mercredi 18 mars 2009

La machine s'emballe




Repêchages, rencontres sportives, révisions, partiels, réunions, soutenances, stage, une semaine de vacances révisions, rattrapages, soutenances, partiels, projets tutorés, campagne BDA : c'est le programme du mois qui vient.

Manque de sommeil et nerfs en pelote ; je me suis offert un petit pétage de plombs hier soir en sortant du hand (et une coéquipière à l'épaule mouillée, une!). Je ne suis pas triste, pas malheureuse, juste surmenée en fait.
A l'heure qu'il est, j'ai envie d'une pause, de couper le moteur 24 heures : un bain brûlant, un chocolat chaud, une tranche de brioche maison, les "bras d'ma reume"(parce que comme il dit Balbino "y a qu'dans les bras d'ma reume que j'peux pleurer comme ça"), un fauteuil au soleil et le chant des oiseaux. J'aimerais juste UN jour, un putain de jour où je n'ai pas à penser en terme de nombre d'heures disponibles, d'horaires, de coup de fils à passer, de courriers à envoyer, de cours à bosser, de nombre de kilomètres à faire, d'euros dépensés. Un foutu jour où je pourrais juste me demander si jupe ou pantalon, si thé ou café, si abricot ou fraise, et si sol dièse ou la.

A force de prendre de la vitesse, la machine s'est emballée...et elle est à ça de dérailler.


Je vais me faire moins présente ici par manque de temps. Même si je viens te lire chez toi ou chez moi et commenter, je vais avoir du mal à trouver assez de temps pour écrire comme je le voudrais ce qui me passe par la tête et/ou le coeur.

A bientôt donc

jeudi 12 mars 2009

la "Positive attitude"

C'est curieux ce sentiment, là ; aujourd'hui.

Pourtant c'est le speed :

j'ai encore douze mille projets sur le feu en même temps, qui sont autant de casseroles de lait prêtes à déborder. J'ai des rendez-vous à prendre (avec l'ophtalmo, avec mes potes, ...) des soirées à planifier, une femme qui m'intrigue à revoir, mon retour en stage à organiser, de la musique à jouer ce soir et d'autres jours, tous les cours que j'ai manqués à récupérer, mes rattrapages et partiels à préparer...

Et puis,
je ne sais pas :

D'abord il y a eu ce coup de téléphone de ma maman ce matin. Ma maman qui voulait savoir quand je finissais les cours, pour poser ses congés de juin et venir une semaine randonner rien qu'avec moi sur les montagnes voisines.

Ensuite il y a eu la répet' de la banda, et il faut bien dire qu'à force de se voir et de faire de la musique ensemble et des "réunions"(c'est le nouveau mot pour "apéro") on commence à être une bande bien soudée.

Et puis là, en regardant tout le bazar que j'avais sur ma clef USB, je viens de voir que j'avais deux albums de VAG, et un de Vishten.

Et je me suis sentie très heureuse de faire cette découverte.

Bon, et dans l'album de VAG "des sourires et des larmes" et bien il y a avait cette chanson "La vie est belle à deux pas d'ici" ..ouais, t'as raison Philippe !

Alors j'ai eu tout l'après-midi une drôle de sensation de bien-être, je flotte dans une sorte de béatitude . Quand tu te dis que : oui, ok, c'est la crise, la merde tout ça..que tu ne sais pas de quoi demain sera fait, ni si t'auras un bon boulot, ni si tu vas trouver l'Amour avant que ta frangine ait pondu son premier môme...mais que, bordel!, les petits riens, ceux qui rendent heureux, ne coûtent pas cher en fait.

Il y a le sourire du matin apporté par Didier Porte, un bonjour amical en descendant à l'école, une famille et des amis qui t'aiment et que tu aimes, un rayon de soleil, une chanson sympa, une soirée avec ta banda...

Et du coup j'ai même plus envie de penser que ça pourrait être mieux ; je me dis que c'est déjà pas pire ;)

C'est quand le bonheur ? Maintenant voyons !

dimanche 8 mars 2009

Une dont je me souviendrai

Il y a des fois où la musique de boîte t'insupporte, où les gens te gonflent et où tu te dis que tu aurais mieux fait de rester chez toi regarder pour la vingt-cinquième fois L'Auberge Espagnole.
Des fois où tu te dis qu'en plus, quitte à te faire chier, tu aurais mieux fait de ne pas picoler, parce que au moins tu n'aurais pas eu la gueule de bois et que ton dimanche n'aurait pas été foutu.

Et puis il y a les autres fois.

Celles où la soirée démarre sur les chapeaux de roues, avant même que tu aies ingéré un microgramme d'alcool et finit à 6h du mat après un certain nombre de verres.
Celles où on se retrouve à 4 sur la piste du bar...
Celles où on danse toute la nuit, à ne plus en savoir marcher au petit matin.
Celles où on met son foie à très rude épreuve et où aucun mal de crâne (ni autre) ne subsiste
Celles où on se démène sur du gros son commercial (le genre de truc que je n'écoute habituellement pas!!) comme si notre vie en dépendait (euh..Yoda, tu peux me dire pourquoi j'ai des bleus sur le genou?)

C'était cette nuit, et c'était bien. Nan, pas bien; c'était dément.
J'ai adoré.
Tout.
Les pizzas, le dernier métro, le trajet à pinces entre le bar et la discothèque, les lumières, les watts, le premier métro...
J'ai kiffé la vibe.
Je suis rétamée par l'unique heure de sommeil que ces allumées ont bien voulu m'octroyer, mais heureuse...
Maintenant, si tu le permets, je vais me coucher ;)

mardi 3 mars 2009

"Prenons la vie comme elle vient...

...moi je fais le premier pas.
Le deuxième n'est pas bien loin,
de nous deux qui le fera?
Prenons la vie comme elle vient,
moi la mienne s'en vient chez toi
te demander si tu veux bien
venir la vivre avec moi."




Bon ce n'est pas juste parce ce morceau m'a joliment parlé dimanche quand je l'ai découvert et qu'il colle curieusement à mon coup de coeur du moment (allô, la planète artichaut??)
C'est aussi parce que j'adore La Rue Két', que je vais les voir en concert en avril et que je suis ravie qu'ils aient sorti un nouvel album très réussi et au titre enchanteur : "à contre sens"