Cet après-midi je suis passée dans la maison de mes grands-parents à 5km de chez moi. Les meubles ne sont plus là, les volets fermés, la pelouse hirsute et les massifs envahis de mauvaises herbes. Une fuite d'eau de cet hiver a répandu une odeur de moisi dans cette maison qui autrefois embaumait la cire sur l'escalier, le parfum de Mamie et la brioche sortant du four...
J'ai pleuré.
J'ai pleuré sur la bêtise et la haine d'une cousine qui veut oublier combien ces gens l'ont aimée.
J'ai pleuré sur le seul lien qui me rattachait encore à eux.
Je suis allée les voir devant un morceau de marbre et je leur ai dit combien ils sont présents au quotidien dans ma vie, combien je les ai aimé et combien je continuerai.Maintenant mon coeur est apaisé, et même si "passe le temps", j'ai tant de merveilleux souvenirs...
mercredi 9 avril 2008
...à jamais et pour toujours
coâ ça?
Vagalam,
Zik_é_Folk
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2 commentaires:
Tu as fais ce qu'il falait tite Lizou...laisser couler ses yeux quand ça monte , et puis, pennser aux gens qu'on aime et qui ne sont plus ,c'est savoir qu'ils vivent encore ...là au creux de nous...
bisoussss
Oui Tilu, encore là . Je suis retournée à la maison cet après-midi: mon père va accepter de vendre, faute de pouvoir racheter les parts de ses frères...
Tant pis, je viens de récupérer l'uniforme de jardinier de Papyfrog : un tablier bleu, tout troué et un vieux chapeau de paille : ils étaient accrochés à leur place dans l'atelier.J'ai cru,l'espace d'un instant, apercevoir dedans ce vieux monsieur , une rose à la main...
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