vendredi 29 octobre 2010

Maisoooooooon !

Hep toi là ! Oui toi !
sais-tu combien je suis joie ? Sais-tu combien j'inspire fébrilité et expire impatience ?
Ouais et tu sais pourquoi ? Je rentre ! Je m'en vais chez mes parents, à moi ! Je n'ai pas fait de retour au nid depuis (attends je compte)..7 mois et demi !! Et là, putain, autant te dire que j'en peux plus ! Je suis toute folle. Demain j'ai une soirée dans la région, et dimanche je rentre à ma maison !

Je vais pouvoir :
  • me vautrer en pyj dans le canapé, coincée entre mon père et ma soeur
  • faire plein de trucs avec ma môman, du bricolage, de la popote...
  • aller me promener avec les gros chiens des voisins dans les chemins (avec une parka trop grande et plein de boue et des vielles godasses pourraves que je garde exprès pour ce genre d'activités), rentrer avec les doigts bleus, faire une grosse flambée dans le poêle en buvant du chocolat chaud!!
  • retrouver mes folkeux pour bouffe et bal de foliiiiie
  • me prendre une grosse claque dans ma gueule parce que ma soeur j'la vois pas grandir du tout et qu'à chaque fois que je rentre ça me fait ça
  • redécouvrir les joies de parcourir 15km la nuit sans croiser une seule voiture et de rouler la journée sans devoir m'arrêter une seule fois à un feu tricolore
  • aller saluer enfin ce bébé, né il y a bientôt trois semaines, qui a fait une entrée un peu trop mouvementée dans ce monde et voir s'il a la bouille de son papa
Et puis plein d'autres trucs trop d'la balle parce que là haut c'est mon chez-moi, c'est mon Zion à moi et que jamais autant qu'aujourd'hui ça ne m'avait manqué.
Et puis, comme dirait Lynda :
"C'est ici qu'le gazon sent mon enfance
Que les merles font les plus grands nids
Oui c'est ici que tout commence
Et que tout finit"

Alors, oui, j'avoue : rien qu'à l'idée de pouvoir mettre mon nez dans le cou de ma maman qui me fait un gros câlin (t'as remarqué comment c'est chaud et doux et comme ça sent bon un cou de maman?)  et entendre mon papa m'appeler "ma grande" en m'ébouriffant les cheveux, je suis enfance et surexcitation, candeur et enfantillages, j'ai 6 ans et presque toutes mes dents et je 'surkiffe ma life'. Pour la peine j'ai un peu envie de sauter partout ..mais à jeûn et toute seule dans mon appart' ce s'rait juste un peu ridicule...

J'te laisse, j'ai pas bouclé ma valise !!

samedi 23 octobre 2010

Playlist !


  Juste un p'tit message rapido, pour dire que j'ai fait du ménage dans ma playlist, là, sur le côté. J'ai viré les titres qui ne fonctionnaient pas. 
Ces enfoirés ils ont tout bloqué les Beatles !! J'ai été obligée de trouver des reprises fidèles (autant que faire se peut) aux originales, ou qui me plaisaient et que je ne trouvais pas musicalement insultantes pour les fab four.

  J'vais essayer de faire de la mise à jour, parce que ma playlist d'il y a deux ans, tu te doutes bien qu'elle a évolué. Il ya un album génial de Manu Chao à rajouter, du Asa à donf, un peu de Pink...bref, à étoffer. Cela dit, ma BO de vie ne change pas tant que ça et j'ai eu plaisir à me replonger dans cette musique.
Je fais un essai en mettant le payer en lecture automatique ;  si ça gène dis le, je changerai ça.

Edit 24/10 : ça ne tenait pas sur la première...j'ai rajouté une suite...et ma playlist de musiques "classiques".

vendredi 15 octobre 2010

J'ai tout oublié

Je ne sais pas, je ne sais plus. Ça va trop vite et pas assez en même temps.
Cours de maths (j'en s'rais donc jamais débarrassée?!), cours de génétique, cours de chimie appliquée à l'agroalim. (mais qu'est-que j'm'en tape!) 

Des envies de sport à en crever..et pas du tout l'envie de bouger de cette chaise.
Envie d'être levée avant le soleil..et envie de rester sous la couette.
Envie de folies de soirées entre potes..et envie de tendresse, sa tendresse.

Je l'aime, un peu, beaucoup trop, passionnément... à la folie ? Elle m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie...pas du tout ?
Peur que l'alien qui me ronge du dedans, ce mélange de peurs, d'envies, de ras l'bol et de souffrance,  n'explose comme les monstres du film et détruise tout sur son passage.

C'est comme si j'étais entrée dans un état de conscience supérieur, avec une perception accrue de tout.
C'est comme si je voulais tout changer, tout bouger (à commencer par mes cheveux) et que ça m'était interdit.
Des fois je voudrais hurler ma hargne et ma détresse, hurler à en vomir, et des fois je suis juste une fontaine d'eau salée sur un oreiller à 2h du mat. J'ai l'impression qu'elle ne comprend pas, ou alors qu'elle ne veut pas voir la réalité en face.
Ne pas continuer à survivre... me remettre à vivre. Ne plus être celle qui a envie... redevenir celle dont on a envie. Besoin d'un black out avant le burn out ?
Je ne peux pas. Je ne peux pas suivre ma raison. Sans doute dit-elle vrai , cette copine qui me dit que tant que je n'ai pas touché le fond, je peux pas avoir l'impulsion pour remonter.


OK. Et euh...c'est encore loin le fond ?


 Sinon, à part ça, t'inquiète pas, je vais bien ! ;-)

dimanche 10 octobre 2010

Love can hurt [ ce soir la vie me rétame]

XVIII
"Baise m'encor, rebaise moy et baise :
Donne m'en un de tes plus savoureus,
Donne m'en un de tes plus amoureus :
Je t'en rendray quatre plus chaus que braise.

Las, te pleins tu ? ça que ce mal j'apaise,
En t'en donnant dix autres doucereus.
Ainsi meslans nos baisers tant heureus
Jouissons nous l'un de I'autre à notre aise.

Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soy et son ami vivra.
Permets m'Amour penser quelque folie :

Tousjours suis mal, vivant discrettement,
Et ne me puis donner contentement,
Si hors de moy ne fay quelque saillie."

 
18
"Embrasse-moi, embrasse-moi encore et encore :
donne m'en un de tes plus savoureux,
Donne m'en un de tes plus amoureux  :
je t'en rendrai quatre plus chauds que braise.
Las, te plains-tu ? Viens, que j'apaise ce mal
en t'en donnant dix autres encore plus doux.
Ainsi mêlant nos baisers si heureux
jouissons l'un de I'autre à notre aise.
Alors chacun de nous aura une double vie.
chacun vivra en soi et en son ami.
Laisse-moi, Amour, imaginer quelque folie :
je suis toujours mal, car je vis repliée sur moi,
et je ne puis trouver de satisfaction sans me ruer hors de moi-même."

Dans une voiture bleue, dans un sweat rouge...il y a une fille qui rentre chez elle .
Dans le sweat rouge dans la voiture bleue, la fille voit le feu vert tout brouillé ...de larmes.
Dans la voiture bleue, dans le sweat rouge, la fille aurait juste aimé être embrassée...