vendredi 31 décembre 2010

L'étreinte

Parce que c'était le moment idéal pour qu'elle me prenne dans ses bras et que cette séparation là était un peu difficile.
Il y a dans son cou cette odeur qui me rassure, qui fait qu'inlassablement mon nez se colle contre la peau douce et chaude.
Laisser échapper dans mes larmes de mon angoisse et de ma peine, et la serrer fort contre mon cœur, comme si ça pouvait m'empêcher de partir... de la laisser encore me regarder m'éloigner.
Avoir peur à chaque fois que cette étreinte puisse être la dernière : putain de route, et putain de vie aussi...
Et me rassurer en me disant qu'elle sera là à mon retour, sans questions, à l'écoute malgré tout.

Il peut s'en dire des choses dans une étreinte de 5 minutes.

Elle sait que je l'aime, et je sais qu'elle m'aime...ce n'est pas grave, on se le redit quand même.

Ma dernière étreinte maternelle de l'année 2010..que d'émotions !

mercredi 29 décembre 2010

Mon frère m'offre toujours des bouquins bizarres !

Après le Testo Junkie de Beatriz Preciado, cette année j'ai eu droit à ça :

Tiens, mate le 4ème de couverture :

Près de vingt ans après la publication de son Manifeste cyborg, qui en fit l'une des philosophes féministes les plus commentées dans le monde académique anglosaxon, Donna Haraway explore à nouveau la forme pamphlétaire qui sied si bien à son style mordant et férocement politique. Si l'appropriation de la figure du cyborg avait permis d'ouvrir de nouvelles perspectives plus à même de penser l'essor de la culture technoscientifique, ici «les espèces de compagnie rassemblent, sous des formes inattendues, humain et non-humain, organique et technologique, carbone et silicium, autonomie et structure, histoire et mythe, riches et pauvres, état et sujet, diversité et déclin, modernité et postmodernité, nature et culture». Pour la philosophe des sciences ayant consacré ses travaux aux interrogations qui émergent de l'implosion du partage moderne entre nature et culture, les relations de coévolution, de cohabitation et de partenariat qui se sont tissées entre les chiens et les humains sont examinées à travers un ensemble de pratiques historiquement et culturellement situées, des premiers contacts de l'homo sapiens avec ce «loup civilisé» jusqu'aux techniques d'élevage et de dressage modernes, en passant par les compétitions de sports canins. En suivant les entrelacs de nature et de culture qui se cachent derrière la douteuse notion de «race», Haraway retrace la généalogie complexe des chiens de montagne des Pyrénées, des bergers australiens et des chiens errants de Porto Rico rapatriés aux États-Unis. Comment vivre ensemble sans ignorer la portée éthique des relations entre ces partenaires que sont l'homme et le chien ? Voilà ce à quoi cet ouvrage nous invite tous, cynophiles ou non, à réfléchir.

Ouais..ça laisse perplexe...mais il y a des phrases sympas (enfin, celles que j'arrive à comprendre) comme celle qui suit 

"Partenaires réciproques, dans nos différences spécifiques, nous sommes l'incarnation d'une infection développementale qui s'appelle l'amour." ..ça en jette hein !

Et il m'a aussi offert ça :

C'est drôle, surtout quand on a eu  une éducation judéo-chrétienne (nan nan, mais j'ai pas bouffé du cathé..ouais, ok, j'ai fait baptème, première communion, profession de foi, et confirmation). 
Ben voilà...je m'ennuie, (Khanh est partie hors de nos frontières, plus de nouvelles quotidiennes, elle me manque aussi pour ça..parce qu'elle est mon interlocutrice préférée...) alors je bouquine...

Demain je reprends la route...à nous le réveillon toulousain !!

vendredi 24 décembre 2010

Chassez le naturel...

 
(vu comme ça, ça paraissait over simple, même en version lesbienne ! ..spéciale dédicace aux PAF ^^)

Elle était mignonne, elle l'est. Le courant passait bien (comprends par là que j'avais de quoi être certaine de mes chances de "conclure" ^^).
Je l'ai trouvée plus jolie en vrai qu'au travers de sa webcam. J'ai adoré cette partie (ces 5 parties en fait) de billard , si sensuelle, et sur fond de provoc', de sa part et de la mienne, dans le verbe et dans les gestes (en plus je suis plutôt douée au billard : c'est bon pour mon ego). J'ai eu envie de l'embrasser, de la toucher, qu'elle m'embrasse, qu'elle partage une nuit ou plus avec moi.
Oui, MAIS.
Mais quand l'occasion s'est présentée, elle ne l'a pas saisie..et le soufflé est retombé.

Au deuxième rendez-vous, je n'avais plus envie de rien (en tout cas pas d'elle!). J'avais juste envie qu'elle s'en aille.
Je l'ai trouvée vulgaire. C'était déjà le cas la première fois mais j'avais mis ça de côté (bé quoi?..je voulais juste un plan cul; le but c'était pas de l'emmener dans une soirée mondaine!)(...en plus je ne fréquente pas les soirées mondaines)

Non mais sans déconner, t'en connais beaucoup des femmes qui parlent de leur dernier rdv gynéco à un premier rencard (et j'ai bien dit "parler", pas "évoquer" ni "mentionner", dans le détail steuplaît!) et qui, le même soir refusent d'être embrassées au prétexte que "jamais au premier RDV..mais au 2ème oui" ?!?!

Je l'ai trouvée bête, à l'extrême, ..à la limite de la caricature de la fille débile. Je l'avais, là aussi, déjà trouvée limitée la première fois (La musique des quoi ? Des balcons?!" "Le coming-out ? C'est Quoi?!?"..putain! et cette fille est lesbienne quoi! "Je voulais pas que tu croives que.." Argh, je suis mourrute là!), mais alors là...


Je te passe son côté sans-gène, un certain manque de maturité, etc. Au final, une personne totalement dénuée d'intérêt.
Pourquoi je te raconte tout ça ? Parce qu'en fait j'ai compris :

Je peux essayer, avec mon corps, de convaincre mon cerveau que je désire une femme. Je peux y arriver, ressentir du désir physique, un instant. Mais jamais au grand jamais je n'arriverai à ne désirer qu'un corps.
Ce n'est pas qu'une question d'être encore amoureuse de Khanh, à en crever, (quoique), c'est aussi et avant tout une question de façon d'être.
Je n'ai pas su me mentir, ni tricher avec moi-même, ce que je suis, mes aspirations, ce que je ressens.
J'aimerais parfois être capable de ça...mais ce n'est pas moi. Je peux vibrer pour une personne et ce qu'elle dégage, ce qu'elle m'inspire...pas pour sa seule enveloppe charnelle.


J'ai du bonheur dans mon malheur : je sais désormais que je suis incapable de m'être infidèle. Je ne changerai pas ce que je suis, ma façon d'appréhender les échanges humains, les rencontres, les gens, les femmes. Cette idée me plaît énormément. Je peux me tenir droite avec ça en tête, et m'en retourner au chevet de mon cœur moribond.

Enfin, puisque c'est de saison et que je le pense sincèrement aussi :  
Je te souhaite un chaleureux Noël !!
(parce que Noël n'est pas forcément "joyeux" mais que c'est un moment important pour s'entourer d'être aimés).

NDLGR (note de la greenouille rédactrice) : Si tu es brune, raffinée, que tu as un minimum de culture, un vocabulaire avec des mots de 3 syllabes -ou plus- QUE TU COMPRENDS, que tu es un peu artiste (ou même beaucoup), et que tu n'as pas pour habitude de détailler tes rdv médicaux lors de tes rencards, tu peux me joindre au 06 83 45 ..... mouahahaha !

jeudi 16 décembre 2010

Rendez-nous Tomb Raider !

Hier soir je suis allée voir "the Tourist"..ce film était présenté comme un thriller...moi j'aurais plutôt misé sur un mélange entre comédie romantique et parodie de James Bond.


Des passages drôles, et bien que ce film dure 2h, je ne me suis pas vraiment ennuyée, malgré le manque de rythme. Mais c'est très loin du chef-d'oeuvre...c'est même à se demander pourquoi le réalisateur s'est emmerdé à prendre Angélina Jolie et Johnny Depp pour faire un boulot aussi médiocre. Bref. Indépendamment de ça, j'ai passé un bon moment.

Cependant, un truc me tracasse : ...avec son salaire Angie elle peut pas se payer un jambon-beurre ?
Sans déconner, elles a les os saillants..par moment c'est assez bien caché (sauf sur son visage, on ne peut pas cacher..) et parfois c'est flagrant et ça fait peur.
Par exemple, dans ce film, elle a une robe de soirée où ses épaules sont dénudées;ses salières ressortent : ça pourrait être beau, mais trop c'est trop. Et le pire, ce sont ses articulations : elle est tellement décharnée qu'on dirait qu'elle a des épaules énormes, ça me rappelle ma pauvre petite grand -mère maternelle à la fin de sa vie: genoux et épaules paraissant gros, faute de chair autour. Je ne parle pas que de l'aspect esthétique, mais aussi de sa santé..soit elle est déjà malade soit elle va l'être...

Mais où est passée Lara Croft ?

mardi 14 décembre 2010

Keski disent?!

Amie lectrice, me voilà en plein dans mes révisions, qui ne me seraient pas si désagréables si je n'avais pas la sensation qu'il fait 12°C dans mon dos et que mes sinus vont exploser. Ouais, j'ai résisté près de quatre mois à toutes les épidémies qui ont fait le tour de l'amphi, de mon groupe de TD (et même de nos profs!)..et là paf, à 4 jours des vacances (et des partiels) : malade !
Bon, bref, c'est pas pour ça que j'écris. En relisant mes cours, je retombe sur des annotations rigolotes de phrases dites par mes profs...
Florilège :

"Les consommateurs sont cons. (petit silence) Oui ! Intrinsèquement je suis totalement con!" 
"La segmentation des produits ou des clients liée aux évènements, c'est par exemple quand on veut vous vendre une poussette. On attend plutôt que vous soyez sur le point de devenir parent..à moins que vous soyez un fanatique des poussettes"

le prof de marketing

"Zesémiztrou"..j'ai mis un moment à comprendre que ça voulait dire "the same is true"..pour faire une analogie entre deux cas
"Si vous voulez être ceinture-bretelles sur ce test..." Bon. Au moins ça a le mérite d'être très imagé.
"Pour avoir à un cochon près le même résultat"..là c'était curieux parce qu'on ne parlait absolument pas de cochons !
"C'est fifrelesque" (oui "des fifrelins de" est une expression pas mal usitée sur Toulouse, j'ai découvert ça ici)
le prof de maths
Il y en aurait sans doute plein à rajouter, mais je ne note pas tout...

dimanche 12 décembre 2010

Witch-hunter

Prépare toi à mourir !
Ce soir encore je vais rêver que je pourfends sorcières et dragons, du haut de mon destrier blanc, qu'on attachera en bas d'un immeuble avant de lui donner à manger des restes de sorcières et dragons passés à la broyeuse à papier.
J'ai trouvé ma mule blanche !
Après ça, on ira chez gifi, acheter un balai, à moins qu'il ne reste un aspirateur.
C'est Penelope qui passera l'aspirateur, vu que je l'aurai mise au chômage technique parce que c'est moi qui fait la vaisselle...et qu'elle risque de drôlement s'emmerder dans son placard (oui parce que, du coup, sexuellement elle sera aussi au chômage technique).
Bon..Penelope on n'peut décemment pas la virer hein...

T'y comprends rien hein? C'est pas grave, moi j'me comprends.

jeudi 9 décembre 2010

tribute to Georges

"Elle n'avait pas de tête, elle n'avait pas..l'esprit beaucoup plus grand qu'un dé à cououdreuh. Mais pour l'amour on ne demande pas aux femmes d'avoir inventé la pououdreuh".

J'avais ça en tête ce soir. Mais pas toute la chanson, non, juste cet extrait précis.

Ouais, ok, je sais, normalement aujourd'hui c'était Tribute to John Lennon...
Allez, pour la peine : (même si en vrai, les chansons des Beatles que je préfère ont été écrites par Paul McCartney et George Harrison)

dimanche 5 décembre 2010

ça me rend dingue ça m'fout en l'air

Et le pire, ce n'est pas que je sois jalouse..non, le pire c'est d'agir de manière aussi indélicate (parce que oui ; avoir connaissance de ce que je ressens et venir se planter pile en face de moi pas dans mon dos, en face!, et à deux mètres, avec l'autre, enlacées, à se rouler des patins, j'appelle ça de la provoc, du sadisme, un manque total de considération, de l'indélicatesse!)
'vais me coucher.


EDIT du 8/12/2010 :
A la suite de mon premier com; il paraît évident que j'ai mis la situation au clair avec Elle assez rapidement après cet épisode et que je ne cherche pas à l'accabler ou à me mettre en colère...j'ai donc un peu du mal avec la suite.
Ça ne sert à rien de vouloir rendre Khanh coupable de ce que JE ressens (amour, jalousie,etc) ou encore moins de vouloir me faire ressentir autre chose que ce que je ressens pour Elle.
Je l'aimais, je l'aime, tendrement et inconditionnellement.
JE suis partie; elle fait avec...et nulle ne saurait lui reprocher.
En fait, j'en ai ras le bol total de vous entendre dire qu'elle se fout de ma gueule. Peut-être est-ce de ma faute, peut-être est-ce ce qui transparaît dans mes écrits...ce qui est certain c'est que ce n'est pas ce qu'elle me fait comprendre ces derniers temps..et je pense être la mieux placée pour juger de cela.
A bon entendeur, salut !



jeudi 2 décembre 2010

Une sacrée tête de...


(maintenant tu connais le bruit de la mule (et Toi aussi))

C'est comme ça hein, tête de mule, "les chiens font pas des chats" et patin couffin; on ne m'ôtera pas de la tête que je me suis séparée de la femme de ma vie. Ça ne veut pas dire que je ne serai heureuse avec personne d'autre que Khanh, que je n'aimerai personne d'autre qu'Elle, ni que je finirai ma vie avec Elle...ça veut juste dire..que je sais que c'est Elle.

Elle et pas une autre.

Si on ne se retrouve jamais, alors je serai passée à côté de tout ça; de ma pierre angulaire, la pièce manquante de mon puzzle. Ouais, je serai ça : un jouet en kit inachevé (pour l'instant je me sens plutôt en kit ET achevée) et je me trainerai jusqu'à la fin de mes jours cette sensation d'avoir une pièce manquante à ma vie, ce petit "mais" qui me suivra partout : "j'ai quelqu'un mais...", "je suis heureuse mais...", "je ris mais...", "je vis ma vie mais...", etc.

(et je ne te parle ici que de ce sentiment là, pas de la jalousie qui m'étrangle version Mademoiselle K  "et même si c'est moi qui casse..j'm'en fous j'veux pas qu'on me remplace!" qui fait que je serais probablement capable de réduire en purée la meuf accrochée à son bras) (même si, je te l'accorde ça ne servirait à rien parce que la meuf en question n'y peut rien et qu'en plus, j'avais qu'à pas partir, même si je ne suis pas violente, même si je n'ai jamais été une jalouse du type "je te fais une scène, je crie, je pleure, je casse des assiettes")

En attendant, j'apprécie de pouvoir lui parler et pleurer dans ses bras...(même si j'ai conscience, malgré sa bienveillante compréhension, que c'est un peu gonflé de ma part d'être celle qui pleure alors que je suis celle qui a quitté le navire!)(et aussi que c'est pas très amusant d'être en ma compagnie du coup)