jeudi 27 mai 2010

Le coquelicot

  Sur le chemin qui mène à l'école, une équipe d'hommes armés de machines rugissantes, diligentée par un abruti de gratte-papier, a sabré matricaires, pigamons, graminées sauvages et coquelicots... Il y aurait eu de quoi faire des brassées de bouquets sauvages. Jolies fleurs rouge sang, délicates, fermées tôt le matin et tournées vers les derniers rayons de soleil le soir, avec leurs pétales veloutés frémissant à la moindre brise. Un équilibre naturel que rien n'aurait dû venir déranger, et sûrement pas une débroussailleuse !!




C'est pas parce que c'est compliqué que c'est condamné.
C'est pas parce que c'est distant que c'est inexistant.
C'est pas parce que c'est fatigant que c'est pas toujours tentant.
C'est pas parce que c'est cahotique que c'est moins fantastique.

Même si des fois j'aimerais que ce soit plus simple, plus chaud, moins exigeant et moins mouvementé.
On y arrivera ...

3 commentaires:

jeylina a dit…

C'est pourtant si beau, si fragile un coquelicot!

Pop's a dit…

..... Aime bien moi les coquelicot .. ca me rappelle mon histoire ... ma belle histoire a moi qui a commencee par un coquelicot donne justement !!! Merci La Greenouille ...

Greenouille a dit…

@ Jeylina : bienvenue ^^ Ouais, l'équilibre est fragile, le bonheur aussi.

@ Sophie : "gentil coquelicot mesdames , alors !" ;)