Non mais sans déconner, t'en connais beaucoup des femmes qui parlent de leur dernier rdv gynéco à un premier rencard (et j'ai bien dit "parler", pas "évoquer" ni "mentionner", dans le détail steuplaît!) et qui, le même soir refusent d'être embrassées au prétexte que "jamais au premier RDV..mais au 2ème oui" ?!?!

Je l'ai trouvée bête, à l'extrême, ..à la limite de la caricature de la fille débile. Je l'avais, là aussi, déjà trouvée limitée la première fois (La musique des quoi ? Des balcons?!" "Le coming-out ? C'est Quoi?!?"..putain! et cette fille est lesbienne quoi! "Je voulais pas que tu croives que.." Argh, je suis mourrute là!), mais alors là...


Je te passe son côté sans-gène, un certain manque de maturité, etc. Au final, une personne totalement dénuée d'intérêt.
Pourquoi je te raconte tout ça ? Parce qu'en fait j'ai compris :

Je peux essayer, avec mon corps, de convaincre mon cerveau que je désire une femme. Je peux y arriver, ressentir du désir physique, un instant. Mais jamais au grand jamais je n'arriverai à ne désirer qu'un corps.
Ce n'est pas qu'une question d'être encore amoureuse de Khanh, à en crever, (quoique), c'est aussi et avant tout une question de façon d'être.
Je n'ai pas su me mentir, ni tricher avec moi-même, ce que je suis, mes aspirations, ce que je ressens.
J'aimerais parfois être capable de ça...mais ce n'est pas moi. Je peux vibrer pour une personne et ce qu'elle dégage, ce qu'elle m'inspire...pas pour sa seule enveloppe charnelle.


J'ai du bonheur dans mon malheur : je sais désormais que je suis incapable de m'être infidèle. Je ne changerai pas ce que je suis, ma façon d'appréhender les échanges humains, les rencontres, les gens, les femmes. Cette idée me plaît énormément. Je peux me tenir droite avec ça en tête, et m'en retourner au chevet de mon cœur moribond.

Enfin, puisque c'est de saison et que je le pense sincèrement aussi :  
Je te souhaite un chaleureux Noël !!
(parce que Noël n'est pas forcément "joyeux" mais que c'est un moment important pour s'entourer d'être aimés).

NDLGR (note de la greenouille rédactrice) : Si tu es brune, raffinée, que tu as un minimum de culture, un vocabulaire avec des mots de 3 syllabes -ou plus- QUE TU COMPRENDS, que tu es un peu artiste (ou même beaucoup), et que tu n'as pas pour habitude de détailler tes rdv médicaux lors de tes rencards, tu peux me joindre au 06 83 45 ..... mouahahaha !

jeudi 16 décembre 2010

Rendez-nous Tomb Raider !

Hier soir je suis allée voir "the Tourist"..ce film était présenté comme un thriller...moi j'aurais plutôt misé sur un mélange entre comédie romantique et parodie de James Bond.


Des passages drôles, et bien que ce film dure 2h, je ne me suis pas vraiment ennuyée, malgré le manque de rythme. Mais c'est très loin du chef-d'oeuvre...c'est même à se demander pourquoi le réalisateur s'est emmerdé à prendre Angélina Jolie et Johnny Depp pour faire un boulot aussi médiocre. Bref. Indépendamment de ça, j'ai passé un bon moment.

Cependant, un truc me tracasse : ...avec son salaire Angie elle peut pas se payer un jambon-beurre ?
Sans déconner, elles a les os saillants..par moment c'est assez bien caché (sauf sur son visage, on ne peut pas cacher..) et parfois c'est flagrant et ça fait peur.
Par exemple, dans ce film, elle a une robe de soirée où ses épaules sont dénudées;ses salières ressortent : ça pourrait être beau, mais trop c'est trop. Et le pire, ce sont ses articulations : elle est tellement décharnée qu'on dirait qu'elle a des épaules énormes, ça me rappelle ma pauvre petite grand -mère maternelle à la fin de sa vie: genoux et épaules paraissant gros, faute de chair autour. Je ne parle pas que de l'aspect esthétique, mais aussi de sa santé..soit elle est déjà malade soit elle va l'être...

Mais où est passée Lara Croft ?

mardi 14 décembre 2010

Keski disent?!

Amie lectrice, me voilà en plein dans mes révisions, qui ne me seraient pas si désagréables si je n'avais pas la sensation qu'il fait 12°C dans mon dos et que mes sinus vont exploser. Ouais, j'ai résisté près de quatre mois à toutes les épidémies qui ont fait le tour de l'amphi, de mon groupe de TD (et même de nos profs!)..et là paf, à 4 jours des vacances (et des partiels) : malade !
Bon, bref, c'est pas pour ça que j'écris. En relisant mes cours, je retombe sur des annotations rigolotes de phrases dites par mes profs...
Florilège :

"Les consommateurs sont cons. (petit silence) Oui ! Intrinsèquement je suis totalement con!" 
"La segmentation des produits ou des clients liée aux évènements, c'est par exemple quand on veut vous vendre une poussette. On attend plutôt que vous soyez sur le point de devenir parent..à moins que vous soyez un fanatique des poussettes"

le prof de marketing

"Zesémiztrou"..j'ai mis un moment à comprendre que ça voulait dire "the same is true"..pour faire une analogie entre deux cas
"Si vous voulez être ceinture-bretelles sur ce test..." Bon. Au moins ça a le mérite d'être très imagé.
"Pour avoir à un cochon près le même résultat"..là c'était curieux parce qu'on ne parlait absolument pas de cochons !
"C'est fifrelesque" (oui "des fifrelins de" est une expression pas mal usitée sur Toulouse, j'ai découvert ça ici)
le prof de maths
Il y en aurait sans doute plein à rajouter, mais je ne note pas tout...

dimanche 12 décembre 2010

Witch-hunter

Prépare toi à mourir !
Ce soir encore je vais rêver que je pourfends sorcières et dragons, du haut de mon destrier blanc, qu'on attachera en bas d'un immeuble avant de lui donner à manger des restes de sorcières et dragons passés à la broyeuse à papier.
J'ai trouvé ma mule blanche !
Après ça, on ira chez gifi, acheter un balai, à moins qu'il ne reste un aspirateur.
C'est Penelope qui passera l'aspirateur, vu que je l'aurai mise au chômage technique parce que c'est moi qui fait la vaisselle...et qu'elle risque de drôlement s'emmerder dans son placard (oui parce que, du coup, sexuellement elle sera aussi au chômage technique).
Bon..Penelope on n'peut décemment pas la virer hein...

T'y comprends rien hein? C'est pas grave, moi j'me comprends.

jeudi 9 décembre 2010

tribute to Georges

"Elle n'avait pas de tête, elle n'avait pas..l'esprit beaucoup plus grand qu'un dé à cououdreuh. Mais pour l'amour on ne demande pas aux femmes d'avoir inventé la pououdreuh".

J'avais ça en tête ce soir. Mais pas toute la chanson, non, juste cet extrait précis.

Ouais, ok, je sais, normalement aujourd'hui c'était Tribute to John Lennon...
Allez, pour la peine : (même si en vrai, les chansons des Beatles que je préfère ont été écrites par Paul McCartney et George Harrison)

dimanche 5 décembre 2010

ça me rend dingue ça m'fout en l'air

Et le pire, ce n'est pas que je sois jalouse..non, le pire c'est d'agir de manière aussi indélicate (parce que oui ; avoir connaissance de ce que je ressens et venir se planter pile en face de moi pas dans mon dos, en face!, et à deux mètres, avec l'autre, enlacées, à se rouler des patins, j'appelle ça de la provoc, du sadisme, un manque total de considération, de l'indélicatesse!)
'vais me coucher.


EDIT du 8/12/2010 :
A la suite de mon premier com; il paraît évident que j'ai mis la situation au clair avec Elle assez rapidement après cet épisode et que je ne cherche pas à l'accabler ou à me mettre en colère...j'ai donc un peu du mal avec la suite.
Ça ne sert à rien de vouloir rendre Khanh coupable de ce que JE ressens (amour, jalousie,etc) ou encore moins de vouloir me faire ressentir autre chose que ce que je ressens pour Elle.
Je l'aimais, je l'aime, tendrement et inconditionnellement.
JE suis partie; elle fait avec...et nulle ne saurait lui reprocher.
En fait, j'en ai ras le bol total de vous entendre dire qu'elle se fout de ma gueule. Peut-être est-ce de ma faute, peut-être est-ce ce qui transparaît dans mes écrits...ce qui est certain c'est que ce n'est pas ce qu'elle me fait comprendre ces derniers temps..et je pense être la mieux placée pour juger de cela.
A bon entendeur, salut !



jeudi 2 décembre 2010

Une sacrée tête de...


(maintenant tu connais le bruit de la mule (et Toi aussi))

C'est comme ça hein, tête de mule, "les chiens font pas des chats" et patin couffin; on ne m'ôtera pas de la tête que je me suis séparée de la femme de ma vie. Ça ne veut pas dire que je ne serai heureuse avec personne d'autre que Khanh, que je n'aimerai personne d'autre qu'Elle, ni que je finirai ma vie avec Elle...ça veut juste dire..que je sais que c'est Elle.

Elle et pas une autre.

Si on ne se retrouve jamais, alors je serai passée à côté de tout ça; de ma pierre angulaire, la pièce manquante de mon puzzle. Ouais, je serai ça : un jouet en kit inachevé (pour l'instant je me sens plutôt en kit ET achevée) et je me trainerai jusqu'à la fin de mes jours cette sensation d'avoir une pièce manquante à ma vie, ce petit "mais" qui me suivra partout : "j'ai quelqu'un mais...", "je suis heureuse mais...", "je ris mais...", "je vis ma vie mais...", etc.

(et je ne te parle ici que de ce sentiment là, pas de la jalousie qui m'étrangle version Mademoiselle K  "et même si c'est moi qui casse..j'm'en fous j'veux pas qu'on me remplace!" qui fait que je serais probablement capable de réduire en purée la meuf accrochée à son bras) (même si, je te l'accorde ça ne servirait à rien parce que la meuf en question n'y peut rien et qu'en plus, j'avais qu'à pas partir, même si je ne suis pas violente, même si je n'ai jamais été une jalouse du type "je te fais une scène, je crie, je pleure, je casse des assiettes")

En attendant, j'apprécie de pouvoir lui parler et pleurer dans ses bras...(même si j'ai conscience, malgré sa bienveillante compréhension, que c'est un peu gonflé de ma part d'être celle qui pleure alors que je suis celle qui a quitté le navire!)(et aussi que c'est pas très amusant d'être en ma compagnie du coup)

lundi 29 novembre 2010

tout ça c'est de l'hébreu...!

"Tout ça c'est de l'hébreu pour moi!".
T'as déjà entendu cette expression qui veut dire qu'on n'y comprend rien ? Ben voilà, moi mes oreilles elles ne transmettent pas du tout l'Hébreu à mon cerveau...par contre, la musique...ça passe par ailleurs que le cerveau...


Je ne sais pas pourquoi...(oui, enfin, si mais on va dire que non)..je ne sais pas comment...puisque j'avais déjà entendu cette chanson des dizaines de fois, par ce même groupe. Mais là, je les avais sur scène, devant moi... j'ai laissé échapper mes larmes (et ma mère qui a l'œil a vu que j'avais pleuré).
L'ironie du sort ?(promis, je ne le savais pas avant  qu'ils aient fini de jouer) (non je n'ai pas fait Hébreu seconde langue) c'est une chanson d'amour... (et la vraie traduction n'est pas tout à fait celle qu'ils en donnent : elle est encore plus poétique)

mardi 23 novembre 2010

"pour le sauvegarder, faites le 2"

Y'a sa voix dans mon téléphone,avec des morceaux de son sud dedans.
Y'a un message d'Elle sur mon répondeur.
Ça me remplit de bonheur et en même temps ça me fait mourir.
 
J'ai buggé sur mon assiette ce midi, brusquement, au point que mon père s'en est inquiété. J'ai pas réussi à lui dire que j'avais mal à m'en vomir moi-même. J'ai dit "rien, j'suis un peu dans l'gaz".
C'est pas vrai, j'suis pas dans le gaz..je suis méga consciente. J'ai envie de sortir de ma vie. J'ai envie de me réveiller et de me dire que les 9 derniers mois n'ont été qu'un mauvais rêve. J'ai envie de me réveiller dans ses bras, de sentir son odeur, de la regarder dormir en caressant son dos du bout des doigts, de lui rabattre la couette dessus avant d'aller lui faire son petit déj. De la voir émerger du lit, attirée par l'odeur du pain grillé, en disant "j'ai faim" avec un sourire à faire décrocher la Lune.
J'ai besoin de son rire, de sa moue fâchée, de ses cheveux à respirer quand elle me prend dans ses bras. 

Y'a sa voix dans mon téléphone avec des morceaux de son sud dedans.
Y'a un message d'Elle sur mon répondeur.
Ça me remplit de bonheur et en même temps ça me fait mourir.

J'suis vide. Vide d'envies, vide de joie et vide de moi. J'ai même réussi à me vider de mes larmes : maintenant je pleure sec. Je me suis jamais aussi souvent retrouvée accroupie, ou à genoux par terre : quand ça me prend j'ai même pas le courage de rester debout, ça me met par terre, comme un gros coup de poing dans le ventre; un bon crochet du droit, bien placé, là, entre l'estomac et la cage thoracique.
Avancer ? Faire croire à tout le monde que ça va aller mieux pour finir par y croire soi-même ? Se persuader qu'on désire d'autres corps pour oublier celui dont le souvenir nous hante ?
Je sais pas faire ça.
Je sais qu'Elle elle sait le faire, ou qu'elle essaie..moi je sais pas...

Y'a sa voix dans mon téléphone avec des morceaux de son sud dedans.
Y'a un message d'Elle sur mon répondeur.
Ça me remplit de bonheur et en même temps ça me fait mourir.

jeudi 18 novembre 2010

I wish I were dead


Voilà, c'est fini. 
Il m'aura fallu 3 heures avant de réussir à cracher le morceau. Parce que pendant 2 heures, où je pensais le lui dire, je l'avais en face de moi, rayonnante, envoûtante, enivrante (mon dieu ce parfum...), souriante... et que rien ne voulait sortir de ma bouche. Il y avait mon cerveau qui disait : "allez, maintenant il faut rompre. C'est pour ton bien, vous pouvez pas continuer comme ça" et mon cœur, lui, hurlait à mon cerveau : "Mais TA GUEEEEEUUULE !! Je l'AIIIIIIIME MOI !!!"

On a marché, on a pris le métro, on a ri, parlé de tout, de rien, et puis avant de la déposer je lui ai dit pourquoi j'étais venue.
Je crois qu'une part de moi aurait voulu qu'Elle pleure aussi (entre autres parce que là j'avais l'air bien con : je la quitte et c'est moi qui pleure), qu'Elle dise autre chose que "d'accord"...mais au final c'est peut-être plus facile comme ça.

J'peux même pas te dire "c'est une page qui se tourne" parce que moi j'ai plutôt la sensation de ne pas avoir pu la lire la page et qu'on m'ait arraché le livre des mains.
Je l'ai repoussée tant que j'ai pu cette rupture..elle aurait pu survenir il y a des mois.
Mais je ne voulais pas cesser d'y croire et, des fois, Elle semblait y croire encore avec moi à cette histoire, notre histoire.
Je l'ai fait souffrir..et j'ai pas mal souffert. J'ai été aimée, et j'ai aimé comme jamais je n'avais aimé (et, ce n'est pas un secret, j'aime toujours). On aura passé plus de temps à se déchirer qu'à vivre un amour heureux, au final, mais je ne saurai laisser la place aux mauvais souvenirs parce que les bons surpassent de loin tout ce que j'ai vécu de meilleur dans ma vie d'avant Elle.

Je me sens soutenue, entourée, choyée...et j'en ai rien à branler. Là maintenant j'ai juste comme une putain d'impression d'être en train de crever. J'ai une boule qui fait des aller-retours entre mon ventre et ma gorge et j'ai l'impression que je vais vomir mon cœur toutes les 3 minutes.

Je sais que ma vie ne s'arrête pas là. Je sais qu'il me reste plein de belles choses à vivre. C'est juste que là, à court et moyen termes j'trouve ça nul comme phrases pour me remonter le moral. Ça veut pas dire que ce soit nul...juste que ça ne me remonte pas du tout le moral. (D'ailleurs j'ai pas envie qu'on me remonte le moral !)
J'ai pas envie de penser à "après" : la seule vie dont j'ai envie c'est celle à laquelle j'ai dû me résoudre à renoncer aujourd'hui. Je voudrais pouvoir croire qu'on arrivera à se retrouver, plus tard, parce que ma vie c'est Elle; j'en suis plus qu'intimement convaincue. Mais je vais aussi devoir accepter de ne pas me raccrocher à cet espoir là, parce que ça reviendrait à ne pas l'avoir quittée...

"Et même si
On garde nos manteaux
Même si la fin arrive un peu trop tôt
J'aurais vécu d'avoir voulu ta peau
On aura aimé pour de beau
"

jeudi 11 novembre 2010

I feel like shit...

...tonight and it's not the first time I feel like that 'cause of her. ...f***ing love! :-(

 


mardi 9 novembre 2010

Coup de Pouce

Je l'attendais depuis juillet mon album des Racont'Mwa !!


Le retour au nid m'aura au moins permis de me plonger dans ce 10 titres, résultat d'un joli boulot de presque pros de mes poteaux de quand j'étais même pas majeure. Tout ça me replonge systématiquement dans mes années lycée..avec le regard un peu plus mûr et attendri sur ce barouf dans la salle de théâtre de notre bon vieux bahut bourguignon devenu une sacrée chouette musique.
J'ai repiqué avec un plaisir non dissimulé dans nos soirées enfumées et arrosées et dans la bande de "groupies" (à 90% les meufs des musiciens... et les copines de ces filles-là !)
J'ai pensé à nos révoltes de vieux ados et de jeunes adultes; à nos rages, à nos peines, à nos crises de rire. J'ai le coeur qui sourit et les oreilles qui frétillent...et je voudrais que tu vive ça un peu avec moi.

 Ça se passe sur leur Myspace  : il y a tous les titres du Hard Guinguette République.

(perso j'ai un gros faible pour "Avant" et "Cocorico" mais en vrai je les kiffe toutes et "A la tienne" me fait pleurer tellement c'est trop de la belle beauté)
Un gros et grand merci à Antoine, qui ne passera jamais par là, pour ses textes à fleur de peau : j'ai toujours sû que t'étais pas un vrai macho !(reste plus qu'à bosser sur la voix pour pas forcer)
A Miky , le plus stylé/sympa/ouvert/bricoleur-de-viellesbagnoles (ne rayez pas la mention inutile; il n'y en a pas) des dreadeux de toute la Terre entière et le plus accueillant (ya pas de mot pour décrire un tel squat!)
A Matthieu parce que sérieux  je sais pas comment on peut être aussi bon en Physique-Chimie ET en batterie!
A Damien parce que j'aimais bien nos trop rares discussions et sa longue chevelure de l'époque.
A Pierre parce qu'il a revendu son Epiphone-rouge-trop-belle à mon frère et que je kiffais grave qu'il fasse enrager notre prof de Français de 1èreS (une incompétente qui avait en plus le défaut notoire d'être une lectrice assidue du Figaro) en lisant le Canard Enchaîné en cours..derrière moi ^^ et aussi..c'est vraiment la classe de s'être mis à la contrebasse!
A Roméo parce que c'est le colloc de mon p'tit frère, et le seul instru à vent de ce groupe ! (powaaaaaa!) 
A Romain  "le seul PDG de gauche" de France ;-) pour Gisèle "jeune fille romantique âgée de 40 ans", pour l'Ami, et pour l'accordéon et la voix qui va bien avec...

NB : ils ont créeé et organisé en 2009 et 2010 Le Garden Guinguette Festival..un concept à voir (y paraît, j'ai jamais su être là au bon moment moi!)



dimanche 7 novembre 2010

Mon heure n'avait pas sonné

Je suis repartie de mon nid, les yeux pleins de larmes et le coeur gros. Pas que ce soit si dur de partir. Je l'ai fait plein de fois, et en plus là j'étais la dernière à quitter la maison, mon clan étant parti déjeûner ailleurs. Non..je n'avais juste pas envie de revenir à Toulouse. Je n'avais pas envie de quitter ma vie simple pour retourner à ma vie compliquée.. Je n'avais pas envie de retrouver cet appart vide, ces amphis plus ou moins pleins, l'odeur du macadam (ça m'a toujours fait rigoler ce mot) et le bruit du frigo. Pas envie de quitter un foyer aimant pour une absence de foyer et d'amour.

J'ai mis la musique et j'ai roulé. Petit a petit mes larmes ont séché. Il pleuvait, par intermittence, à me faire devenir dingue parce que je ne pouvais pas garder la même vitesse d'essuie-glace plus de 5 minutes. La Sologne, sous la pluie, un après-midi d'automne...c'est très joli; j'ai presque eu envie de figer un peu le temps et de profiter de la voute rouge-jaune-orange offerte par la forêt quelques heures de plus. J'ai même ri en croisant environ 30 faisans et autant de perdrix, bien massés au bord de la route, sans doute lâchés le matin-même pour que les chasseurs fassent un carton à l'avenir...

Vers 16h30/17h (je n'sais pas trop) j'arrivai dans le Limousin. Entre lumière décroissante, nuages et couleurs d'automne assorties à la robe des vaches; je profitai, là aussi, des paysages traversés. Le Limousin c'est beau; c'est authentique. Je sais que ça peut paraître super cliché d'écrire ça...mais j'aime vraiment.

17h35 : une porsche me double à grande vitesse (je me souviens m'être fait la réflexion parce que la route était mouillée et que mon petit 120km/h me semblait largement suffisant)

17h37: je déboite pour doubler..mais un fort ralentissement se manifeste devant moi : des feux de détresses qui s'allument, quelques freins...
Je comprends vite la raison de ce merdier : j'arrive sous une averse de grêle...et SÛR une couche de grêle

17h37 et des poussières...j'ai le coeur à 200bpm, les mains qui tremblent, des sueurs froides; je suis sur la bande d'arret d'urgence. J'ai heurté la porsche. les voitures ont glissé dans tous les sens. J'avais rétrogradé à fond, presque pas freiné..mais ça ne suffisait pas; les autres ont freiné, dérapé, moi aussi...

18h46 : après une grosse heure passée dans ma voiture à remplir les constats avec le propriétaire de la porsche et une autre dame qu'il a percutée  je reprends le chemin de Toulouse.
Dans l'autre sens, ça a cartonné aussi : je compte trois véhicules de pompiers en plus de celui de la police. J'espère que les autres ont eu autant de chance que nous (après un détour par les infos d'inter, j'ai appris que la collision en sens inverse impliquait 6 véhicules).

19h18 : je m'arrête à la première aire après l'accident. J'ai les jambes qui tremblent. La pression retombe et je n'arrive pas du tout à gérer le flot d'émotions qui m'envahit. La peur a postériori (ouais, c'est débile), la prise de conscience qu'un accident sur la voie de gauche de l'autoroute aurait pu être beaucoup plus grave que ça ( un pare-choc et des loupiotes abîmés), et puis une putain de hargne, parce que décidément, le Limousin, ça ne me réussit pas, mais alors pas DU TOUT !! (cf cet article)
J'te laisse, je vais essayer de choper le marchand de sable.

vendredi 29 octobre 2010

Maisoooooooon !

Hep toi là ! Oui toi !
sais-tu combien je suis joie ? Sais-tu combien j'inspire fébrilité et expire impatience ?
Ouais et tu sais pourquoi ? Je rentre ! Je m'en vais chez mes parents, à moi ! Je n'ai pas fait de retour au nid depuis (attends je compte)..7 mois et demi !! Et là, putain, autant te dire que j'en peux plus ! Je suis toute folle. Demain j'ai une soirée dans la région, et dimanche je rentre à ma maison !

Je vais pouvoir :
  • me vautrer en pyj dans le canapé, coincée entre mon père et ma soeur
  • faire plein de trucs avec ma môman, du bricolage, de la popote...
  • aller me promener avec les gros chiens des voisins dans les chemins (avec une parka trop grande et plein de boue et des vielles godasses pourraves que je garde exprès pour ce genre d'activités), rentrer avec les doigts bleus, faire une grosse flambée dans le poêle en buvant du chocolat chaud!!
  • retrouver mes folkeux pour bouffe et bal de foliiiiie
  • me prendre une grosse claque dans ma gueule parce que ma soeur j'la vois pas grandir du tout et qu'à chaque fois que je rentre ça me fait ça
  • redécouvrir les joies de parcourir 15km la nuit sans croiser une seule voiture et de rouler la journée sans devoir m'arrêter une seule fois à un feu tricolore
  • aller saluer enfin ce bébé, né il y a bientôt trois semaines, qui a fait une entrée un peu trop mouvementée dans ce monde et voir s'il a la bouille de son papa
Et puis plein d'autres trucs trop d'la balle parce que là haut c'est mon chez-moi, c'est mon Zion à moi et que jamais autant qu'aujourd'hui ça ne m'avait manqué.
Et puis, comme dirait Lynda :
"C'est ici qu'le gazon sent mon enfance
Que les merles font les plus grands nids
Oui c'est ici que tout commence
Et que tout finit"

Alors, oui, j'avoue : rien qu'à l'idée de pouvoir mettre mon nez dans le cou de ma maman qui me fait un gros câlin (t'as remarqué comment c'est chaud et doux et comme ça sent bon un cou de maman?)  et entendre mon papa m'appeler "ma grande" en m'ébouriffant les cheveux, je suis enfance et surexcitation, candeur et enfantillages, j'ai 6 ans et presque toutes mes dents et je 'surkiffe ma life'. Pour la peine j'ai un peu envie de sauter partout ..mais à jeûn et toute seule dans mon appart' ce s'rait juste un peu ridicule...

J'te laisse, j'ai pas bouclé ma valise !!

samedi 23 octobre 2010

Playlist !


  Juste un p'tit message rapido, pour dire que j'ai fait du ménage dans ma playlist, là, sur le côté. J'ai viré les titres qui ne fonctionnaient pas. 
Ces enfoirés ils ont tout bloqué les Beatles !! J'ai été obligée de trouver des reprises fidèles (autant que faire se peut) aux originales, ou qui me plaisaient et que je ne trouvais pas musicalement insultantes pour les fab four.

  J'vais essayer de faire de la mise à jour, parce que ma playlist d'il y a deux ans, tu te doutes bien qu'elle a évolué. Il ya un album génial de Manu Chao à rajouter, du Asa à donf, un peu de Pink...bref, à étoffer. Cela dit, ma BO de vie ne change pas tant que ça et j'ai eu plaisir à me replonger dans cette musique.
Je fais un essai en mettant le payer en lecture automatique ;  si ça gène dis le, je changerai ça.

Edit 24/10 : ça ne tenait pas sur la première...j'ai rajouté une suite...et ma playlist de musiques "classiques".

vendredi 15 octobre 2010

J'ai tout oublié

Je ne sais pas, je ne sais plus. Ça va trop vite et pas assez en même temps.
Cours de maths (j'en s'rais donc jamais débarrassée?!), cours de génétique, cours de chimie appliquée à l'agroalim. (mais qu'est-que j'm'en tape!) 

Des envies de sport à en crever..et pas du tout l'envie de bouger de cette chaise.
Envie d'être levée avant le soleil..et envie de rester sous la couette.
Envie de folies de soirées entre potes..et envie de tendresse, sa tendresse.

Je l'aime, un peu, beaucoup trop, passionnément... à la folie ? Elle m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie...pas du tout ?
Peur que l'alien qui me ronge du dedans, ce mélange de peurs, d'envies, de ras l'bol et de souffrance,  n'explose comme les monstres du film et détruise tout sur son passage.

C'est comme si j'étais entrée dans un état de conscience supérieur, avec une perception accrue de tout.
C'est comme si je voulais tout changer, tout bouger (à commencer par mes cheveux) et que ça m'était interdit.
Des fois je voudrais hurler ma hargne et ma détresse, hurler à en vomir, et des fois je suis juste une fontaine d'eau salée sur un oreiller à 2h du mat. J'ai l'impression qu'elle ne comprend pas, ou alors qu'elle ne veut pas voir la réalité en face.
Ne pas continuer à survivre... me remettre à vivre. Ne plus être celle qui a envie... redevenir celle dont on a envie. Besoin d'un black out avant le burn out ?
Je ne peux pas. Je ne peux pas suivre ma raison. Sans doute dit-elle vrai , cette copine qui me dit que tant que je n'ai pas touché le fond, je peux pas avoir l'impulsion pour remonter.


OK. Et euh...c'est encore loin le fond ?


 Sinon, à part ça, t'inquiète pas, je vais bien ! ;-)

dimanche 10 octobre 2010

Love can hurt [ ce soir la vie me rétame]

XVIII
"Baise m'encor, rebaise moy et baise :
Donne m'en un de tes plus savoureus,
Donne m'en un de tes plus amoureus :
Je t'en rendray quatre plus chaus que braise.

Las, te pleins tu ? ça que ce mal j'apaise,
En t'en donnant dix autres doucereus.
Ainsi meslans nos baisers tant heureus
Jouissons nous l'un de I'autre à notre aise.

Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soy et son ami vivra.
Permets m'Amour penser quelque folie :

Tousjours suis mal, vivant discrettement,
Et ne me puis donner contentement,
Si hors de moy ne fay quelque saillie."

 
18
"Embrasse-moi, embrasse-moi encore et encore :
donne m'en un de tes plus savoureux,
Donne m'en un de tes plus amoureux  :
je t'en rendrai quatre plus chauds que braise.
Las, te plains-tu ? Viens, que j'apaise ce mal
en t'en donnant dix autres encore plus doux.
Ainsi mêlant nos baisers si heureux
jouissons l'un de I'autre à notre aise.
Alors chacun de nous aura une double vie.
chacun vivra en soi et en son ami.
Laisse-moi, Amour, imaginer quelque folie :
je suis toujours mal, car je vis repliée sur moi,
et je ne puis trouver de satisfaction sans me ruer hors de moi-même."

Dans une voiture bleue, dans un sweat rouge...il y a une fille qui rentre chez elle .
Dans le sweat rouge dans la voiture bleue, la fille voit le feu vert tout brouillé ...de larmes.
Dans la voiture bleue, dans le sweat rouge, la fille aurait juste aimé être embrassée...

jeudi 30 septembre 2010

la roue tourne parfois

Je ne t'ai pas raconté mon week-end dernier, faute de temps, et puis peut-être aussi parce que j'avais besoin de prendre quelques jours pour redescendre du nuage de bien-être sur lequel j'avais été éjectée.

Vendredi soir : Nanou et sa copine m'ont proposé d'aller avec elles dans ce nouveau bar de filles ouvert à Toulouse. Le dress code ? "Cow boys et coyote girls"...donc parées de nos gilets sans manches, bandanas, bottes, chapeau, nous entrons dans le bar...en étant les seules déguisées ou presque. Cinq secondes de gène...et puis la barmaid hurle "ouais, les coyotes girls!! super, vous êtes déguisées ! 1, 2, 3, ..allez, 4 chupitos pour les 4 coyote girls!"..bon, ben voilà. Moi je dis, un bar où on t'offre un verre gratos quand t'y mets les pieds pour la première fois c'est cool. Bon, là où c'est encore plus cool, c'est que nous y étions pour admirer les autres clientes et la patronne faire du catch en sous-vêtements sur un ring huilé... Patronne (charmante et célibataire, dont le n° figure sur le bar ^^) qui nous a bien fait rire avec ses "si je gagne t'enlève ton soutif" lors d'une revanche et "oh putain j'adore mon job!!" quand ledit soutif fut enlevé ! 

Et puis, j'ai d'autant plus profité de l'ambiance électrique que la barmaid (la même qu'au début)  a fini, accroupie sur le bar, par servir directement de la bouteille au gosier, une vodka caramel de la meilleure facture...
Bon, alors ok, je n'étais pas franchement sobre lors de cette soirée, mais je dois dire qu'avant d'avoir assimilé l'alcool bu, j'ai eu le temps de trouver le lieu très sympa. Pas ce côté glauque que je trouve parfois dans le "milieu"..et puis pas l'impression non plus d'être dévisagée en entrant. De la goudou plutôt jeune (ouais, j'me comprends, mais c'est pas opposition à d'autres sorties lesbiennes que j'ai pu faire sur la ville rose) et de tous styles (à mèche, à crête, à dreads, à cheveux courts, longs, féminine, androgyne, masculine, roots, branchée, solo, en couple, en groupe...de tout j'te dis!)

Et ça c'était juste le début de mon week-end. Samedi je suis retournée dans les Pyrénées, dans le cirque de Lescun, voir Mr C., mon collègue de cet été qui a décidé de quitter Bordeaux pour les joies de la montagne et qui fêtait là-haut son "non-mariage" avec sa belle, rencontrée cet été. Alors j'ai ri, ri, cuisiné, chanté, ri encore...et puis j'ai bu du blanc, du rouge, j'ai mangé du sanglier aux olives, j'ai joué dans un boeuf énormissime avec les copains de la miss après m'être explosé la tête avec tout ce qui tournait. Et puis, le dimanche, après 5h de sommeil, j'ai suivi tout ce monde à la chasse aux champignons, sous un soleil automnal des plus ravissants. J'ai écouté du Manu Chao à fond les watts sur la route de Mesousa, suivi les brebis, trouvé peu de champignons mais profité d'un pique-nique fort convivial au bord d'une jolie et grande tourbière... 
Après un dernier café au BDB (comprendre "Bar des Bergers"), je suis repartie vers Toulouse, le coeur plus léger, et boostée à bloc pour affronter ma semaine.

Et puis comme un bonheur n'arrive jamais seul, cette semaine ma Princesse m'a proposé que nous nous enfuyions toutes les deux de Toulouse, le temps d'un week-end... (le premier que nous allons pouvoir passer ensemble depuis..euh...mi-juin!) J'ai programmé l'itinéraire, les coins à voir, et voilà le road trip bien ficellé ! Alors je te laisse, je traîne pas...faut que j'aille faire mon sac ! ^^


lundi 20 septembre 2010



Sait-elle que dans ma poitrine résonnent des milliers de tambours qui battent au rythme de ses sourires ?
Sait-elle que quand elle me dit "j'étouffe" j'entends "tu m'étouffes, vas-t'en" ?
Sait-elle que le spectre de nos nuits passées erre sur chaque minute de mes journées ?
Sait-elle que dans mon monde olfactif l'odeur du bonheur est celle de sa peau ?
Sait-elle que je ne trouve plus le sommeil à ses côtés de peur de me réveiller en ayant seulement rêvé sa présence?
Sait-elle que quand je lui dis qu'elle est belle (et elle l'est!) et qu'elle ne me croit pas, j'ai l'impression d'être une môme dont la sincérité serait remise en question?
Sait-elle que bien trop souvent le manque d'elle et de nous plonge ma soirée sous une cascade de larmes ?
Sait-elle l'angoisse dans mes questions d'essuyer ses réponses négatives comme on reçoit un coup de poignard ?
Sait elle que chaque seconde passée près d'elle est une lutte entre mon désir et ma raison ?

Je marche à côté de moi-même, tentant désespérément de retrouver le bon chemin. Je suis sur un sentier bien sombre, sans carte ni boussole. J'ai trouvé mon étoile mais elle se cache derrière les nuages par une nuit sans lune. Je voudrais ne pas être cet animal blessé qui, ayant perdu son instinct de survie, hésite entre lutter et se laisser dépérir...
La princesse détient mon cœur sous clé et je n'ai pas le double.


lundi 6 septembre 2010

2838 mètres ... de bonheur à l'état brut

Parce qu'il y avait ce rendez-vous pris depuis près d'un mois...elles avaient décidé de croquer la vie à pleine dents et le Mont Valier à pleins mollets. Il parait que c'est Lui le plus beau sommet du Couserans (09).

Il y eût d'abord les retrouvailles autour d'un bon repas chez la maman de Ju, et puis le départ en "vacances" un jour de rentrée scolaire, et elles, excitées comme des lycéennes qui font l'école buissonnière.

La route avec la musique qui braille ..et elles aussi : la rue kétanou surtout, mais pas que.

La vérification de la décision de la veille, une fois arrivées au parking : elle ne feront pas l'ascension par la voie classique de la vallée du Ribérot...mais par le Muscadet, les Espugues, l'étang de Cruzous et le col de Pécouch...


Et la longue montée jusqu'à l'étang de Cruzous : en forêt, puis dans la "garrigue". Une pause "framboises", une pause déjeûner au milieu des tarasconnaises trop curieuses.


Le soleil est au rendez-vous, la bonne humeur encore plus.


Cabane de Taus

Refuge des Espugues

Et au bout du chemin (après 1200m de grimpette), un cul de sac : 18h, la nuit approche, le brouillard aussi..;elles bivouaqueront là.

Toilette rapide pour certaines, baignade franche pour d'autre (brrrrr et pourtant elle est froide!)
Seules au monde, elles savourent chaque seconde : feu de rhododendron, taloaks à la xingar (ou chiapatis à la ventrèche), aux poivrons et au fromage du Larry (et agrémentés des trouvailles du chemin : cèpe, trompettes, épinards sauvages).


Miaaaaamm !!

















Une bouteille de rouge, un pétard, des sourires, des rires "La montagne, nous, on la gagne" et une saine exaltation... Elles se sentent les "reines du monde" là, à côté du petit lac : se déclarent leur amour de cette vie, leur joie de cette belle amitié, encore fraîche et déjà si solide. Il y a des "peace & love" au fond des yeux, et le reflet du feu qui crépite dans leurs regards déjà lourds de fatigue.

Couchées tôt dans une nuit que pas un son ne vint perturber, elles se lèvent tôt pour attaquer monsieur le Mont Valier...

Une escalade, avec les sacs de 10 à 18 kg sur le dos, quelques craintes, mais l'envie toujours plus forte et belle d'aller au bout de ce bout de chemin.
Pour rejoindre le col de Pécouch, il faut monter au dessus de la ptite bonne femme en bleu (et le passage difficile c'est là où on voit le soleil)


Passage de col, descente au refuge. Déjà midi passé...il faut songer à faire le sommet.
Refuge des Estagnous et Etang Rond


Près de deux heures plus tard, Ju, Jo et Zou, franchissent les derniers centimètres qui les séparent des deux croix. Panorama à 360°, vent glacial et surexcitation sont au rendez-vous. "wouhouhouuuuu !! on l'a fait !!! on est des warriors ! c'est NOUS les reines du monde!"
Le sommet..on l'a fait !!

Vue du sommet..à 2838m
pause pique-nique, à 2838m...et puis pause photos souvenirs..bien que les souvenirs de ces deux jours là n'aient pas besoin d'être pixelisés...

Youki, notre mascotte, au sommet !

15h... il faut songer à redescendre. Jo paie sa tournée de bière (bien méritée!) au refuge des Estagnous, après avoir été saluée de près, de très très près, par le gypaète barbu au col de Faustin.

La bière c'est bon quand c'est frais !


18h..songeons déjà à repartir...il nous reste 1300m de négatif à avaler...



21h30 : arrivée à la voiture, après une demi-heure de marche à la frontale. Vite, il faut virer les chaussures. Retour à Toulouse...des étoiles plein les yeux. Notre amie basque est repartie...et nous la rejoindrons bientôt, en son pays où d'autres aventures nous attendent (quand nos courbatures seront passées!!)

"Parfois on se demande si la vie à un sens..et puis l'on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie." Brassaï

à Justine, à Joana..et à la suite...

dimanche 29 août 2010

...

j'ai revu ce film...et je ne me rappelais pas de cette scène, qui pourtant me parle énormément...


J'voudrais tant qu'on continue à pouvoir se créer des beaux souvenirs...pas des souvenirs de clashes, de colères, de souffrance...

Il y a ce qu'on vit maintenant, pas facile, et puis il y a cet amour que j'ai chevillé au corps, qui me bouffe les tripes. Qui fait qu'on s'engueule encore. C'est vrai non ? Est-ce que, quand on ne s'aime plus, on continue à se faire des reproches  ? Est-ce qu'on peut se sentir autant en colère d'être en colère, si vraiment l'amour n'est plus ?

J'veux que les p'tites voix qui se contredisent en mon esprit s'apaisent, j'veux qu'elle se taisent...J'veux qu'elles laissent mon coeur décider tout seul, même s'il est un peu maso celui-là...
Je veux pas d'autre chose même si ça pourrait être plus simple. Je veux pas d'une nouvelle histoire, ni du regard d'une autre sur moi. Je ne me rendrai pas, ne déposerai pas les armes..quitte à mourir au combat.
Mon seul Amour à moi je sais qui c'est...

vendredi 27 août 2010

Back!!!... to the real and boring life

Je suis rentrée à Toulouse depuis lundi. Il y fait chaud, trop chaud (bon, ok, aujourd'hui il y a du vent, c'est supportable).
La séparation d'avec mes collègues, après une nuit entière de fête, fût émouvante et difficile. Nous avons tous, et surtout toutes (oui, équipe à large majorité féminine) l'impression d'avoir vécu 2 mois d'exception, hors du temps, hors des gens, là haut dans notre refuge. Nous partageons l'étrange sensation d'être les seulEs à pouvoir comprendre ce qui nous lie, comme des survivants partagent leur secret; nous sommes les "réfugiés" Aberouat 2010 (ou "Bab el Rouat, la montagne en claquettes!").
De belles amitiés sont nées cet été, des humains qui viennent se caler sur mon chemin et qui ajoutent leur pierre à mon cairn de vie...

Il faut faire avec le retour à la civilisation,  avec des nuits entre 4 mur et sous plafond, avec un réveil au lieu du braiment des ânes, avec l'absence des rires qui résonnent dans la grande salle, de notre bière-réunion du soir...

je crois que je suis encore un peu là-haut...

jeudi 5 août 2010

Elle descend de la montagne...blablabla

C'est bizarre, ce congé imprévu de 10 jours (plus assez d'enfants sur le centre pour cette période) qui tombe pile quand je suis malade.(je suis revenue d'itinérance avec une énorme angine et la fièvre qui va avec)

Je suis rentrée à Toulouse. Il y fait trop chaud, trop lourd..et puis je croise des amies et des potes en stage estival, oui, mais rien à voir avec là haut, à "Bab el Rouat,; la montagne en claquettes". Pas la même ambiance, pas la même fatigue, pas les mêmes échanges et pas les mêmes gens. 
Je repars dans une toute petite semaine, pour mon dernier itinérant, et une chose est sûre...je vais aller retrouver la part de moi-même que j'ai oubliée dans les montagnes, entre Aspe et Anie. 

Avant ça, je vais voir celle que j'aime, retrouver sa bouche, ses bras, sa voix, son regard. Ne rien dire parce que je n'ai plus d'autre envie que celle de me blottir contre elle. L'écouter me raconter son fol été, la voir heureuse enfin.
Ne pas penser à demain, ne pas penser à après, à ce que sera cette année, à son de moins en moins éventuel départ, à une éventuelle reconversion. Profiter, de l'air, du temps, des gens rencontrés, des soirées passées...


A bientôt, amie lectrice.

samedi 26 juin 2010

LIIIIIIIIIIIIIIIIIIBRE !!! ...ou l'histoire d'un coming out ...le mien !

C'est l'histoire d'un coming out simple comme une lettre à la poste...

   C'est l'histoire d'une gouine à crête qui, un jour de fête de la musique parle à sa mère au téléphone pendant une heure après s'être dit "c'est aujourd"hui que je balance tout".

   C'est l'histoire de la même gouine à crête qui raccroche, aigrie, rageuse et déconfite, de n'avoir, une fois de plus, rien réussi à dire.
Cette fille elle en a assez, de pas leur parler, à ses parents. Alors après cette discussion elle décide que c'est la dernière fois, oui, la dernière fois qu'elle ne fait pas ce qu'elle s'était promis de faire. Elle attrape du papier, et un stylo, la goudou , toute déterminée qu'elle est.

   Elle écrit une longue lettre à ses parents. Elle leur écrit tout, tout ce qu'elle n'a pas pu leur dire : le poids du silence, la peur de décevoir, l'Amour de sa vie, le soley dans son cœur, tout. Elle ne relit pas, elle n'avait pas fait de brouillon, pour ne pas reculer..alors non, elle ne relit pas, de peur de trouver qu'un truc cloche et de renoncer à sa lettre. Elle met dans l'enveloppe bleue où elle appose à l'encre argenté le prénom de son père, celui de sa mère, et son nom de famille, sa famille.

    Elle va faire la fête de la musique avec l'enveloppe dans son sac. En chemin croise une poste. Ne pas prendre le temps de réfléchir pour ne pas hésiter...elle glisse la main dans le sac, y saisit l'enveloppe et..."autres départements" : ça y est, c'est fait !! Reste à attendre, et attendre,  et attendre...que le tri soit fait, que la lettre parcourt la France, que le tri soit à nouveau fait..et que la grève des facteurs soit passée !


   Mon père, m'a téléphoné hier, en premier, puisqu'il rentre le midi pour manger. Il m'a appelée pour me dire (je cite mot pour mot, dialogue certifié authentique et véritable):

"Tant qu'elle ne vote pas sarko et n'est pas militante à l'UMP, je vois pas ce que je serais censé trouver à redire. C'est sûr, c'est pas forcément ce que des parents attendent, mais moi je t'aime et tout ce que je souhaite c'est que tu sois heureuse." 

****(genre je suis restée putain de sans voix!!)
Voilà. J'ai rien à ajouter. C'est mon père, mon héros. Il est trop... mon père à moi que j'aime quoi !

Ma mère n'appelait pas. Non. J'angoissais un peu du coup; parce que sa réaction à elle que je craignais le plus. Mais ma mère elle n'a lu ma lettre qu'en rentrant de la fête hier soir, tard. Elle m'a appelée ce midi...
"En fait j'avais compris...depuis l'été dernier..." et de deviser gaiement pendant une heure ensuite..(Mais merde, si t'avais compris t'aurais pas pu m'en parler ?!?! Ça servait à quoi que je me ronge les sangs si tu savais déjà hein, hein , hein ?!?!)

Voilà. Tout s'est bien passé, trèèèèèèès bien passé. Tellement bien passé que du coup j'ai un peu du mal à réaliser que ce truc qui m'a fait tant flipper est fait. Ayé, je suis "OUT"!!

grosse parenthèse on Là, c'est juste le moment du post où j'ai envie de dire à celles qui étaient out avant moi (ou qui ne le sont toujours pas d'ailleurs) et qui m'ont soutenue, encouragée  mais jamais poussée...(vous vous reconnaîtrez les filles^^) que je les remercie, sincèrement, d'avoir été là contre le doute et les craintes sans jamais se faire pressantes. Et c'est aussi le moment du post, où je dis à celles qui sont encore dans leur placard lesbien que des parents sont avant tout deux êtres qui nous aiment et que, quoi qu'on vous dise, le "bon moment", sera le vôtre, toujours, celui où vous serez "prête" (l'est-on vraiment un jour?). Je vous souhaite autant de bonheur qu'à moi. grosse parenthèse off

Dans deux jours je pars, à la montagne, le coeur léger et l'esprit alerte. Je t'embrasse lectrice, te souhaite de bonnes vacances et/ou un été doux et chaud...

vendredi 18 juin 2010

gouzi gouzi

Oh Mon Dieu..ohmondieuohmondieuohmondieu !!
Je suis allée au ciné cet aprèm avec chériedemoi,et il FAUT que tu vois ça lectrice !!



Ce truc c'est juste une petite merveille. C'est trooooop mignon, que limite t'aimerais avoir des doigts magiques tomber enceinte en sortant de la salle pour avoir le même truc qui bouge et qui gazouille à la maison dans 9 mois. C'est bien filmé, c'est drôle, pas condescendant...un vrai régal !

samedi 12 juin 2010

23 ans ça décoiffe !

  Peut-être sais-tu ou peut-être ne sais-tu pas, amis lectrice (pardon pour les deux lecteurs potentiels), que je suis brune au cheveux courts. Et "courts" ça veut dire qu'en temps normal mes cheveux font en moyenne 4cm de long. Je vais donc tous les 45 jours environ chez mon coiffeur me faire raboter les 2 cm de trop qui font que je n'arrive plus à me coiffer et que j'ai l'impression d'avoir un animal mort sur la tête au réveil. L'avant dernière fois que j'y suis allée c'était autour du 20 avril. Et entre temps, j'avais décidé que je voulais un truc radicalement différent. J'avais besoin de changer de tête.

Alors, la dernière fois que j'ai eu besoin de changer de tête, je suis passée de 50cm de cheveux à 5cm de cheveux. C'était un vrai changement. Et là aussi, envie de VRAI changement.
Je suis arrivée hier matin dans mon salon de coiffure habituel et après que l'équipe m'ait demandé si je préparais la gay pride (euh..oui ^^)  j'ai dit : "Bon, aujourd'hui on va rigoler un peu, je veux changer de tête, je veux ça" (démonstration via photo). Autant te dire qu'ils étaient ravis la patronne et mon coiffeur de faire un truc qui sorte un peu de l'ordinaire. Je dois t'avouer que quand il a commencé à raser...je n'étais plus très fière...je me demandais si c'était une bonne idée. Et puis quand il ma collée sous le casque pour que le produit finisse de me later les cheveux...j'ai carrément compris que là y avait plus d'autre issue possible que de me raser le crâne intégralement si ça ne m'allait pas.

Au final ? Je l'aurais presque embrassé mon coiffeur ! Non seulement la coupe est conforme à ma demande..Mais en plus ça me va super bien ! (et le must, outre la réduc (jsuis VIP ou quoi?!) sur le prix, il m'a proposé de me recoiffer le jour de la gay pride!)

Ma nouvelle tête ? clique là  (mais nan, c'est pas moi sur la photo..mais la coupe est la même)




Edit du 17/06/2010, 18:54 :
et sur ma tête ça donne ça :
De blog

mardi 8 juin 2010

Dimanche...mais aussi lundi, mardi, mercredi, jeudi...

C'est lundi  aujourd'hui (et vu l'heure c'est même déjà mardi),  pas dimanche (le titre réel de cette chanson), et moi aussi, la vie me rétame.

Écoute-ça, chère lectrice. Moi on m'aurait écrit une chanson pareille..je crois que ça m'aurait juste totalement sidérée. Nan mais écoute j'te dis !

dimanche 30 mai 2010

Quand je parle de coming-out avec mon frère...

...dans une de nos conversations sur face de bouc, ça donne ça :

7:32pm G
t'inquiète ça passera bien, ils sont dans une good vibe les vieux
7:32pm Me
lol
7:34pm G
tu veux je leur annonce que j'ai trouvé un CAP d'éleveur de yaks à katmandou pour l'année prochaine?
7:34pm Me
mdrrrr, t'es con ! sinon je peux aussi tester la méthode caroline m.
"maman je suis enceinte. Non en fait je suis juste lesbienne"
7:35pm G
bah oui
même principe
ou tu dis les deux en même temps
et tu dis " nan je rigole.... je suis pas enceinte"

jeudi 27 mai 2010

Le coquelicot

  Sur le chemin qui mène à l'école, une équipe d'hommes armés de machines rugissantes, diligentée par un abruti de gratte-papier, a sabré matricaires, pigamons, graminées sauvages et coquelicots... Il y aurait eu de quoi faire des brassées de bouquets sauvages. Jolies fleurs rouge sang, délicates, fermées tôt le matin et tournées vers les derniers rayons de soleil le soir, avec leurs pétales veloutés frémissant à la moindre brise. Un équilibre naturel que rien n'aurait dû venir déranger, et sûrement pas une débroussailleuse !!




C'est pas parce que c'est compliqué que c'est condamné.
C'est pas parce que c'est distant que c'est inexistant.
C'est pas parce que c'est fatigant que c'est pas toujours tentant.
C'est pas parce que c'est cahotique que c'est moins fantastique.

Même si des fois j'aimerais que ce soit plus simple, plus chaud, moins exigeant et moins mouvementé.
On y arrivera ...