Je suis rentrée à Toulouse depuis lundi. Il y fait chaud, trop chaud (bon, ok, aujourd'hui il y a du vent, c'est supportable).
La séparation d'avec mes collègues, après une nuit entière de fête, fût émouvante et difficile. Nous avons tous, et surtout toutes (oui, équipe à large majorité féminine) l'impression d'avoir vécu 2 mois d'exception, hors du temps, hors des gens, là haut dans notre refuge. Nous partageons l'étrange sensation d'être les seulEs à pouvoir comprendre ce qui nous lie, comme des survivants partagent leur secret; nous sommes les "réfugiés" Aberouat 2010 (ou "Bab el Rouat, la montagne en claquettes!").
De belles amitiés sont nées cet été, des humains qui viennent se caler sur mon chemin et qui ajoutent leur pierre à mon cairn de vie...
Il faut faire avec le retour à la civilisation, avec des nuits entre 4 mur et sous plafond, avec un réveil au lieu du braiment des ânes, avec l'absence des rires qui résonnent dans la grande salle, de notre bière-réunion du soir...
je crois que je suis encore un peu là-haut...
1 commentaire:
ça fait toujours ça quand c'est fini...
Moi, pendant quelques années, j'ai bossé l'été dans une colo-cirque. Des très bons moments, plein de découvertes et de belles rencontres. On rentre à chaque fois en ayant l'impression de laisser un peu de nous là-bas et en se disant que ce qui nous lie n'appartient qu'à nous.
Avec le temps, on gère mieux la séparation mais les souvenirs sont toujours aussi forts :D
Ne voit pas ça comme une fin mais plutôt comme le début d'une chouette aventure.
Bon retour parmi nous ...
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