jeudi 18 novembre 2010

I wish I were dead


Voilà, c'est fini. 
Il m'aura fallu 3 heures avant de réussir à cracher le morceau. Parce que pendant 2 heures, où je pensais le lui dire, je l'avais en face de moi, rayonnante, envoûtante, enivrante (mon dieu ce parfum...), souriante... et que rien ne voulait sortir de ma bouche. Il y avait mon cerveau qui disait : "allez, maintenant il faut rompre. C'est pour ton bien, vous pouvez pas continuer comme ça" et mon cœur, lui, hurlait à mon cerveau : "Mais TA GUEEEEEUUULE !! Je l'AIIIIIIIME MOI !!!"

On a marché, on a pris le métro, on a ri, parlé de tout, de rien, et puis avant de la déposer je lui ai dit pourquoi j'étais venue.
Je crois qu'une part de moi aurait voulu qu'Elle pleure aussi (entre autres parce que là j'avais l'air bien con : je la quitte et c'est moi qui pleure), qu'Elle dise autre chose que "d'accord"...mais au final c'est peut-être plus facile comme ça.

J'peux même pas te dire "c'est une page qui se tourne" parce que moi j'ai plutôt la sensation de ne pas avoir pu la lire la page et qu'on m'ait arraché le livre des mains.
Je l'ai repoussée tant que j'ai pu cette rupture..elle aurait pu survenir il y a des mois.
Mais je ne voulais pas cesser d'y croire et, des fois, Elle semblait y croire encore avec moi à cette histoire, notre histoire.
Je l'ai fait souffrir..et j'ai pas mal souffert. J'ai été aimée, et j'ai aimé comme jamais je n'avais aimé (et, ce n'est pas un secret, j'aime toujours). On aura passé plus de temps à se déchirer qu'à vivre un amour heureux, au final, mais je ne saurai laisser la place aux mauvais souvenirs parce que les bons surpassent de loin tout ce que j'ai vécu de meilleur dans ma vie d'avant Elle.

Je me sens soutenue, entourée, choyée...et j'en ai rien à branler. Là maintenant j'ai juste comme une putain d'impression d'être en train de crever. J'ai une boule qui fait des aller-retours entre mon ventre et ma gorge et j'ai l'impression que je vais vomir mon cœur toutes les 3 minutes.

Je sais que ma vie ne s'arrête pas là. Je sais qu'il me reste plein de belles choses à vivre. C'est juste que là, à court et moyen termes j'trouve ça nul comme phrases pour me remonter le moral. Ça veut pas dire que ce soit nul...juste que ça ne me remonte pas du tout le moral. (D'ailleurs j'ai pas envie qu'on me remonte le moral !)
J'ai pas envie de penser à "après" : la seule vie dont j'ai envie c'est celle à laquelle j'ai dû me résoudre à renoncer aujourd'hui. Je voudrais pouvoir croire qu'on arrivera à se retrouver, plus tard, parce que ma vie c'est Elle; j'en suis plus qu'intimement convaincue. Mais je vais aussi devoir accepter de ne pas me raccrocher à cet espoir là, parce que ça reviendrait à ne pas l'avoir quittée...

"Et même si
On garde nos manteaux
Même si la fin arrive un peu trop tôt
J'aurais vécu d'avoir voulu ta peau
On aura aimé pour de beau
"

10 commentaires:

Kanou a dit…

La passion est souvent destructrice... même si celle ci t'a permis de te construire, un peu, beaucoup... tu verras plus tard.

Un peu de beaujo pour noyer ta peine d'avoir su lui parler, et te protéger aussi ? Ou un truc plus fort ?

Bref... gare à la gueule de bois ;-)

pucca a dit…

Bon ben au moins... tu ne fermes pas ce blog.... par les temps qui courent... c'est déjà ça... ( je sais, c'est nul ... mais je n'ai jamais eu la prétention de dire des trucs intelligents ou qui remontent le moral) :)

Pop's a dit…

1. Pas envie d'etre consolee
2. Pas envie de remonte moral
3. Juste une bouteille et pour faire passer le sale gouty dans les tripes et la bouffe .. un diner ... un excellant diner ... meme le coeur au bord des levres ... C'est une idee ?

Greenouille a dit…

@ Kanou : le beaujo c'est dégueu ! Et puis je n'ai pas pour habitude de noyer mon chagrin dans l'alcool...mais ce soir c'est énorme chouille et donc cuite du siècle, et donc, gueule de bois.

@ Pucca : non, je ne fermerai pas ! ^^

@ Pop's : je mange par nécessité en ce moment : parce que je sais qu'il le faut ou parce que mon estomac se manifeste trop bruyamment...Mais je rentre chez maman lundi...ton idée sera appliquée donc.

bako a dit…

come on !
GAc!

hasta la victoria siempre!

L abérouat dans le coeur ce soir, et meme si j ai la tete comme une pasteque (et une furieuse envie de dormir). Je pense a tous ça! SI peu de temps qu on se connait et pourtant....j ai l impression de vous avoir deja toujours connue! que finalement tout ça c été tracé!
Bizzard comme sensation!!
en tout cas je me felicite de notre amitié!


merci Gac d etre venu !
le bonjour au pays de l Yonne!

adiuuuuuu and Muxuuu


GAC

Greenouille a dit…

T'envoies du rêve Bako ! C'était tout trop bien cette soirée..surtout la coupe de crête à la frontale ! ^^
Ouais, c'était écrit, c'était écrit quelque part dans les étoiles, entre l'Ossau et le Lac d'Arlet.. Notre elle équipe c'est une belle famille, un joyeux bordel, un clan d'enragés ^^

Ce n'est qu'un début... ;)

adiu et à vite

CaSS' a dit…

"Je voudrais pouvoir croire qu'on arrivera à se retrouver, plus tard, parce que ma vie c'est Elle; j'en suis plus qu'intimement convaincue. Mais je vais aussi devoir accepter de ne pas me raccrocher à cet espoir là, parce que ça reviendrait à ne pas l'avoir quittée..."

Ca pourrait pas être mieux dit.
Mais c'est un long travail. Enfin.. On ne s'appelle pas toutes CaSS' et heureusement. ><'

Redressons les épaules et partons droit devant. Qui sait, on tombera peut être sur une perle rare. Enfin, encore PLUS rare.. (*Sick*)

Greenouille a dit…

Ouais CaSS'..peut-être...permets moi de ne pas y croire pour l'instant ;) (on monte un club ?^^)

CaSS' a dit…

On monte un club! Tcheque! =)

Greenouille a dit…

Euh..t'as un moyen d'hébergement sur Prague ? mouahaha ! (pardon, vanne pourrie, je suis déjà sortie=>)

ok, check alors ! ;)