samedi 31 janvier 2009

Bal Folk #4

Ce qui m’a tout de suite plu dans le folk c’est cette ambiance : multi-générationnelle, multi-culturelle…

Il y a dans la pratique de la danse une abolition des barrières d’âge, de sexe, d’opinion politique (quoique, ça ne doit quand même pas beaucoup voter à droite…), de classe sociale, de nationalité (quel bonheur d’avoir la danse pour seul et unique moyen de communication !).

Et puis dans un bal folk, il y en a pour tous les goûts : du lent, du rapide, du simple, du compliqué, des danse de couple, des danses collectives. Bon, après, selon la région, on observe des variations. Personnellement, j’adore la forme du bal folk telle que nous la pratiquons car nous aimons varier les plaisirs, et piochons nos musique aussi bien en Bretagne, qu’en Centre France, en Allemagne, en Grande Bretagne, en Italie, en Europe de l’Est, dans le Dauphiné, dans le Sud Ouest, etc. Si vous allez dans une région où les bals sont, par nature, plus orientés « tradition régionale » (Morvan, Bretagne (le fameux Fest Noz) Gascogne..), il y a des chances que l’ennui vous gagne un peu plus vite.

J’ai été marquée en découvrant ce milieu par la gentillesse et l’ouverture d’esprit des danseurs. Parce que quand tu ne sais pas danser, il ya toujours une main qui vient se caler dans la tienne pour t’accompagner dans la découverte. Il ya toujours un visage souriant en face de toi. Personne ne se moque, on te montre, on t’explique, on discute, on rit de bon cœur.

Alors oui, forcément, au début tu te sens un peu, voire très ridicule. Tu n’es pas en rythme, tu as l’impression que tu vas faire foirer toute la farandole parce que tu n’as pas compris où il faut que tu ailles après avoir tourné vers la gauche avec ton voisin de droite et fait une pastourelle avec celui de gauche. Oui, au début tu passes un peu ton temps à te confondre en excuses parce que tu écrases des pieds. Mais tu ne te sens pas mal à l’aise parce que les gens ne te mettent pas mal à l’aise. Ils font tout pour que tu aies envie de revenir.

Tu reviens. Et puis tu progresses. Et puis un jour tu peux danser sans réfléchir. Tes pieds et ta tête sont presque dissociés. Un peu comme si tes pieds avaient décidé de se démerder tout seuls, pour laisser le loisir à ta tête de profiter de la musique qui t’emmène, des robes qui tournent, des silhouettes qui glissent, de ta partenaire de bourrée qui pousse des cris de damnée avec un sourire à décrocher la lune, du parquet qui vibre de tous ces coups de talons…

4 commentaires:

poss a dit…

envie de danser maintenant mais seule dans mon 16m²??
Bé pquoi pas tient ! allez, j'm'y mets!

ciao

Greenouille a dit…

Alors, ça a donné quoi dans ton 16m² ? (moi je le fais sur un carré de 12m² quand je compose pour être sûre de la construction du morceau))

poss a dit…

pas mal mais tu sais, les pas, c'était pas trop ça. J'ai fait un peu n'imp! mais c'était cool qd même!
Et puis j'utilise pas tous les 16m² par ce qu'il y ma table, mon bureau, mon lit et l'étagère...bref ça doit revenir à 10m² environ!

Val tilu a dit…

je me régale partout, et je ne m'ennuie jamais dans un fest noz. ça non...