samedi 12 juillet 2008

Aventures estivales, tome 2

Je sais, ça fait un moment que je n'ai rien posté. Je n'avais pas trop le temps...et puis l'envie d'écrire m'avait un peu lâchée pour être honnête. Ce n'est pas faute d'avoir des choses à raconter... Et même que desfois je me dis : tiens, faudra faire un billet comme-ci ou comme-ça là-dessus...et puis je ne prends pas le temps, ou je ne trouve pas les mots. C'est une sacrée discipline d'être un(e) blogueur(se) régulier(e). La discipline c'est pas trop mon truc en fait !


Alors, comment vous résumer les dix derniers jours ? Hmm. Okay je me lance. La semaine restant la semaine, avec son lot de chaleur excessive-moustiques-fougères de 2m-tiques, je ne vais pas m'étendre là-dessus. Par contre il s'est quand même passé deux-trois trucs ces jours-ci.

Les 2 et 3 juillet, j'étais convoquée aux oraux d'admission pour les ENSA-ENITA (écoles d'ingenieurs agronomes) à Paris. Et là, bon ça va être long mais faut absolument que je vous raconte l'histoire des billets de train sinon on perd la moitié de l'intérêt de conter ce voyage. Donc le vendredi précédant l'épopée parisienne, je vais retirer mes billets à la gare de Biganos (au sud de Bordeaux). J'avais compté que j'en aurais pour environ 80€ l'aller-retour. Je rentre donc dans la borne mes choix d'horaires, de confort, de réduc (le jour des mes 26 ans je pleure!!), etc. Et là, le truc me sort mes billets pour...tadaaa ! 130€ !!! Bon, j'ai halluciné, mais comme il fallait à tout prix (c'est le cas de le dire) que je fasse ce trajet, je ne bronche pas.

Le mardi matin, je chope ma liaison pour Bordeaux à 6h30 et une fois arrivée sur le quai, je cherche dans quelle voiture je m'installe pour monter à Paris. Coup d'oeil rapide sur mon billet...hein ?! que vois-je ?! Mes deux billets sont en 1ère classe !! D'où l'écart de 50€...Pourtant, je me revois appuyer sur "2ème classe" sur l'écran de la borne, j'en suis certaine. Tant pis, c'est trop tard pour changer. Je fais mon aller en 1ère (au passage, la sncf torréfie le café elle-même et de façon artisanale et ce sont les employés qui fabriquent les gobelets en carton avec leurs petites mimines, d'où le prix du café : 2,40€) mais une fois arrivée gare Montparnasse, je m'empresse d'aller changer mon billet retour : le machin jaune me recrache un avoir de 42€...ça va mieux !


Ensuite je file dans le 18ème, vers la porte de St-Ouen. Je vais retrouver Julian, un ami de mon premier lycée, chez son mec. Bon je les ai un peu réveillés en sonnant (quoi?! il était 11 heures et ils savaient que j'allais venir...pas ma faute s'ils ont picolé la veille!!). Nous discutons, je fais connaissance avec David (le copain), qui est styliste (oh ça va les clichés sur les gays qui bossent dans la mode ! il est juif aussi...dans le genre clichés..hinhin). Ce type est adorable, très marrant, et son appart' a une déco qui déchire !!

Je ne m'éternise pas après le déjeuner puisque l'oral d'Anglais est à 16h20...dans le 13ème arrondissement. J'ai 20 minutes pour préparer une synthèse et un commentaire sur le texte suivant http://www.nytimes.com/2008/04/20/opinion/20sun1.html?ex=1366516800&en=76ddfc593bd4cbc1&ei=5124&partner=permalink&exprod=permalink

Un peu chaud le truc, au vu de notre non pratique de l'Anglais à l'IUT et du fait que j'ai fait Allemand 1ère langue au départ ! Mais ça aurait pu être pire..et puis mon accent est plutôt bon...

RDV à Châtelet avec mon frangin qui plane à 10 000 et qui avait "oublié" de me dire qu'il venait quelques jours sur Paris (et aussi qu'il avait passé son permis le matin même!). Le temps de boire une bière et de savourer une heure ou deux ensemble et je repars, gonflée à bloc. Il est comme ça mon petit frère, il a l'air tout stone et son esprit carbure à fond pour sortir des vannes qui me font hurler de rire. C'est un artiste, un rêveur, un gauchiste, un mec, mon meilleur ami...

Le moral au top, je repars chez David. Julian avait un dîner de prévu ailleurs...il nous laisse passer la soirée ensemble. Je me mets à ma présentation pour l'oral sur stage du lendemain (je ne vous ai pas dit ? je fais toujours TOUT au dernier moment!) j'y reste jusqu'à 2h du mat sans interruption (si ce n'est pour manger..et aussi pour apprendre avec stupéfaction la libération d'Ingrid Bétancourt). Réveillée à 6h par le chat qui faisait du kung-fu à côté de mon clic-clac (m'en fous, j'l'ai enfermé dans la salle de bain pour gratter une heure de dodo!)...je pars pour les deux oraux restants. Je ne sais pas du tout ce que ça va donner (résultats le 23 juillet) mais globalement, je n'ai pas souffert ! J'ai quand même retrouvé Julian après la dernière épreuve. Nous avons marché dans Paris et mangé dans la cour du grand palais...bien contente de cette pause avant de repartir pour Bordeaux.

Et là, l'épilogue du chapitre "billets de train"!!

J'arrive à la gare 10 minutes avant l'heure de mon train retour. Mais...le numéro de train du panneau d'affichage n'est pas le même que sur mon billet ? Normal, mon billet est pour le deux..et nous sommes le trois... Obligée de reprendre un billet, à 50 €..pour être sur un strapontin alors que si j'avais gardé la 1ère classe, j'en avais pour 10€ de moins !!! Le premier qui se moque je lui arrache la tête ; c'est quand même pas de ma faute si les machines déconnent pour me piquer mes sous non ?!


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