dimanche 27 décembre 2009

le premier jour du reste de ma vie




Mon pépère chéri est mort ce matin, à l'aube de sa 80ème année.
Il avait passé une dernière fois noel avec nous. Il m'avait fait rire, encore. Il m'avait émue, par sa tendre manie de tous nous appeler ses "ptits trésors".


Avec lui s'est éteint le dernier de mes grands parents et encore une part de mon enfance.
J'ai la chance de tous les avoir connus, les parents de mes parents, ces gens formidables. Je le paie de la douleur que m'inflige la vie quand l'un d'eux tire sa révérence.

Je viens de perdre une des personne qui m'avait enseigné l'essence de la vie telle que je l'aime.
Je saurai me souvenir pour lui que la richesse n'a rien à voir avec l'argent et qu'elle vient du fin fond de notre coeur. Je saurai me rappeler en son nom que les rancœurs font les souvenirs aigris, et que si la gentillesse apporte son lot de mauvaises gens, elle fait aussi le bonheur de ceux qui nous entourent.

Je repense à ses joues râpeuses sur mes fossettes d'enfant qui rit sous l'assaut répété des baisers, à ses yeux pétillants et à sa façon d'être un veuf aux souvenirs pleins de rires et de petits bonheurs qui parlait de ma grand-mère, son Amour, avec une tendresse infinie.

Je fais la brave, autant que je peux. Mais j'ai mal. Putain, j'ai mal...

vendredi 11 décembre 2009

Janis (un p'tit peu)

Parce que je me sens d'humeur à faire péter du Joplin aujourd'hui.



Parce que je mets le feu à la poudre ce soir.



Parce que j'aimerais bien pouvoir arrêter de me sentir impuissante quand celle qui se reconnaîtra va aussi mal.



Parce que putain, Janis Joplin c'est juste vraiment exquis...

mardi 8 décembre 2009

"Gay, gay, marions-nous..."


Je sais pas si tu savais. J'ai vu ça il n'y a pas longtemps. On dirait que certains élus viennent de comprendre un truc assez basique...
Eh ouais; pas le temps de blogger, mais le temps de diffuser des infos importantes !!

Texte de l'appel de Montpellier - Site Internet de l'appel de Montpellier

mercredi 25 novembre 2009

la correspondante

Il est des fois où j'attends une lettre qu'on m'a promise, comme un enfant attend désespérément que le pied du sapin s'orne de cadeaux. Je vais ouvrir ma boîte tous les jours, dimanche compris, et même parfois plusieurs fois par jour (quoi ?! on ne sait jamais, des fois qu'un facteur en ait oublié une, de boîte, la mienne forcément, au passage et qu'il soit revenu).
Et non, elle reste aussi vide que mon compte en banque, aussi creuse qu'une chanson de Grégoire, aussi muette qu'une carpe à qui on aurait coupé la langue (quoi, ça n'a pas de langue une carpe ? je t'emmerde, c'est mon blog, j'écris c'que j'veux!).

Ou alors elle n'est pas vide (ma boîte..rho, mais tu suis oui ?!)  mais dedans je trouve (au choix..ou pas )
*les pubs de chez Paclerc, Impermarché, Détadcons ou Brigolodépôt...aaaaaaah !!
* la 11523ème promo de chez Tutti pizza qui dit que si t'achètes deux grandes pizza on t'offre la bouteille de vinasse dégueu qui va avec
*la taxe d'habitation, que je n'avais jamais payée avant et qui m'a un peu ..euh..surprise
*ma quittance de loyer
*une lettre de ma mère, bon ok, c'est mieux que le reste..Mais quand c'est juste pour m'envoyer une photocopie de mon acte d'assurance c'est bof bof

Et puis ya des fois, aussi, où je rentre de cours, ou mieux, comme ce soir, de faire les courses. Où je pose mes sacs dans le hall après avoir galéré avec le quintal de la première porte, où j'ouvre la boîte, pour y découvrir, planquée sous un prospectus d'info de la communauté d'agglo, une enveloppe que je n'attendais pas.

Une enveloppe rouge. Ça pourrait être la Zhériss'..mais je l'ai eue au téléphone ce wek-end, et vu comme elle est surbookée , m'étonnerait qu'elle ait trouvé le temps de m'écrire..
Et puis ça pourrait être Khanh, qui a pour habitude de me surprendre (c'est paradoxal cette expression non?) avec des mots écrits de sa main fine.

Je n'ai pas besoin de voir son petit message, au dos de l'enveloppe, tout près du bord, comme une note de bas de page, non, parce que son écriture je la reconnaîtrais parmi un million.
Du coup je ne peux pas attendre d'être chez moi, j'ouvre et je lis, debout, devant les rangées de boîtes aux lettres.

Un morceau de papier au bord déchiré, né d'une de ses insomnies. Pas de dessin cette fois. Mais des mots en vrac. Pas du vrai vrac, non, mais les lignes sont presques diagonales.
Il n'y a pas de date, juste une heure; comme si cette lettre avait valeur d'éternité pour toutes les fois de ma vie où cette heure sera.
C'est bizarre ce truc qui me submerge en lisant sa lettre. Ses mots parlent des miens, ses mots qui parlent de moi, et d'elle, et de nous. J'arrive au paraphe, surmonté d'un petit coeur...Au final je ne sais plus si j'ai envie de pleurer, de courir toute nue en hurlant "wouhouhouuuuuuuuuu!!" ou de mourir tout de suite pour être sûre d'avoir une fin heureuse.

J'ai longtemps pensé que les petits bonheurs étaient accessibles, chaque seconde et chaque heure, et qu'il fallait être un bien triste personnage pour n'en voir et n'en savourer aucun, mais que le Bonheur lui, ne se mesurait qu'en ayant été malheureux, au moins un minimum.

Je n'ai pas l'impression d'avoir été malheureuse. J'ai été très triste, parfois. En colère, souvent. Mais malheureuse je ne crois pas. J'ai grandi dans une grande et belle maison, avec un grand et beau jardin, entourée d'une famille aimante et intelligente. J'ai des amis largement à la hauteur de mes idéaux en terme d'amitié, j'ai accès à la (bonne) santé, à la culture, aux loisirs...

Alors je suis obligée de revoir ma copie. Parce que non, décidemment, le Bonheur ne nécessite pas d'avoir été malheureux avant pour qu'on en prenne la mesure.
Je n'ai absolument pas besoin d'avoir été malheureuse avant pour savoir qu'il n'y a que depuis Khanh que jai l'impression d'avoir fini le puzzle. Elle n'aura pas sa réponse ici..non seulement parce que j'ai pas nécessairement envie que tu puisses lire tout ce que j'ai à lui répondre, mais aussi parce qu'elle a une boîte aux lettres à inaugurer, avec du vrai papier, et une vraie enveloppe...

Si tu es sage, la semaine prochaine je te raconterai comment, avec mon armée de potes recrutés pour l'occasion, je me serai chargée de l'aider à déménager..le tout en rencontrant ses parents...




dimanche 22 novembre 2009

deuil d'auditrice

Corinne Gorse - Kriss Graffiti - La Kriss, LA voix FIP, une voix fraiche et jeune, inchangée à 60 ans passés...
L'annonce de son décès, jeudi midi avant de partir en cours m'a scié le pattes.

Kriss c'était la voix de mes brunchs dominicaux, la vieille copine qui s'invitait chez moi tous les week-ends.
Kriss elle me faisait me sentir partout chez moi : A Tours, dans ma chambre d'étudiante, je me levais rarement après 11h..et donc toujours avant son émission "Kriss Crumble" et je buvais mon thé. Et j'avais l'impression d'être dans la cuisine de mes parents, à voir ma mère préparer le déjeûner pendant que je mangeais mes tartines...

Dans la voiture, en stage, chez les autres : la Kriss apportait la touche familière qui pouvait me manquer.
Je savais que ma mère et ma Z'Hériss l'écoutaient avec moi, malgré les centaines de kilomètres qui me séparaient d'elles. On s'appelait et on en parlait, parfois.
Avant le Crumble, débuté en 2005, Kriss avait présenté pendant 4 ans "portaits sensibles", sensibles comme elle...

L'annonce de son cancer m'avait touchée. Comme si j'avais appris qu'une amie de la famille était malade. La force et la joie de vivre qu'elle a montrées ensuite ont renforcé l'admiration que je lui portais.

Kriss c'était un sourire qui s'entend et qui fait battre le coeur des oreilles. Kriss était une femme de radio. Une femme de lettres simples. Une amoureuse, des gens, de la vie et de l'amour.

Kriss demandait à son invité(e) "quand tout part en vrille qu'est-ce que vous faites pour vous remettre à l'endroit?" et j'adorais cette question, si intrusive et si respectueuse à la fois.
Kriss disait, après avoir annoncé le flash de 13 heures :
"Je vous embrasse, c'est dimanche, et c'est légal"

Kriss manquait déjà aux "auditrices de [sa] vie, auditeurs de [son] coeur", parce qu'elle avait, progressivement, abandonné l'antenne à Marie-Pierre Planchon (oui, la voix de la météo marine)..mais nous espérions, dans l'ombre, son retour...
Elle ne reviendra pas faire la gamine espiègle dans nos oreilles, autrement que grace aux archives.

Salut l'artiste, salut la Kriss,

Je t'embrasse, c'est dimanche, et c'est légal malgré tout.

Vous pouvez réécouter, , l'émission hommage qui lui était consacrée ce midi, à l'heure habituelle du Crumble. (Prépare ton mouchoir, ça pique les yeux...fort...)

mardi 10 novembre 2009

404 not found

Bon, ça y est, ne m'y cherchez plus. Je ne suis pas là. Good bye Toulouse, see you later!
5 jours
avec Elle
Avec eux

à Paris
...

jeudi 5 novembre 2009

ZD sucks!

ZD c'est une nana avec qui je bosse en ce moment. Nous sommes 4 à travailler ensemble.Trois filles, un mec. Une équipe sympa a priori, composée de gens motivés. ZD, je pourrais apprécier sa rapidité à rédiger un compte-rendu en retour d'entretien, son acharnement à décrocher un rendez-vous avec un contact (à la limite du harcèlement téléphonique même) et plein d'autres choses encore.

Mais...

elle prend des rdv qui ne nous servent à rien dans l'étude que nous menons (un truc assez fastidieux sur les déchets organiques des industries agro-alimentaires. Tu t'en fous mais je te le dis) : ça signifie 15 minutes de bagnole pour aller à la boîte qui dirige notre étude, pour prendre la voiture de fonction. Et puis parfois des déplacements à l'autre bout du département (et en Haute-Garonne, l'autre bout du département ça peut faire 2h de route sans problème!) tout ça pour un entretien de trois quarts d'heure où on apprend des choses qui ne serviront, au mieux, qu'à notre culture personnelle..perte de temps !

La piétonne qu'elle est n'a pas compris que si elle me demande au dernier moment de la déposer au métro, je n'ai pas le temps de changer de file, que si je lui dis que je la retrouve à tel endroit, ce n'est pas en plein milieu de la route devant l'arrêt de bus 50m plus loin, là où toutes les autres bagnoles vont me klaxonner et où on risque l'accident...

Et puis comme elle ne conduit pas et qu'elle n'a absolument aucune notion des km, elle prend des rdv super loin, sans s'en soucier..(et quand on regarde les rdv pris sur notre Gmail et qu'on (les deux poires du groupes qui ont le permis) cherche l'itinéraire, on se rend compte qu'il va falloir se lever à 6h30, pour un rdv à 10h ...Enfin là c'est même pas une question de notion des km ou pas..elle est trop conne d'avoir pris un rdv dans le 65, point barre !!!

 Aaaaaaaaaaargh !! J'avais un rdv super important demain matin!!! En plus ça m'arrangeait; c'était même pas loin, je pouvais y aller sans m'habiller et sans sortir de mon lit. Je connais bien la fille en plus, on s'est déjà rencontrées un paquet de fois..et je crois que le courant passe bien entre nous.
Elle est belle et sensuelle, pour ne rien gâcher.
Je me serais réveillée, tard, mais plus tôt qu'elle. Je l'aurai regardée dormir, je lui aurai rendu toute la couette qui lui manquait (parce que oui, je suis du genre à m'enrouler dans la couette), je me serais serrée tout contre elle, dans son dos, et, un bras sur sa taille, me serais réendormie bercée par sa respiration et la douce chaleur de sa peau.

Et au lieu de ça, je fais quoi ? Je me lève à l'aube,  pour aller visiter une unité qui s'occupe du traitement de graisses d' industries agro-alimentaires..yummy !!

 (m'en vais aller tenter d'arrêter quelques balles...j'aurai qu'à imaginer que c'est la tête de ZD qui essaie de rentrer dans mon but..ça devrait le faire. Et puis au pire, après une heure et demie de hand et  quelques séries de pompes, je devrais être un peu détendue.)

dimanche 1 novembre 2009

Déchirée

Nan, jsuis pas saoule, j'ai pas bu. Le titre n'a rien à voir avec un éventuel état éthylique ou psychotropé..

Mais c'est comme ça, la pleine lune (et ce putain de cycle féminin, aaaah, quel bonheur!!) ça me fout les hormones en vrac et je pleure.
Et puis là, passer mon après-midi à délaisser mon Amour d'Amour pour cette putain d'analyse économique et financière de l'exploitation agricole, voir se profiler cette longue semaine de travail en groupe qui me gonfle, faire à manger pour se nourrir plutôt que pour partager un repas...ça me colle les idées en vrac ...et je pleure.

T'inquiète pas lectrice (et lecteur), je vais bien. J'suis peut-être juste un peu fatiguée, un peu sur les nerfs, et puis un peu pressée d'arriver à dans dix jours pour mes premières "vacances" depuis la rentrée.

Mais sinon tu sais, ya des trucs chouettes dans ma vie en ce moment : j'ai fait allogouines avec mes potes et ma sorcière bien aimée, et c'était très fun. (l'avantages des étudiants en dentaire sur le commun des mortel, c'est que quand ils se déguisent en vampires, ils ont de vraies fausses dents!)
Et puis aussi, j'ai trouvé un nid d'amour appart' pour ma copine en une seule demie journée..ce qui veut dire qu'on sera pas obligées de se quitter le soir quand elle bosse tôt le lendemain matin.
Et puis j'ai retrouvé le terrain de hand et mon équipe, exit le lumbago, bonjour les courbatures !

ah, et puis aussi, j'ai un message personnel à faire passer :


samedi 17 octobre 2009

Jo





Je ne t'en parle pas beaucoup de ma frangine.
Peut-être parce que nos 6 ans 1/2 d'écart ont creusé, depuis l'enfance, un fossé entre nous qui se comble doucement mais pas entièrement.
Peut-être parce que c'est une fille et que j'ai toujours été plus en concurrence avec elle qu'avec notre frère.
Peut-être que je n'avais pas grand chose à dire.

Et puis aujourd'hui, je sais, que même si elle m'énerve (elle est gamine, elle faite presque une tête de plus que moi, elle peut porter n'importe quelle couleur sans avoir l'air d'un bonbon haribo, elle a un frère et une soeur plus âgés qu'elle, et de jolies jambes...), je disais donc, même si elle m'énerve, je suis très fière d'elle.

J'aime bien son état d'esprit.
J'aime bien la musique qu'elle écoute.
J'aime sa façon d'être à l'aise avec les potes de mon frère (à qui elle doit son surnom de "Jo" (à prononcer 'djo')) et les miens.

J'aime les valeurs que nous partageons. J'aime ses envies, ses délires, son rire explosif, son originalité. Et j'aime le regard que, du haut de ses même pas 16 ans, elle a sur les choses.
Du coup, je ne peux pas m'empêcher de la soutenir dans ses envies d'être photographe-scénographe..même si je ne suis pas sûre que ce soit la meilleure chose à faire.

Et pourtant...



vendredi 16 octobre 2009

Aïe



Mon corps ne réponds plus comme je le voudrais. Quand j'insiste il me répond en m'envoyant une décharge, du style "tiens, on dirait qu'on vient de planter un clou entre les lombaires et les sacrées" qui m'arrache des larmes et m'interdit tout mouvement.

Entraînement de hand, trébuchement en course, redressement (toujours en course)..douleur croissante en bas du dos...LUMBAGO !! Ramenée par Elo, qui m'a aidée à monter les deux étages qui mènent à chez moi. Fournie en antalgiques divers par Tuk..qui a encore l'ordonnance et des stocks de ce que son toubib lui avait fourni pour son lumbago l'an dernier. (quand je pense que ça me faisait rire de la voir marcher comme ça!)

Résultat, ce matin, je réalise ce que vivait peut-être mon grand père dans sa 89ème année, et pourquoi il marchait tout voûté. (d'où la vidéo)

Il m'aura fallu pas loin de 30 minutes pour passer du stade 'allongée en pyjama', au stade 'debout habillée'...Et encore, quand je dis debout...je m'appuie sur le lit, les chaises, la table, l'évier, les poignées de portes... et à peu près tout ce qui me passe sous la main et qui ne soit pas plus bas que mes genoux.

Une fois que je suis assise ou debout, la douleur est relativement supportable..mais le must c'est le changement de posture : passer de couchée d'un côté à couchée de l'autre, de assise à debout, et inversement, et tous ces trucs là...ça me coupe le souffle.

Je n'ai jamais été douillette..mais là je dois avouer..je jongle ! Quand je "marche" je me dis que ça doit être assez ridicule à voir et du coup, même en souffrant, je ne peux m'empêcher de rire de ma posture néanderthalienne (et quand je ris ça me fait mal !).

Les avantages ? euh..ben
  • je ne joue pas de match samedi
  • je ne vais pas au "stage" de hand dimanche...
  • je vais faire du cocooning avec mon Amour d'Amour tout le week-end et ça c'est super bueno.
  • Accessoirement, ça me fait comme à chaque blessure, réaliser combien j'ai de la chance de pouvoir me mouvoir normalement le reste du temps !!
  • Je ne vais pas sortir à cette soirée de lesbiennes et craquer le peu de fric qu'il me reste, vu que pour ça il faudrait que je puisse descendre les escaliers et prendre ma voiture, ou le bus...et ça c'est exclu !

Les inconvénients ?
  • J'ai maaaaaal!
  • Le cocooning risque d'être un peu plus soft que ce que j'avais envisagé... (ça me contrarierait presque plus que la douleur).
  • On ne va sans doute pas beaucoup bouger de chez moi du week-end (sauf pour la soirée crêpes de ce soir, il y a juste 12 marches à descendre et un couloir à longer..et après j'ai le droit de manger couchée dans le canapé!)

Oui, je sais, on dirait qu'il y a plus d'avantages que d'inconvénients à avoir un lumbago..Mais j'te jure que je ne le ressens pas comme ça !!

Bon, je te laisse..y a mon ibuprofène qui m'attend.

lundi 12 octobre 2009

Bientôt ?

Bientôt le break automnal.
Bientôt la gare Montparnasse qui me rappelera ma première année hors du domicile parental, le métro avec plus de trois voitures, les cafés trop chers, les quais de Seine, La Tour Eiffel, le jardin du grand palais, les rues de cette ville que les étrangers adorent...
Bientôt mon frère, bientôt La rockstar des pyrénées qui nous entraîne dans le Marais
Bientôt Nicko qui nous fait visiter sa ville d'adoption...

Je croise les doigts, faut que ça marche !

lundi 5 octobre 2009

5h30

Cinq heures trente, c'est l'heure à laquelle il faut s'extraire de la chaleur du lit pour pouvoir emmener la princesse jusqu'au terminus du métro les jours où elle travaille.

Elle pourrait partir la veille au soir, je me lèverais plus tard; elle aussi, et nous ne serions pas dans le brouillard toute la journée.

Oui mais...oui mais non.
En plus je ne verrais pas ça :





(et en vrai, c'était encore plus beau que sur la photo!)

jeudi 24 septembre 2009

Il y a un mois...



NDl'A : attention, si t'en as assez de mes humeurs guimauve, ne lis pas le billet qui suit, c'est encore du chabadabada (je t'aurais prévenu(e) hein !!)

...voire un peu plus,
je ne connaissais pas le goût de sa peau mais je l'aimais déjà, ma Princesse sur la Lune. Je ne pensais pas pouvoir aimer plus.
Aujourd'hui je rectifie : je l'aime, encore plus.

J'aime ses silences et ses éclats de rire, son parfum qui s'envole vers moi quand elle ramène ses cheveux d'un mouvement de tête (parce qu'elle le vaut bien), sa façon de jouer avec nos désirs.
Immobile et perdue dans ses yeux, serrée dans ses bras, j'aime sentir s'écouler chaque seconde que nous partageons.

J'aime la veiller dans son sommeil puis m'endormir contre elle. Ce qui fait que des fois, aussi, je me réveille avec les courbes de son corps pour seul paysage..et ça aussi, j'aime. J'aime pouvoir chuchoter le matin (en attendant qu'un demi-litre de café m'ait rendu une voix à peu près humaine)
J'aime, après son départ, trouver sur mon bureau des mots écrits de sa main, laissés là comme des baisers à retardement.

Laissez-moi rêver qu'il puisse en être de même dans 719 mois

lundi 21 septembre 2009

Bernardo "Che" Moraina...ou comment, des fois, c'est le grand kiff !!

A Joigny, sous-préfecture de l'Yonne, tradition oblige, on votait à droite depuis une vingtaine d'années.

Jusqu'en mars 2008, où une liste de gauche, emmenée par Bernard Moraine avait été élue.
Et puis va savoir pourquoi, schmiliblick électoral (ahem!)...l'élection a été invalidée, par deux fois, et par le Conseil d'Etat lui-même en juillet de cette année.

Les Joviniens (aussi appelés les Maillotins) étaient appelés à revoter ce dimanche.
Les deux candidats de droite, battus une première fois parce qu'ils refusaient de faire liste commune ont persisté dans leur différend...

Résultat : hier soir, Bernard leur a mis 65 % au premier tour dans la face !!! Mouahaha !Vois donc !

(à 00.41, accolade émouvante entre un père, fraichement élu maire, et son fils, fraichement fils du maire ! ^^)

dimanche 20 septembre 2009

Some fresh news..et un lien musical

Je sais; je ne raconte pas grand chose en ce moment.
Peut-être parce qu'il n'y a pas grand chose à raconter.

Peut-être que les cours ont repris, que je refais ma première année, en poursuivant des enseignements en deuxième année et que ça me fait un emploi du temps bizarre.

Peut-être que c'est l'inté. et donc qu'entre un rallye de nuit au bord du canal où on fait faire, banda à l'appui, du tir à la corde dans la boue (boue fabriquée de façon artisanale à coup de pioche et d'eau du canal parce qu'il n'avait pas plu depuis un mois) et des soirées à thèmes tous plus tordus les uns que les autres ("orgie romaine", "british night", "geek and bitch"...), je n'ai pas trop de temps ici.

Peut-être que quand j'ai du temps je préfère aller déjeuner en ville avec celle qui fait battre mon coeur et m'extasier avec elle sur une ribambelle de canetons pelucheux que rester à mon bureau.
Peut-être que quand j'ai un peu plus de temps je préfère le contact de sa peau à tout le reste...

Mais en attendant, je n'oublie pas mes potes. Je n'oublie pas Victor, l'ami du frangin (celui que vous avez pu voir sur Youtube en suivant mes liens). Et Victor, alias "JinSeng" il vient d'ouvrir son myspace !!! Je vous invite à y jeter une oreille attentive et à ne pas oublier de la reprendre parce que quand même c'est dégueulasse ! et si vous êtes sur Paris, à aller écouter ce jeune homme, qui a la voix de ses vingt ans et un regard sur la vie dont je ne me lasse pas.

mercredi 9 septembre 2009

Un quart de siècle

Hier nous étions le 8 septembre 2009. Ce qui signifie que mes parents , les miens, à moi, fêtaient fièrement leur 25 ans de mariage.

Si tu prends l'album photo de ce jour si particulier, tu vois:
  • mes quatre grand-parents, parés de leurs plus beaux atours.
  • deux barbus assez dingues pour débarquer dans la mairie avec de faux plâtres, juste pour se moquer de la fracture à peine ressoudée que mon père s'était faite au scaphoïde.
  • que décidemment, les années 80 ont eu leur lot de coupes de cheveux très..spéciales.
  • un curé en pull marin (oui, fun le curé .. qui s'est marié deux ans plus tard!)
  • pas d'église parce que mon père, un curé baba-cool il voulait bien, mais pas dans une église..donc dans le jardin de ses parents c'est plus roots et plus sympa.
  • une mariée, en robe home-made, qui rit à gorge déployée parce qu'elle a dit "oui" avant qu'on lui ait demandé son avis.
  • un groupe de zicos guitare-accordéon-flûte, nostalgiques d'un Woodstock qu'ils sont trop jeunes pour avoir connu.

Qu'en reste-t-il ?

Certains ont disparu de la circulation, sans laisser d'adresse.
Certains sont parti exhiber leurs plus beaux atours, ou leur faux plâtre, dans un monde qui n'est pas le notre.
Certains, comme la témoin fidèle, qu'on ne voit plus mais qui ne rate pas une occasion de témoigner son amitié, sont encore là.

Le jardin est une friche.

Il reste la tendresse. Il reste les rires. Il reste une famille née de cette union-là. Il reste les serments, les regards, la complicité, les échanges.

Il reste l'Amour.

...à mes parents


dimanche 6 septembre 2009

Préoccupations

Quand je retrouve mes copines un samedi soir en terrasse, il nous arrive de discuter de choses sérieuses : le déménagement de celles-là, l'installation en "colocation" de celles-ci, le coming-out d'une telle à sa mère, la meilleure amie d'une autre qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de recycler son ex, ce qui fait que la pote ne voit plus ni son amie ni son ex, parce que bon, quand même, ça pue un peu comme situation...
Et puis quand on a fini de deviser de la vie et de l'amour, toussa...on parle de shopping et de fringues.

Et là, forcément, puisque nous sommes des filles, donc potentiellement chiantes sur ce sujet, on trouve un sujet de discorde. Non, je te rassure, je ne m'engueule jamais avec mes ami(e)s au sujet de fringues (je ne m'engueule JAMAIS avec mes ami(e)s!)..mais quand on parle "polo" tout de suite, on crée le débat.

Parce que, forcément, il y a celles qui trouvent que "ça fait gouine" (hihi!^^) et puis les inconditionnelles qui arguent que, non, elles trouvent juste que c'est "hyper agréable à porter". Celle qui trouve ça sexy, mais pas sur elle. Celle qui dit "Quoi?! ton polo de rugby là?! ah nan mais ça tu le mettras juste pour faire du sport hein!!"
Bon, à voir les passions que ça déchaine un t-shirt avec un col de chemise, je me dis que nous ne sommes sans doute pas les seules, quand nous parlons chiffons, à avoir notre mot à dire sur le port du polo quand on est une femme. Du coup je viens quérir ton docte avis (et ,évidemment, les hommes ont aussi le droit de participer à notre soupe neuronale!)


dimanche 30 août 2009

Qu'importe le flacon..ou pas

Un cépage qui m'était jusqu'alors inconnu. Un vin venu de mes seuls songes (et encore), à la rencontre d'un muscat, d'un gewurtzstraminer et d'un viognier.

Sa robe persiste dans l' ambre clair, sous toutes les lumières, même les plus faibles. Il offre un nez fruité pêche, poire, passion. Une pointe d'acceng épices doux, miel et anis. Un final iodé.

Il offre en bouche de l'ampleur et de la rondeur; il est féminin, et charnu.

Sa palette complexe et raffinée m'entraîne vers l'ivresse, pas celle des profondeurs puisque l'on se doit de lutter contre l'attraction terrestre. Comme toute ivresse, celle-ci, douce, puissante et persistante, joue sur le système nerveux; les synapses captent un flot de substances au rétro-contrôle positif. Si le coma éthylique mène au paradis, alors ça y est, j'y suis, ivre morte.
Un sevrage? Non...merci.


mercredi 26 août 2009

Greenouille dans la brume

J'aurais bien aimé te raconter ma semaine rando avé mamang un peu plus tôt..mais je n'en ai pas eu le temps (ben ouais..retour, feux d'artifesses, festoche, stage, travaux, virus sur l'ordi des parents, retrouvailles...).
J'ai l'impression que ces temps-ci, ce blog tend à s'engluer dans le tendre, le doux, le suave..et j'ai pas forcément envie 1) de te bassiner en t'éclatant mon bonheur à la tronche, 2) de tout te raconter, parce qu'on n'est pas dans loft story là, et que des jolies choses j'en garde pour moi. Alors, même si ça commence à dater un peu, voilà ce qu'il y avait à raconter :

Dimanche soir :(nous sommes le 5 juillet) récupération de mama'green à la gare Matabiau. Inutile de préciser que j'ai cru devenir dingue à chercher une place où me garer pendant 20 minutes, en pensant que ma mère m'attendait sur le quai à se demander ce que je foutais alors que, évidemment, son train avait 45 minutes de retard et que c'est moi qui ait dû attendre comme une andouille pendant 25 minutes!!

Lundi : expédition à la Fnouc pour trouver guides et cartes sur l'Ariège, sur laquelle nous avons jeté notre dévolu. Et puis ensuite, balade dans Toulouse. J'emmène ma mère voir le cloître du couvent des Jacobins, les fresques de St Sernin. Je lui fais découvrir le panorama de la Daurade et de sa basilique qui surplombe la Garonne, les petites rues, jaunes, rouges et roses, aux noms occitans, dans lesquelles j'aime tellement me perdre.

Mardi : nous partons le matin, en vue d'une première mise en jambes dans la vallée de Bethmale. Après une tentative avortée de monter la piste forestière qui mène au début de la rando (non que la piste soit impraticable, mais il pleut trop, nous ne connaissons pas du tout le coin) nous faisons le tour de l'étang de Bethmale où nous grappillons nos premières poignées de myrtilles pyrénéennes.
Nous décidons d'aller camper près du point de départ de la rando du lendemain, près de Vicdessos. En route, nous nous arrêtons à Saint-Lizier, près de St-Girons sur un côteau qui domine le Salat, admirer les fresques anciennes et le cloître magnifique du palais des papes.



Après avoir franchi dans une atmosphère très...brumeuse (le mot est faible!) au milieu des camping-cars attendant le passage des couillons à vélo, la sublime route des cols, nous arrivons à Siguer. Le tarif minimum d'un camping dans les parages étant de 22€ la nuit..nous décidons de dormir dans la voiture , à côté d'un joli petit lavoir.(et là on bénit le ciel d'avoir un Kangoo plutôt qu'une Austin mini!!)

Mercredi : départ à 9h. Après deux bonnes heures d'ascension, des traversées de passerelles un peu flippantes et l'arrivée dans un défilé bien vert, j'entends pour la première fois de ma vie, le cri d'une marmotte..que je ne tarde pas d'apercevoir dans les rochers.



Une demi-heure plus tard nous rencontrons un, non deux..en fait QUATRE patous. Un peu agacés les patous... on n'ose plus monter. Et puis enfin, arrivent les moutons, et le berger..qui nous raconte que cette nuit, les chiens ont hurlés dans le brouillard et que depuis le matin, ils courent DEVANT le troupeau, en reniflant les buissons..et que, à cela..il ne connaît qu'une explication simple : l'ours est descendu sur ce versant cette nuit ! Bouhouhou !
Enfin bref, plutôt sympa ce berger plus branché écopastoralisme et confédération paysanne que fnsea et qui parle du "petit Nicolas" avec des yeux qui rient et des dents "à décroisser la Lune". Sur ses conseils avisés, nous n'avons pas fait la boucle initialement prévue, mais une un peu plus courte (et j'te jure que pour une mise en jambes, l'étang de Gnioure c'était déjà pas mal!).

Jeudi : Réserve nationale de faune d'Orlu : nous voilà parties pour une rando de deux jours avec nuit en refuge. On commence la grimpette, 800m de dénivelé, sur une piste bien plus praticable que la veille. Bon, à part les marmottes et les vaches, c'est vrai qu'on ne voit pas grand chose. Et plus on monte et pire c'est..à un moment, on ne voit pas plus loin que 7 ou 8 mètres devant..alors de temps en temps, en reprenant mon souffle, je me retourne et je dis "rhoo, ça doit être beau ici!!" Le soir nous longeons un lac que nous devinons seulement grace au bruit de la chute d'eau du déversoir. Ce lac borde le refuge, tenu par un gardien extraordinairement sympathique, un peu envahi par une quinzaine de ressortissants germaniques qui ont cru qu'ils étaient toujours en terre occupée. Il fait alors 7°C dehors..et en short on se les gèle sévère !! Evidemment il faut prendre des jetons pour l'eau chaude (3€ les 4 minutes...) et l'unique fenêtre du bloc sanitaire est manquante (et il fait toujours 7°C dehors!!). Je n'aurais jamais cru que prendre une douche avec ma mère puisse me faire autant marrer..mais je dois dire que la voir me faire une imitation de poulet à la broche sous l'eau chaude est franchement fendard.


Vendredi : 7h, réveillées par la lumière qui filtre sous le vélux...et par les cris des marmottes. Je vais sur la terrasse..et oooooooooooh, il y avait effectivement un lac..mais aussi une barre rocheuse devant le refuge !
Et oooooooooh, il fait beau, il va y avoir du soleil. Nous voilà reparties pour 600m d'ascension, parfois un peu sportive, au milieu des rhododendrons qui rendent la montagne rose (avé l'accent), des lacs, des cascades, des flaques, des fleurs, du ciel bleu, du vent frais. Au passage du col d'en Beys, nous nous retournons, une fois de plus, pour admirer le paysage, prendre des photos...4 putains de jours je l'ai attendu ce ciel bleu qui laisse voir les montagnes ! Ma mère prend des photos, et moi je suis subjuguée; à tel point qu'un torrent de larmes m'arrive dans les yeux et que je ne peux rien pour le retenir...en 3 minutes j'ai les yeux bouffis et les joues trempées. Et la seule réponse à ma mère qui demande ce qui m'arrive :" j'en sais rien...c'est beau".
Et merde, c'est vrai que c'était beau : ces pans entiers de montagne rose de fleurs, ces brebis grouillant au loin, la mer de nuages en dessous de nous, là-bas, dans la vallée, ces gargouillis d'eau limpide entre les rochers, et puis aussi des choses qui me faisaient penser à Khanh et qui rendaient cette rando encore plus agréable. Et puis ce sentiment de n'être rien, d'être toute petite; un grain de sable dans l'univers...j'adore.

Alors voilà, une fois le col passé, nous avons descendu une centaine de mètres, mangé, pris un bain de siège dans la mousse gorgée d'eau en voulant aller photographier des linaigrettes (ça, c'est ma mère!)..et puis nous sommes enfilé les 1300m qui restaient à descendre, en un après-midi, avec le soleil dans le dos...à l'arrivée brûlures sévères derrière les mollets (d'où marque des chaussettes du randonneur) et genoux complètement en miettes...et le pire c'est qu'une fois en bas..nous n'arrivions pas sur le parking duquel nous étions parties...et bim, une heure de plus de grimpette..sur le bitume !
Tant pis, ça n'a pas altéré ma bonne humeur et tous les souvenirs géniaux que je me suis crée avec ma môman pendant une semaine..à refaire, indubitablement.

mardi 25 août 2009

Retrouvée

et il n'y a pas que chez Disney que la magie opère...


samedi 22 août 2009

Demain dès l'aube...


Bon ok, peut-être pas dès l'aube, peut-être un peu après. Mais demain quand même, je partirai. Entre autres, et surtout, parce que je sais qu'Elle m'attend et que je ne peux demeurer loin d'Elle plus longtemps.
*s'en retourne préparer ses valises*

mardi 4 août 2009

Une plume et du papier

"On ne devrait permettre
Que les lettres
D'amour
On ne devrait écrire
Que pour dire
Bonjour"

[Anne Sylvestre]



Le bruit d'une voiture jaune puis le lourd clapet métallique qui retombe
Un sprint jusqu'à la boîte-aux lettres
Son nom au dos de l'enveloppe
C'est Sa lettre.

Ce papier de correspondance
Son écriture que je découvre
Mes yeux qui avalent une à une les lignes et qui en veulent encore
C'est Sa lettre

Mon coeur qui bat, qui bat, et qui bat
Elle parle d'un futur si proche qu'il en est presque palpable
Je lis et la relis...
Sa lettre

Vite, une plume et du papier
Je ne peux rien faire aujourd'hui avant d'avoir répondu
Et bientôt elle fera le chemin inverse...
ma lettre.

samedi 1 août 2009

Not the same as having You here

Le billet ariégeois is coming soon...alors pour patienter encore un peu, un message musical (encore!).



"Oh and in the light of day it feels right
Comfortable to the bone, from head to toe
But come the evening when the shadows fall
Well I call your name, but it's not the same
As having you here"

lundi 27 juillet 2009

Raoui

Oui, je sais, ça vient, ça vient.

Mais là je viens de remettre Souad Massi dans mes zoreilles...et ça réchauffe un peu (oui parce que là dans l'Yonne on n'arrive pas à avoir plus de 10 h consécutives de beau temps!)

Du coup faut que t'écoutes ça !! (Sérieux, ça donne pas envie de visite Alger la blanche ça ??!)



..et si t'es un peu curieux(se) et que ce que tu viens d'entendre te plaît..écoute le reste de ses chansons, ça réjouit les esgourdes !

mercredi 22 juillet 2009

"Les filles ont la peau douce" etc

Euh...
Ouais. Je sais, ça fait des lustres que je n'ai rien posté ici. Et comme je le disais à Zeste hier, je pensais finir cet après-midi la rédaction du billet que j'ai commencé sur ma semaine de rando en Ariège.


Sauf que...

j'ai reçu le livre d'Axelle Stéphane ce matin (avec, au passage, et là Axelle t'as grave assuré!!, une dédicace terrible).
Bon. Donc du coup, au lieu d'être sur l'ordi cet après-midi à te finir ma note, je suis vautrée dans mon canap' avec un bon bouquin et je m'instruis ;)

samedi 11 juillet 2009

En attendant

En attendant la prochaine note (je suis en plein dans les valises pour quitter Toulouse), un petit aperçu de mon état d'esprit actuel



(si on fait abstraction des coups de soleil monstrueux derrière les mollets et des marques de "bronzage du randonneur" qui vont en résulter)

samedi 4 juillet 2009

De l'anticipation du manque

Il fait nuit.
C'est normal; à 3h du mat' ça arrive , parfois.
J'ai pas envie de dormir. Je suis fatiguée, mais c'est difficile de se coucher en ce moment.
Souvent parce qu'il fait trop chaud. Mais pas seulement. Pas ce soir; il a plu, il fait une température à peu près supportable.
Aller se coucher c'est accepter que demain arrive..et que l'échéance du retour en Bourgogne se rapproche. Et même si je suis heureuse de rentrer voir tout le monde, là, maintenant, j'ai envie de tout sauf quitter Toulouse; pas même pour un mois.

Je n'ai pas envie de tourner la page sur une situation aussi peu claire.
Soit j'ai une fâcheuse tendance à lire entre les lignes des choses qui n'ont jamais été écrites que dans ma tête (ce ne serait pas la première fois que je me fais le coup!). Soit j'écris entre les lignes à l'encre invisible..et donc indéchiffrable. Je ne sais pas si on peut vivre d'amour et de Despé' fraîche mais je sais que je ne saurais me contenter de vivre d'amitié et de glace au chocolat (ou à la pistache) ou de nutella ou de tout autre substitut chocolaté...

Je crois qu'il faut vraiment que je dorme.

jeudi 2 juillet 2009

Whatever works

Voilà un film qui me fait agréablement me rappeler pourquoi j'aime tant aller au cinéma. Le personnage le plus cynique et misanthrope de la Création, un subtile mélange d'absurde, de finesse, de vérités tranchantes, une pointe d'humour juif, un zeste d'humour anglo-saxon..et voilà une comédie réussie.
Je découvre Woody Allen à l'envers, depuis ses derniers films. Et en fait, je suis assez fan de ce drôle de bonhomme et de ce qu'il fait...

lundi 29 juin 2009

Soph'

...est comme ma grande soeur sauf qu'on aurait pas grandi dans la même maison.
On se connaît depuis toujours mais on est amies depuis un an.
Elle est aussi l'aînée de trois.
Elle a déconné, a été en pension, a fumé des pétards, à 20 ans elle a suivi son mec qui en avait 36 en Allemagne, alors qu'elle ne parlait pas un mot de Deutsch.
Elle adore autant que moi le clan que nous formons avec nos frères respectifs (il faut dire que c'est du lourd!!)
Elle continue à me dire que ç'aurait été cool d'être belles-sœurs (tout ça parce que son frère a eu le malheur d'être mon premier amoureux (ma plus longue relation en fait..de la moyenne section au CE1)) et ça la fait rire.
Elle a été punk, elle a voulu emmerder ses parents, mais elle les comprend aussi.
Elle est citadine et campagnarde. Elle me provoque des fous rires interminables mais elle sait aussi m'interroger sur mes états d'âme pendant des heures.
Elle reprend ses études, à 27 ans.
Elle aime les rencontres pour rien, comme ça, pour le plaisir de l'échange.
Elle me comprend tellement que parfois je me dis qu'elle voit dans ma tête.
J'ai toujours l'impression que ça va quand elle m'appelle.

Elle m'a appelée hier soir.

mardi 23 juin 2009

"Gay Pride" Toulouse 2009




Je ne vais pas te faire tout un speech sur ma gay pride à Toulouse; d'une part parce que ça se vit mais ne se raconte guère. D'autre part parce que, même si c'était trop "kiffant "de remuer mes fesses sur du gros son de boite à côté des deux "Lesbian by birth, fabulous by choice" (je t'ai déjà dit que mes potes étaient trop démentes?!) j'ai eu aussi des ratés de taille...


Tu vois, on a même dansé dans la mousse !

Je ne vais pas m'étendre non plus sur cet article honteux de la Dépêche du Midi, qui fait totalement abstraction de ce qu'est cet évènement : la Marche des Fiertés LGBT, avec ses revendications, ses associations, avec tous ces gens qui ne viennent pas juste faire le carnaval pour les badauds... (je te laisse juger de la sublime absence de réflexion de la part du ou de la journaliste qui a pondu cette merde).

Non, tout cela je ne le ferai point, je préfère plutôt que tu vois comment les nanas de l'Alliance Des Solidarités Lesbiennes ont fait preuve d'une originalité dingue sur cette marche.(bon, okay, elles distribuaient pas des mister freeze et des t-shirts en balançant 120 dB..mais c'était super ce train!).
Et on dit merci à Tuk, la copine hétéro, qui a pris plein plein de photos (et aussi des vidéos des gogo dancers bodybuildés pour son pote gay..ptetre un peu pour elle quand même!) et qui m'a aidée à tenir le grand rainbow flag pendant plus de 20 minutes...jusqu'à ce que son épaule demande grâce.



Au passage, un coucou à Céline et Deedlot, que j'ai vite perdues de vue dans la foule et furtivement croisées plus tard. J'espère que vous avez bien profité de tout..et je suis désolée pour la "dispersion" !

mercredi 17 juin 2009

Un festival, à Auxerre...siiiii, ça existe !

Oui..dans l'Yonne..on n'a pas de pétrole..Mais on a des idées !

Ça démarre dans un mois, ça dure trois jours, c'est au parc de l'Arbre Sec, en bordure de l'Yonne et si tu viens, tu pourras rencontrer ma gueule, mon braza (ah non, pas cette année, il bosse), ma sista, ma mama, mon papa (putain là j'ai dû mal comprendre ce que m'a dit ma mère!!!)..et mes potoss!!!
et avec un peu de bol, je te récupère à la gare, je te paie l'"A'pérooooo!", et je te laisse planter ta tente dans mon jardin ^^

Ça s'appelle "AUX ZARBS"..et si tu veux des Zinfos..tu clique sur l'image là, en dessous :




Cette année ils ont tout bien mélangé les styles : du texte, du blues, du français, du reggae, du rock fort, de l'inclassable et même du "natural trance" (??)

Ça donne un truc du style

17 juillet :

La belle Bertoune/ Archimède (découvertes)
Maxime Le Forestier
le MAP !! (Ministère des Affaires Populaires quoi !)
les Ogres de Barback
Superbus

18 juillet :

Tumaï/PPFC (découvertes)
Ultra Vomit
Flow
Caravan Palace (oh yeaaaaah!)
Tryo (bon, ça fait jamais que la troisième fois qu'ils sont programmés..)
Hilight Tribe

19 juillet :

Manu Larrouy/ the Nimmo Brothers
les Fatals Picards
Roger Hodgson (ouais le mec de Supertramp)
La Casa
La Rue Kétanou (wééééé, once again !!)



Je te refais pas l'historique, t'auras qu'à aller voir sur le site (il est fun et flashy..moi j'aime bien). Mais vieeeeeens on t'a dit !! T'as un peu moins d'un mois pour te décider... alleeeeez !

lundi 15 juin 2009

Errances



Ne rien vouloir et vouloir tout.
Avoir envie de ce fameux instant présent comme si plus rien d'autre n'avait d'importance.
Clic-clac, battement de cils, polaroïd du cœur.
Se sentir invincible et vulnérable.
Éternelle impatience, Éphémère sagesse.
Percevoir cette chaleur étouffante jusque dans ses os et pousser le vice caniculaire à l'air du soir.
A droite dans les pavillons, à gauche du champ d'orge, le long du canal
Sentir la terre déjà sèche sous ses pieds, qui rend l'effort, renvoie l'impulsion qui servira à lui asséner le pas suivant.
Le souffle rapide, filtrer ces parfums, les reconnaître : tilleul, chèvrefeuille, rose, tondeuse à gazon, asphalte fondu.
Éviter de justesse un papillon suicidaire, repérer figuiers et ronces promettant la fin d'un été sucrée et acidulée.
Arriver au bout et sprinter sur 100m.
Sentir les muscles se tendre et le cœur s'emballer.
S'arrêter, marcher, revenir au "bon rythme"
Prendre le temps de relaxer l'outil, de dissiper l'acide.
Sentir ses tempes, battre de plus en plus doucement.
Goûter au plaisir de cette eau tiède, presque froide, sur le crâne et le long de l'échine
Se voir glisser une minute ou deux du stade animal à celui de minéral
Se retrouver, enfin.
Vivre.

vendredi 12 juin 2009

mercredi 10 juin 2009

Keep on smilin'

Il y a une demi-heure, je sors de salle info, après 3 longues heures de SIG..et je tombe là-dessus :


Bon, ok, il y a toujours matière à polémiquer sur la pertinence de cette affiche (et de son équivalent au masculin) quant à l'image "intolérante" qu'elle donne des homos (Après..doit-on aimer des gens qui ne nous aiment pas..?). N'empêche que ça m'a fait plaisir de voir ça.

dimanche 7 juin 2009

Comme un dimanche

Parce que ça va faire une semaine que je n'ai rien écrit, faute de temps (enfin si, j'ai écrit des trucs que tu liras pendant mes partiels^^) et parce que les seules nouvelles que j'ai à te donner, les voilà :
Il fait 10°C de moins qu'en début de semaine ici; on se prend des orages sur le coin du nez tous les jours.

Ma mère m'a appelée vendredi soir et en décrochant je me suis pris les 110 décibels d'un groupe de hornpipes dans l'oreille gauche : elle était au gala d'ouverture du 15ème Open Brass Band d'Amboise (37) et tenait absolument à m'en faire profiter..Merci maman ! :D

Je prépare mes partiels (passionnant) et aussi ma Gay Pride !!

J'ai une copine qui joue la demi-finale de championnat de France de rugby à moins de 10 km de chez moi cet après-midi et je ne suis même pas sûre d'aller la voir jouer. (mais non, elle ne m'en voudra pas, je lui ai dit que je risquais de ne pas pouvoir venir).

Je n'irai pas voter aujourd'hui...mais mon petit frère mettra mon bulletin dans l'urne pour moi.

Comme tu le vois, je n'ai pas grand chose à dire là, tout de suite maintenant. Du coup je te laisse un peu de ma musique du week-end :


lundi 1 juin 2009

Procrastinator

Hé ben alors ?! Vous êtes tous/toutes partiEs en week-end prolongé ou quoi ? N'y a-t'il que moi qui sois coincée à l'intérieur alors qu'il fait un temps estival sur la Ville Rose ?
C'est vrai...la blogosphère est désertée là..j'ai rien à me mettre sous la dent !

Bon en même temps, normalement je ne devrais pas arpenter le net à la recherche de vos écrits..nan je devrais bosser sur ce f*****g rapport, après avoir rangé et nettoyé mon blockhaus (oui, on dirait que la 3ème guerre mondiale a démarré dans mon appart).
J'avais pris la résolution de m'y mettre samedi matin (et d'y passer du temps parce que, crois-moi, il y a du boulot!)...on est lundi matin..je n'ai pas commencé. Et le pire c'est que ce n'est absolument pas de la flemme ou un manque de volonté...juste la trouille de m'y mettre.

J'y arrive pas. C'est comme ça.

Mon prof de communication, maître de conf en socio, m'a dit, après deux heures d'un entretien où j'ai eu comme l'impression de me mettre les tripes à l'air sur son bureau (l'avantage c'est que la séance de psy ne m'a rien coûté), que cette difficulté à faire un travail en temps et en heure reflétait mon refus d'avoir un retour, positif comme négatif, sur mon travail. En faisant les choses en urgences, je m'assurerais de ne pas être jugée sur ce que je suis réellement capable de faire...

OK. Génial.

Maintenant qu'on a identifié le problème...on fait comment pour le résoudre ?!?!

jeudi 28 mai 2009

Quand chantent les grenouilles (les vraies)

Pourquoi, quand je rentre de l'entrainement (qui finissait à 21h) après deux bières et une agréable soirée à papoter avec A. j'ai envie de retrouver cette fille du Net au lieu d'aller rejoindre Morphée?

Pourquoi n'est elle pas là?

Pourquoi je lui plais ?

Pourquoi ça m'emmerde qu'elle ne soit pas connectée ce soir ?

Pourquoi suis-je heureuse que A. soit à nouveau amoureuse et heureuse (et qu'elle vienne prochainement à la fête du club avec sa copine) et en même temps si envieuse ?

Pourquoi c'est en juin quand on voudrait passer du temps en terrasse avec une jolie fille qu'on se retrouve avec autant de travail coincée derrière son bureau ?

Parce que.

(désolée pour l'allure du blog..c'est très laid..mais je n'ai pas le temps de régler ça en ce moment)

mercredi 20 mai 2009

Tous à Rennes !

"J'irai de Montpellier jusqu'à Toulouhouhouhouseuh,

j'irai de Rennes jusqu'à Paris-Grignon (pédé grignon!)
je ferai le plus grand pélerinaaaageuh des agronomes de tous les temps!"


rho, vos gueules les chouettes, on s'entend plus blogguer !

A l'heure qu'il est, je suis, si tout va bien, dans un bus (où on chante des trucs pas très clairs!) qui file vers la Bretagne.

J'ai préparé mes sandwiches, j'ai embarqué duvet, pompes de hand, strap et clarinette.

J'ai pété et répété Bella Ciao, Pedro va au Brésil, Hava Nagilah, Vino Griego, Paquito el chocolatero, les Pélerins de Navarre, j'en passe et des pires...

Et avec tous mes potes en rouge et noir (comme dans la chanson mais en plus pêchu !^^) je m'en vais montrer aux autres agros des quatre coins de France (et surtout aux arrogants d'AgroParisTech qui nous pourrissent le webmail avec leurs vidéos de merde depuis une semaine!) de quel bois on se chauffe à Toulouse.

Le tout dans une ambiance de folie (ben oui, on a pas fait autant de répet' - banda pour laisser les gens dormir la nuit ! nanméo !).

Si je survis à ça, je reviens te raconter après...

Bon vikende !

lundi 18 mai 2009

Dans ma bulle..

J'ai envie de te parler de bouquins.

J'ai toujours adoré la lecture. J'ai commencé à lire tôt, avant le CP. Comme j'aimais parler et que j'aimais entendre sonner les mots ..je suppose que c'était un bon moyen pour moi d'avoir des choses à dire. J'ai lu tôt donc; sur les emballages des barquettes de LU, les pots de yaourts, les panneaux, les Pomme d'Api (spéciale cacedédi à Mimi Cracra et la Petit Ours Brun family !!). Je lisais, à voix haute, à voix basse, tout ce qui me passait sous les yeux (mes parents ont passé une sale période en fait, quand j'y pense).

Je voyais mes parents lire, mes grands-parents lire, faire des mots-croisés.. Et moi j'avais l'impression d'avoir hérité d'un super pouvoir. Accéder à la lecture c'était comme avoir chaussé une paire de lunettes magiques : on pouvait voir et comprendre des milliers de choses qu'on avait toujours eu sous les yeux mais qui nous étaient jusqu'alors invisibles.
J'ai lu, tout mon saoul. Des bouquins de l'école des loisirs qu'on m'avait lu et qui me faisaient anoner avec bonheur (souvenirs inaliénables de "Zigomar n'aime pas les légumes" "l'infirmière du docteur souris" "Calinours va au marché" "Okilélé"etc etc) à "Autant en emporte le vent", que ma grand-mère m'avait décrit comme un de ses plus grands souvenirs de jeunesse en passant par mon cœur bouleversé d'ado lisant et relisant les mêmes passages de Cyrano de Bergerac en s'extasiant sur la beauté des textes...

Et puis, il y avait les BDs de mon père; des centaines de BDs (non c'est pas la sardine qui bouche le port de Marseille, je te jure qu'il y en a des centaines). Après avoir allègrement dévoré les Astérix, Tintin, Gaston, Lucky Luke, Marsupilami, je me suis attaquée à des trucs un peu plus sérieux.Vers 13-14 ans je me suis enfilé les Thorgal, Blueberry, XIII, ..je n'étais pas forcément fan. Mais la BD faisait partie de ma vie depuis ma naissance (deux amis de mon père ayant eu l'idée d'offrir à ma naissance une planche inspirée d'Hergé avec mon père en Haddock plâtré, ma vraie maison dessinée..et plein de références à mon vrai moi)(oui dans les deux amis y en a un qui tient une librairie spécialisée BD...ça aide).

Seulement voilà. Comme il m'a appris à aimer le bon vin, les vieilles pierres et la pyro, mon père m'a aussi transmis son amour de la BD. Même si je ne suis pas capable de te dire forcément, avec les mots exacts, ce que je recherche dans une BD, je peux te dire celles que j'ai aimées.

Comme mon père est un vrai bédévore, je disposais de séries complètes à la maison. J'avais envie de te livrer mes préférées.

De Juillard et Cothias , Masquerouge / les sept vies de l'épervier : deux séries aux personnages communs : Sous Louis XIII, un héros de cape et d'épée qui passe la relève à une femme (et leur met tous leur patée!)

Et puis aussi, dans ma période "amerindians'addict" les bijoux de Derib :

"Buddy Longway" ou les aventures d'un trappeur blanc et blond qui se marie à une squaw. Mais non, c'est pas "Danse avec les loups"!!


et "Celui qui est né deux fois" tomes 1 à 3; l'histoire de toute la vie d'un petit indien qui deviendra un grand chaman. C'est archi documenté..une magnifique fresque ethno-historique.



J'aimais bien, dans un tout autre style, les histoires actuelles de la série "Tendre Banlieue" du dessinateur et scénariste Tito

Et puis enfin, je t'ai gardé du très bon pour la fin : mes couchous de chez favoris :
  • Servais : un génie du végétal, des vieilles baraques et des belles femmes..j'adore ses dessins
  • le dessinateur Cosey, dont le style m'émeut par sa simplicité autant que par sa justesse dans l'émotion et l'Humain. Ses albums sont tous un peu des carnets de voyages. (Et si jamais tu sais pas quoi m'offrir pour mon anniv qui arrive..j'veux bien les derniers opus..)
Et puis comme je n'oublie pas que la relève est assurée : Paul Gastine, 24 ans..prometteur !

Et pour clore, parce que c'est une nana, qu'elle dessine bien et qu'en plus elle a des idées formidables pour la journée Internationale de lutte contre l'homophobie : Djou. (Va faire un tour chez elle; elle est brillante!)

mardi 12 mai 2009

Last night an onion saved my life

Entre le titre qui précède et ce que je m'apprète à te raconter, il a y a de fortes chances que tu me ranges sans préavis dans la catégories "cinglés" des blogueurs. Tant pis, je me dois de partager cette expérience inouïe avec toi.

Tu sais ce que j'ai fait cette nuit ? Non ?

J'ai dormi. Presque 7 heures. En ne me réveillant qu'une seule fois.

Comment ça "et alors?" ?!?
Mais tu ne te rends pas compte?! Ça va faire 15 jours que je passe des nuits exécrables à cause d'une toux interminable, qui est passée de sèche à grasse à re-sèche et qui est aujourd'hui assez indéfinissable (en fait on dirait une otarie asthmatique). J'ai passé un week-end épouvantable à cause de ça et la nuit dernière, bien que couchée tôt, je n'ai dormi que trois heures...regardant exténuée les heures qui défilaient entre deux quintes qui manquaient de mes désorbiter les zoeils.


Hier soir, je suis allée bosser avec une voisine. Elle a bien dû croire que j'allais finir par crever sous ses yeux.. Alors en rentrant chez moi, au vu de la nuit encore plus que merdique que j'allais passer, je me précipite avec désespoir sur "gougueule" et je tapes "quintes de toux la nuit"
Je tombe sur des centaines de forums de parents inquiets ou malheureux parce que le petit dernier n'arrive plus à dormir tellement il tousse..et qu'en plus il empêche toute la maisonnée de dormir.

Ils sont plusieurs à évoquer cette méthode archaïque mais ô combien efficace : placer un oignon coupé en deux sous le lit (au niveau de la tête) ou sur la table de chevet.

Alos moi je me dis : au pire, ça ne marche pas, ça ne me coute qu'un oignon et l'odeur qui va avec (de toute façon, je suis tellement enrumée que je ne la sentirai pas!) au mieux ça marche et j'arrive à dormir plus de trois heures cette nuit.
Eh ben miracle : après m'être couchée j'ai toussé genre euh..une demi-heure et après j'ai dormi du sommeil des justes.
Je commande et recommande la méthode : c'est simple, efficace et écolo !

Bon, j'ai plus qu'à aérer maintenant...(oui paske bon, je ramène pas souvent du monde à la maison..mais là il y a moyen de moyenner sous peu)

vendredi 8 mai 2009

L'expression du jour

Il y a un truc qui m'a toujours fait marrer dans les commémorations en tout genre, et notamment dans celles où on fête l'armri.., l'armistr..la fin d'la guerre, c'est le "dépôt de gerbe".

Oui je SAIS que c'est d'une gerbe de fleurs dont il s'agit, mais quand j'entends "le maire/préfet/député/président a déposé une gerbe sur la place machin/ au pied du monument truc" je ne peux pas m'empêcher de penser à un type en costard qui vomit son vin en s'appuyant à une statue pour pas salir ses pompes en cuir d'agneau.

C'est facile, c'est de l'humour de bas étage, je sais, mais ça me fait bien rire.

Bon week-end toutes et tous !

dimanche 3 mai 2009

Grand week-end, petites nouvelles

J'ai reçu un mail de la zHériss; j'avais oublié à quel point j'aimais la lire :


"Salut ma jolie grenouille!!
Ce mail ne va pas être comme d'autres un long roman de ma vie...
simplement en passant je voulais te témoigner toute la réciprocité de ton message qui soulignait le charme de se croiser entre deux train.
merci pour ces quelques jours passés avec toi, dans ton chez toi, dans ton Toulouse et dans ta vie.
meme en coup de vent, c'est super agréable d'accompagner sa frangine aux portes de l' ENSAT, avec un gout sucré de sorbet framboise dans la bouche, comme un bisou..."

J'aime bien l'image du "comme un bisou", c'est tendre et frais comme un sorbet framboise.

A part ça; nous avons perdu la campagne..
Tant mieux, moins de responsabilités moins d'emmerdes!

Cet après-midi j'ai défié ma saloperie de toux, celle que je me traine depuis une semaine!, pour aller taper un hand. Résultat : coups de soleil et mal de tête. LA vie est souvent mal faite ^^

mardi 28 avril 2009

Green' en campagne

Oui, cette semaine dans mon école, la campagne BDA bat son plein. BDA ça ne veut pas dire bouffeurs d'anchois, ni bataille d'andouilles. Non, le BDA, ou Bureau des Arts, est l'organe associatif qui s'occuppe de la culture au sein de l'agro.

Deux listes s'affrontent, avec chacune une journée et une soirée à organiser et animer, un film de campagne à produire, un programme à présenter, un défi expat'-césuriens à relever (les étudiants qui sont partis à l'étranger nous imposent des sujets, à nous de'assurer. Cette année : une photo insolite dans l'école et un hymne que tous pourront chanter en choeur).

J'ai dormi deux heures la nuit dernière, je me lève avant 7h demain. Nous avons produit un blog, pris et trié des centaines de photos, peint une dizaine d'affiches, fait des tonnes de courses, écrit un hymne en une heure, tourné des dizaines de séquences. Nous nous sommes engueulés, nous avons piqué des fous rires, fait des blagues franchement en dessous de la ceinture et mangé sur le pouce entre deux montages de vidéo.

A celà tu ajoutes que nous avons fait un tour à la soirée de la liste concurrente ce soir, que l'administration nous a sabordé notre journée de campagne (demain) en ne nous prévenant qu'aujourd'hui qu'un colloc était organisé et que, par conséquent, nous ne disposions que de la K'fet pour les affichages, les animations...et que notre film de campagne ne pourrait être diffusé en amphi (en gros, qu'on ne pouvait rien faire en tre 10 et 14h).

Tu prends en compte qu'à cause dudit colloque, tous les 1ère année ont un cours à 10h à l'INRA voisin et que, donc, nous allons nous retrouver face à un électorat potentiel extrêmement restreint..et tu comprends mon état de nerfs actuel.

Mais quand même, je ne peux résister à te faire découvrir le morceau qui a fait de le succès 2008-2009 de la banda et dont l'air, déjà bien connu de tous ici, sera bientôt l'hymne officieux mais non moins efficace de l'Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse (euh, on a quand même abandonné l'idée de chanter en Allemand, la choré kitch et les costumes de l'espace)

vendredi 24 avril 2009

Qui a dit que la SNCF n'était pas drôle ? Moi je trouve, au contraire, qu'il font preuve de beaucoup d'autodérision. La preuve; lu hier à la gare Matabiau

Train : Lunéa
n° : 3730
à destination : Paris Austerlitz
Particularités : à l'heure

ça méritait franchement la photo. En tout cas, ça nous a valu un bel éclat de rire avant de nous séparer.

mardi 21 avril 2009

Deux jours et des poussières

Un dimanche matin; soleil
Un dimanche midi, bouchons..et cela nous fait rire
Un dimanche soir de retour à Toulouse, excitées par l'orage qui gronde et le plaisir de retrouver ces lieux déjà familiers

Un dimanche soir de gros squat à l'appart'; trois quart de mes meilleurs amis (les vrais, ceux pour qui je donnerais ma vie sans réfléchir) en une seule soirée en un seul lieu
Un dimanche soir de galettes de sarrasin, chèvre, cidre et confitures maison..
Son sourire parmi les autres

Un lundi à deux sans se voir. Mais le bonheur de la savoir pas loin qui n'a pas de prix, petit déj inclus dans la formule.
Un lundi soir d'apéro banda.
Un lundi soir de film, blotties sous la couette, comme avant.
Sa respiration dans la nuit.

Un mardi matin de cours séchés et de soutenance expédiée.
Sa présence.

Un mardi presque ensemble, et l'oiseau s'envole (non, je ne mets pas "la Z'Hériss" s'envole..t'as djà vu un hérisson volant toi ?!)

Deux litres de café, une cinquantaine de cigarettes, un quintal de rires, des hectolitres de paroles, une tonne d'amitié...deux jours et des poussières.