L'air sent l'iode de la mer toute proche. Il fait nuit mais l'air est encore lourd, étouffant. Ou alors j'ai un poids sur la poitrine. Celui qui me fait le souffle court ces temps-ci. Celui qui provoque cette tension, ce noeud dans mon dos. Encore à la bourre, je m'y suis prise comme un manche, une fois de plus. Je ne dormirai pas, tant pis. Je veux avoir bouclé ce mémoire dimanche.
Dimanche à l'heure de l'apéro.
Parce que quand Baz, Tiber et Emy arriverons je sais que ce poids ne sera plus. Il ne sera alors plus question que de plage (j'aime regarder les filles qui marchent...), de drinks (mojito!), de gros pétards volutes de fumée good-odorantes , du plaisir d'être en vacances ensemble et de ne penser à rien d'autre qu'à l'instant présent pendant quelques jours.
Demain, fini le stage. Trois mois passés si vite. Le temps de rien. Ah si, être prise en école d'ingé à Toulouse, y trouver un appart... Une page qui se tourne et un gros pavé de vie à écrire.
Humeur changeante, hormones capricieuses (ou alors mes ovaires sont en grève; eux aussi en ont assez de travailler plus pour gagner rien). Le break approche. Tenir bon. Trois jour, pas la fin du monde en soi. Et pourtant...
Edit (1h00) : "se coucher tard nuit"
jeudi 31 juillet 2008
Tiens bon la barre
jeudi 17 juillet 2008
Jamais deux sans trois : sans moi !
lundi 14 juillet 2008
Accro à la poudre...noire !
dimanche 13 juillet 2008
Aventures estivales, tome 3
Le samedi suivant ma virée parisienne, le 5 donc, je suis allée à Bordeaux pour participer à ma première gay pride. J'avais failli aller à celle de Tours avec mes potesses l'an dernier mais comme j'avais du travail en retard (une fois n'est pas coutume!) j'étais restée à la maison. J'étais verte après coup parce que les filles s'étaient vraiment éclatées (bon, en fait, elles s'étaient surtout pris une grosse murge..d'où les anecdotes délirantes qu'elles ont pu me raconter ensuite).
Au départ j'avais proposé à ma pote Ninja de venir avec moi...mais en fin de compte, elle ne voulait pas venir parce que 1) sa copine était loin d'elle et qu'elle ne voulait pas faire une pride sans sa moitié, 2) elle ne voulait pas croiser son ex.
Résultat des courses, je ne me suis pas dégonflée; j'avais trop envie de
Je n'ai pas regretté. L'ambiance était terriblement conviviale et j'ai carrément déliré avec pleins d'inconnus. Bon, c'est vrai, j'ai mis du temps à me lâcher, (la musique de boîtes ça m'emporte moins facilement qu'une bonne bourrée!) mais une fois derrière le char de tête j'ai fait comme les autres : j'ai bougé mon corps au son des basses et me suis égosillée (après j'ai récupéré un sifflet, ça fait moins mal à la gorge!). Alors ok, le DJ a grillé un ampli au bout de trois quarts d'heure et je n'ai pas fait de "rencontre " à proprement parler, mais il restera inébranlable le souvenir de cette marche des fiertés.
Et puis une semaine en suivant une autre, je suis retournée me faire bouffer par les moustiques pendant deus jours avant de reprendre la route, pour Clermont cette fois ci. Je devais aller porter mon dossier d'inscription à la licence pro agronomie d'Aurillac. Là, on remarquera comme c'est super les inscriptions dans le supérieur : on te fait tout faire via internet, remplir 15 fois ton état civile et ton dossier scolaire depuis la petite section mais au final, on t'envoies quand même un dossier papier et faut que tu te cogne 5 heures de route pour aller leur remettre en mains propres. Si ça c'est pas du grand n'importe quoi...!
Après avoir poireauté trois plombes, eu un rdv à trois avec la sécu étudiante et t'être un peu énervée parce que la nana en face de toi est décalquée de faire des inscriptions à la chaîne et qu'elle ne voit pas la ligne où il y a écrit que tu es aussi assurée pour les stages sur ton attestation (et qu'en plus elle est surprise que tu viennes t'inscrire alors que t'as pas encore ton bac+2...ben oui mais hé, patate, les soutenances c'est en septembre !! alors même si je ne vois pas comment je pourrais foirer le truc, officiellement mon DUT je ne l'ai pas encore!), bref; après tout ça, il faut que tu passes entre les mailles des filets des gros escrocs de l'OF*P qui veulent te refourguer toutes les revues possibles et imaginables à un prix "très attractif"...mon
samedi 12 juillet 2008
Aventures estivales, tome 2
Alors, comment vous résumer les dix derniers jours ? Hmm. Okay je me lance. La semaine restant la semaine, avec son lot de chaleur excessive-moustiques-fougères de 2m-tiques, je ne vais pas m'étendre là-dessus. Par contre il s'est quand même passé deux-trois trucs ces jours-ci.
Les 2 et 3 juillet, j'étais convoquée aux oraux d'admission pour les ENSA-ENITA (écoles d'ingenieurs agronomes) à Paris. Et là, bon ça va être long mais faut absolument que je vous raconte l'histoire des billets de train sinon on perd la moitié de l'intérêt de conter ce voyage. Donc le vendredi précédant l'épopée parisienne, je vais retirer mes billets à la gare de Biganos (au sud de Bordeaux). J'avais compté que j'en aurais pour environ 80€ l'aller-retour. Je rentre donc dans la borne mes choix d'horaires, de confort, de réduc (le jour des mes 26 ans je pleure!!), etc. Et là, le truc me sort mes billets pour...tadaaa ! 130€ !!! Bon, j'ai halluciné, mais comme il fallait à tout prix (c'est le cas de le dire) que je fasse ce trajet, je ne bronche pas.
Le mardi matin, je chope ma liaison pour Bordeaux à 6h30 et une fois arrivée sur le quai, je cherche dans quelle voiture je m'installe pour monter à Paris. Coup d'oeil rapide sur mon billet...hein ?! que vois-je ?! Mes deux billets sont en 1ère classe !! D'où l'écart de 50€...Pourtant, je me revois appuyer sur "2ème classe" sur l'écran de la borne, j'en suis certaine. Tant pis, c'est trop tard pour changer. Je fais mon aller en 1ère (au passage, la sncf torréfie le café elle-même et de façon artisanale et ce sont les employés qui fabriquent les gobelets en carton avec leurs petites mimines, d'où le prix du café : 2,40€) mais une fois arrivée gare Montparnasse, je m'empresse d'aller changer mon billet retour : le machin jaune me recrache un avoir de 42€...ça va mieux !
Ensuite je file dans le 18ème, vers la porte de St-Ouen. Je vais retrouver Julian, un ami de mon premier lycée, chez son mec. Bon je les ai un peu réveillés en sonnant (quoi?! il était 11 heures et ils savaient que j'allais venir...pas ma faute s'ils ont picolé la veille!!). Nous discutons, je fais connaissance avec David (le copain), qui est styliste (oh ça va les clichés sur les gays qui bossent dans la mode ! il est juif aussi...dans le genre clichés..hinhin). Ce type est adorable, très marrant, et son appart' a une déco qui déchire !!
Un peu chaud le truc, au vu de notre non pratique de l'Anglais à l'IUT et du fait que j'ai fait Allemand 1ère langue au départ ! Mais ça aurait pu être pire..et puis mon accent est plutôt bon...
RDV à Châtelet avec mon frangin qui plane à 10 000 et qui avait "oublié" de me dire qu'il venait quelques jours sur Paris (et aussi qu'il avait passé son permis le matin même!). Le temps de boire une bière et de savourer une heure ou deux ensemble et je repars, gonflée à bloc. Il est comme ça mon petit frère, il a l'air tout stone et son esprit carbure à fond pour sortir des vannes qui me font hurler de rire. C'est un artiste, un rêveur, un gauchiste, un mec, mon meilleur ami...
Le moral au top, je repars chez David. Julian avait un dîner de prévu ailleurs...il nous laisse passer la soirée ensemble. Je me mets à ma présentation pour l'oral sur stage du lendemain (je ne vous ai pas dit ? je fais toujours TOUT au dernier moment!) j'y reste jusqu'à 2h du mat sans interruption (si ce n'est pour manger..et aussi pour apprendre avec stupéfaction la libération d'Ingrid Bétancourt). Réveillée à 6h par le chat qui faisait du kung-fu à côté de mon clic-clac (m'en fous, j'l'ai enfermé dans la salle de bain pour gratter une heure de dodo!)...je pars pour les deux oraux restants. Je ne sais pas du tout ce que ça va donner (résultats le 23 juillet) mais globalement, je n'ai pas souffert ! J'ai quand même retrouvé Julian après la dernière épreuve. Nous avons marché dans Paris et mangé dans la cour du grand palais...bien contente de cette pause avant de repartir pour Bordeaux.
Et là, l'épilogue du chapitre "billets de train"!!
J'arrive à la gare 10 minutes avant l'heure de mon train retour. Mais...le numéro de train du panneau d'affichage n'est pas le même que sur mon billet ? Normal, mon billet est pour le deux..et nous sommes le trois... Obligée de reprendre un billet, à 50 €..pour être sur un strapontin alors que si j'avais gardé la 1ère classe, j'en avais pour 10€ de moins !!! Le premier qui se moque je lui arrache la tête ; c'est quand même pas de ma faute si les machines déconnent pour me piquer mes sous non ?!