vendredi 15 octobre 2010

J'ai tout oublié

Je ne sais pas, je ne sais plus. Ça va trop vite et pas assez en même temps.
Cours de maths (j'en s'rais donc jamais débarrassée?!), cours de génétique, cours de chimie appliquée à l'agroalim. (mais qu'est-que j'm'en tape!) 

Des envies de sport à en crever..et pas du tout l'envie de bouger de cette chaise.
Envie d'être levée avant le soleil..et envie de rester sous la couette.
Envie de folies de soirées entre potes..et envie de tendresse, sa tendresse.

Je l'aime, un peu, beaucoup trop, passionnément... à la folie ? Elle m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie...pas du tout ?
Peur que l'alien qui me ronge du dedans, ce mélange de peurs, d'envies, de ras l'bol et de souffrance,  n'explose comme les monstres du film et détruise tout sur son passage.

C'est comme si j'étais entrée dans un état de conscience supérieur, avec une perception accrue de tout.
C'est comme si je voulais tout changer, tout bouger (à commencer par mes cheveux) et que ça m'était interdit.
Des fois je voudrais hurler ma hargne et ma détresse, hurler à en vomir, et des fois je suis juste une fontaine d'eau salée sur un oreiller à 2h du mat. J'ai l'impression qu'elle ne comprend pas, ou alors qu'elle ne veut pas voir la réalité en face.
Ne pas continuer à survivre... me remettre à vivre. Ne plus être celle qui a envie... redevenir celle dont on a envie. Besoin d'un black out avant le burn out ?
Je ne peux pas. Je ne peux pas suivre ma raison. Sans doute dit-elle vrai , cette copine qui me dit que tant que je n'ai pas touché le fond, je peux pas avoir l'impulsion pour remonter.


OK. Et euh...c'est encore loin le fond ?


 Sinon, à part ça, t'inquiète pas, je vais bien ! ;-)

2 commentaires:

La punkette à roulette a dit…

Le fond il est tjs so deep, j'ai envie de te dire Greenouille.
Faut juste te mettre un fukin' coup de pied dans ton cul, et respirer un grand bol d'air une fois la tête hors de l'eau...
Fin bref...
Bisous quoi.

blue dragonfly a dit…

J'ai l'impression que j'aurai pu les écrire, ces envies contradictoires, cette peur parfois qui fait mal au bide, cette incertitude inhérente à l'amour. Je fais des listes de choses à faire, je choses dont j'ai besoin, que je prévois. Arrêter la clope, reprendre le sport, tenter le yoga, arrêter le sentimentalisme exacerbé. Puis finalement je ne fais rien.

J'aimerai bien le savoir, moi aussi, à quel moment elle sera là, cette foutue impulsion. Juste histoire de pas passer à côté. Tu me diras...